Discussion:Rebut - La doctrine et les préceptes du Talmud sur le Christ et les Chrétiens

De Christ-Roi
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 "Tous sentiments ou actes qui se nourrit de haine conduit là où la haine se complait... en enfer" Simon Estrosief
 
 Et on pourrait compléter par: "quelque soit la religion".

je connais le talmud, ces faux textes ne sont pas extraits du vrai talmud. Notamment: Certains groupes et individus considèrent que des passages du Talmud démontrent le racisme envers les goyim inhérent au judaïsme, ainsi que son antichristianisme, sa phallocratie, sa misogynie, son acceptation de la pédophilie, ses prétentions à la suprématie théologique et son accentuation de la nécessité de non-divulgation d'une partie de la connaissance judaïque aux goyim sous peine de mort[28]. Selon les juifs, ces critiques sont fausses, les passages en question n'indiquant qu'une traduction erronée, voire des choix sélectifs de propos pris hors de leurs contextes ou des falsifications, sur un texte dont le Maharal de Prague indiquait déjà qu'il ne peut être compris sans comprendre les règles du Talmud lui-même. « En citant de façon sélective divers passages du Talmud et du Midrash, des faiseurs de polémiques ont cherché à démontrer que le judaïsme prône la haine des non-Juifs (et des chrétiens en particulier), et promeut l'obscénité, la perversion sexuelle, et d'autres conduites immorales. Afin de rendre ces passages conformes à leurs buts, ces personnes les traduisent souvent de façon erronée ou les citent hors de leur contexte (la fabrication de passages entiers n'est pas inconnue) [...] En déformant les significations normatives des textes rabbiniques, les écrivains anti-Talmud extraient fréquemment les passages de leur contexte textuel et historique. Même lorsqu'ils présentent leurs citations correctement, ils jugent les passages d'après les critères moraux actuels, 'ignorant' le fait que ces passages furent en majorité composés il y a près de deux mille ans par des gens vivant dans des cultures radicalement différentes de la nôtre. Ils sont donc capables d'ignorer la longue histoire du judaïsme en matière de progrès social, et la dépeindre comme une religion primitive et paroissiale. Ceux qui attaquent le Talmud citent fréquemment d'anciennes sources rabbiniques sans tenir compte des développements subséquents de la pensée juive, et sans faire un effort de bonne foi de consulter des autorités juives contemporaines qui pourraient expliquer le rôle de ces sources dans la pensée et la pratique juives normatives. »

Gil Student, rabbin et auteur prolifique sur internet, réfute ces accusations anti-talmudiques et écrit[30] :

« Les accusations envers le Talmud ont une longue histoire, datant du XIIIe siècle, lorsque les associés de l'Inquisition tentèrent de diffamer les Juifs et leur religion[31]. Les premiers ouvrages, compilés par des prédicateurs haineux comme Raymond Martini et Nicholas Donin demeurent la base de toutes les accusations subséquentes envers le Talmud. Certaines sont vraies, la plupart sont fausses et basées sur des citations tirées de leur contexte, et certaines sont des fabrications totales[32]. Sur Internet de nos jours, on peut trouver beaucoup de ces vieilles accusations ressassées... »

On peut faire remonter le problème « contemporain » au tournant des XIXe et XXe siècles, lorsque quelques ouvrages, notoirement antisémites, sont parus pour exposer de prétendus passages du Talmud qui contiendraient des doctrines « anti-chrétiennes » : par exemple, en recommandant le meurtre d'enfants goyim pour en utiliser le sang dans des pratiques rituelles. Ces ouvrages ont trouvé un grand écho, au point qu'il se trouve encore des gens qui les citent, faute de connaissance de ce qu'est exactement le Talmud. Or, l'une des façons de reconnaître ces fausses citations tient au fait qu'elles présentent un numéro de page assorti de la lettre « c ». Cette falsification est facilement démontable puisque le Talmud numérote l'avers d'une page avec la lettre « a » et le revers avec la lettre « b » (voir la section « Éditions » ci-dessus) ; il ne saurait donc y avoir de face « c ». Une autre caractéristique aisément reconnaissable des faux extraits du Talmud est un numéro suivi de « a » ou « b », lui-même suivi d'un numéro de page (par exemple : « 23b, p. 45 »), ce qui n'existe pas dans une citation correcte du Talmud puisque le premier nombre (23 dans l'exemple) est déjà un numéro de page[33] ...


On trouve, dans des centaines de sites internet, des faux Talmus, généralement déposés par des islamistes ou des mouvements nationalistes anti-juifs.