Différences entre les versions de « Raymond III de Tripoli »
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Il succède à son père comme comte de Tripoli et devient prince de Galilée et de Tibériade par son mariage avec Echives Bures. | Il succède à son père comme comte de Tripoli et devient prince de Galilée et de Tibériade par son mariage avec Echives Bures. | ||
| − | Il est fait prisonnier de 1164 à 1172. Libéré, il assure la régence du royaume de Jérusalem de 1174 à 1176, mais ses conseils de prudence, car il est l'un des premiers à avoir compris le danger que représente Saladin, ne sont pas toujours suivis. | + | Il est fait prisonnier de 1164 à 1172. Libéré, il assure la régence du royaume de Jérusalem de 1174 à 1176, mais ses conseils de prudence, car il est l'un des premiers à avoir compris le danger que représente [[Saladin|Saladin]], ne sont pas toujours suivis. |
| − | Il est de nouveau régent durant le règne de Baudouinet de 1185 à 1186, et à la mort de ce dernier, ne réussit ni à empécher le courronnement de Guy de Lusignan, ni à éviter la bataille de Hattin. Il meurt peu après la prise de Jérusalem en 1187. Sans enfants, il avait légué le comté à un cousin Raymond d'Antioche | + | Il est de nouveau régent durant le règne de Baudouinet de 1185 à 1186, et à la mort de ce dernier, ne réussit ni à empécher le courronnement de [[Guy de Lusignan|Guy de Lusignan]], ni à éviter la bataille de Hattin. Il meurt peu après la prise de Jérusalem en 1187. Sans enfants, il avait légué le comté à un cousin Raymond d'Antioche |
==Bibliographie== | ==Bibliographie== | ||
Jean-Luc Dejean, ''Les comtes de Toulouse'', 1979, 1988 | Jean-Luc Dejean, ''Les comtes de Toulouse'', 1979, 1988 | ||
Version du 15 octobre 2005 à 13:16
Raymond III de Tripoli fils de Raymond II, comte de Tripoli, et d'Hodierne de Jérusalem.
Il succède à son père comme comte de Tripoli et devient prince de Galilée et de Tibériade par son mariage avec Echives Bures.
Il est fait prisonnier de 1164 à 1172. Libéré, il assure la régence du royaume de Jérusalem de 1174 à 1176, mais ses conseils de prudence, car il est l'un des premiers à avoir compris le danger que représente Saladin, ne sont pas toujours suivis.
Il est de nouveau régent durant le règne de Baudouinet de 1185 à 1186, et à la mort de ce dernier, ne réussit ni à empécher le courronnement de Guy de Lusignan, ni à éviter la bataille de Hattin. Il meurt peu après la prise de Jérusalem en 1187. Sans enfants, il avait légué le comté à un cousin Raymond d'Antioche
Bibliographie
Jean-Luc Dejean, Les comtes de Toulouse, 1979, 1988