Différences entre les versions de « Catholique »

De Christ-Roi
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[[Mgr de Ségur|Mgr de Ségur]] écrit que "l'Eglise catholique embrasse tous les temps, tous les pays, tous les peuples" ([[Mgr de Ségur|Mgr de Ségur]], ''Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion'' [http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-204405], Paris  J. Lecoffre, 1851, p. 88).
 
[[Mgr de Ségur|Mgr de Ségur]] écrit que "l'Eglise catholique embrasse tous les temps, tous les pays, tous les peuples" ([[Mgr de Ségur|Mgr de Ségur]], ''Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion'' [http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-204405], Paris  J. Lecoffre, 1851, p. 88).
  
Or, on sait qu' '''"historiquement, le mot ''catholicisme'' a été employé, pour la première fois, par [[Saint Ignace d'Antioche|Saint Ignace d'Antioche]] vers 107 ap.J.-C." (Encyclopédie Univsersalis). Le terme recouvre donc la plus haute antiquité.'''
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Or, on sait qu' '''"historiquement, le mot ''catholicisme'' a été employé, pour la première fois, par [[Saint Ignace d'Antioche|Saint Ignace d'Antioche]] vers 107 ap.J.-C." (Encyclopédie Univsersalis). Le terme recouvre donc effectivement la plus haute antiquité.'''
  
 
Le terme grec, kajolik´ov, catholicos qui avait déjà chez les auteurs grecs (Aristote, Zénon, Polybe) le sens d’universel, de total, de général, était déjà employé, depuis le début du IIe siècle donc, presque exclusivement par les auteurs chrétiens, et pour la première fois par Ignace d’Antioche donc dans sa Lettre aux chrétiens de Smyrne, 112, pour désigner l’Église de Jésus-Christ. Dès ce moment, le mot a un double sens: il désigne la foi catholique commune à toute l'Eglise déjà répandue dans de nombreux pays, par opposition aux communautés ayant assez tôt dévié de la foi apostolique (nicolaïtes, [[gnostiques|gnostiques]], etc.).  
 
Le terme grec, kajolik´ov, catholicos qui avait déjà chez les auteurs grecs (Aristote, Zénon, Polybe) le sens d’universel, de total, de général, était déjà employé, depuis le début du IIe siècle donc, presque exclusivement par les auteurs chrétiens, et pour la première fois par Ignace d’Antioche donc dans sa Lettre aux chrétiens de Smyrne, 112, pour désigner l’Église de Jésus-Christ. Dès ce moment, le mot a un double sens: il désigne la foi catholique commune à toute l'Eglise déjà répandue dans de nombreux pays, par opposition aux communautés ayant assez tôt dévié de la foi apostolique (nicolaïtes, [[gnostiques|gnostiques]], etc.).  

Version du 10 novembre 2005 à 12:47

Mgr de Ségur écrit que "l'Eglise catholique embrasse tous les temps, tous les pays, tous les peuples" (Mgr de Ségur, Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion [1], Paris J. Lecoffre, 1851, p. 88).

Or, on sait qu' "historiquement, le mot catholicisme a été employé, pour la première fois, par Saint Ignace d'Antioche vers 107 ap.J.-C." (Encyclopédie Univsersalis). Le terme recouvre donc effectivement la plus haute antiquité.

Le terme grec, kajolik´ov, catholicos qui avait déjà chez les auteurs grecs (Aristote, Zénon, Polybe) le sens d’universel, de total, de général, était déjà employé, depuis le début du IIe siècle donc, presque exclusivement par les auteurs chrétiens, et pour la première fois par Ignace d’Antioche donc dans sa Lettre aux chrétiens de Smyrne, 112, pour désigner l’Église de Jésus-Christ. Dès ce moment, le mot a un double sens: il désigne la foi catholique commune à toute l'Eglise déjà répandue dans de nombreux pays, par opposition aux communautés ayant assez tôt dévié de la foi apostolique (nicolaïtes, gnostiques, etc.).

Là où n'est pas l'Eglise catholique, là n'est pas le Christ

Saint Ignace d'Antioche indique «Là où est le Christ, là est l’Église catholique» (Source: Jean Daniélou et André Duval, Catholicisme, histoire de l'Eglise, Encyclopédie Universalis) .

A contrario, là où n'est pas l'Eglise catholique, là n'est pas le Christ.....

Saint Ignace est ainsi, le premier à vouloir expliquer par ce mot kajolik´ov, l’universalité du salut. Cette unique Église se réalise en chaque cité dans la communion de charité fraternelle qui unit les croyants entre eux autour de l’évêque, que les lettres d’Ignace d’Antioche considèrent comme le chef de toute communauté chrétienne.