Différences entre les versions de « Césarisme »

De Christ-Roi
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"Le Césarisme'', ou '''l'émancipation de la société de l'autorité divine en matière de gouvernement, par la concentration de tous les pouvoirs spirituels et temporels dans la main d'un homme, empereur et pontife, ne relevant que de lui-même'''. Qu'en est-il de ce nouveau caractère ? Regardez : la moitié des rois de l'Europe se sont faits papes ; l'autre moitié aspire à le devenir. Fouler aux pieds les immunités de l'Église, empiéter sur les droits de l'Église, souffleter l'Église, dépouiller l'Église, enchaîner l'Église : n'est-ce pas là ce qu'ont fait ou laissé faire tous les gouvernements de l'Europe, depuis la [[Renaissance|Renaissance]] ? N'est-ce pas ce qu'ils font encore? Si ce n'est pas là du Césarisme païen, nous ne comprenons plus le sens des mots" [[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890, p. 465).
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"Le ''Césarisme'', ou '''l'émancipation de la société de l'autorité divine en matière de gouvernement, par la concentration de tous les pouvoirs spirituels et temporels dans la main d'un homme, empereur et pontife, ne relevant que de lui-même'''. Qu'en est-il de ce nouveau caractère ? Regardez : la moitié des rois de l'Europe se sont faits papes ; l'autre moitié aspire à le devenir. Fouler aux pieds les immunités de l'Église, empiéter sur les droits de l'Église, souffleter l'Église, dépouiller l'Église, enchaîner l'Église : n'est-ce pas là ce qu'ont fait ou laissé faire tous les gouvernements de l'Europe, depuis la [[Renaissance|Renaissance]] ? N'est-ce pas ce qu'ils font encore? Si ce n'est pas là du Césarisme païen, nous ne comprenons plus le sens des mots" [[Mgr Gaume|Mgr Gaume]], ''Traité du Saint-Esprit'', 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890, p. 465).

Version du 9 novembre 2005 à 21:20

"Le Césarisme, ou l'émancipation de la société de l'autorité divine en matière de gouvernement, par la concentration de tous les pouvoirs spirituels et temporels dans la main d'un homme, empereur et pontife, ne relevant que de lui-même. Qu'en est-il de ce nouveau caractère ? Regardez : la moitié des rois de l'Europe se sont faits papes ; l'autre moitié aspire à le devenir. Fouler aux pieds les immunités de l'Église, empiéter sur les droits de l'Église, souffleter l'Église, dépouiller l'Église, enchaîner l'Église : n'est-ce pas là ce qu'ont fait ou laissé faire tous les gouvernements de l'Europe, depuis la Renaissance ? N'est-ce pas ce qu'ils font encore? Si ce n'est pas là du Césarisme païen, nous ne comprenons plus le sens des mots" Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890, p. 465).