Différences entre les versions de « Catholique »

De Christ-Roi
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[[Saint Ignace|Saint Ignace]] est ainsi, le premier à vouloir expliquer par ce mot ''kajolik´ov'', l’universalité du salut. Cette unique Église se réalise en chaque cité dans la communion de charité fraternelle qui unit les croyants entre eux autour de l’évêque, que les lettres d’Ignace d’Antioche considèrent comme le chef de toute communauté chrétienne.
 
[[Saint Ignace|Saint Ignace]] est ainsi, le premier à vouloir expliquer par ce mot ''kajolik´ov'', l’universalité du salut. Cette unique Église se réalise en chaque cité dans la communion de charité fraternelle qui unit les croyants entre eux autour de l’évêque, que les lettres d’Ignace d’Antioche considèrent comme le chef de toute communauté chrétienne.
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=="Être chrétien, c'est être catholique" ([[Mgr de Ségur|Mgr de Ségur]])==
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"Le seul moyen d'être chrétien, a dit [[Bossuet|Bossuet]], c'est d'être catholique, c'est-à-dire d'appartenir non seulement par les sympathies et par les croyances, mais encore par la pratique ouverte et publique, à l'Eglise catholique, à l'Eglise gouvernée par le pape, au seul vrai bercail de JESUS-CHRIST.
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Il n'y a jamais eu et il ne peut y avoir qu'un seul christianisme. Si le [[protestantisme|protestantisme]] était le christianisme, le catholicisme ne le serait point.
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Ce n'est point ici une question de forme, mais bien une question de fond. L'institution de JESUS-CHRIST ne peut être soumise aux caprices de personnes, et le protestant qui se forge un christianisme à sa fantaisie n'a pas le vrai christianisme, le christianisme que Notre-Seigneur a apporté au monde et dont il a confié le dépôt et la diffusion à l'Eglise.
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On a fait de nos jours un étrange abus de ce glorieux nom de ''chrétien''. Depuis le protestant qui professe ou rejette à sa guise la divinité du Christ, jusqu'au socialiste qui ne voit ''la [[liberté|liberté]]'' que dans l'anéantissement de l'Eglise, toute la foule des hérétiques et des révolutionnaires fait parade de christianisme, mais quel christianisme!
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'''Être chrétien, c'est être catholique; hors de là, on peut être luthérien, calviniste, mahométan, mormon, libre penseur, bouddhiste, mais on n'est pas, on ne peut pas être chrétien"''' ([[Mgr de Ségur|Mgr de Ségur]], ''Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui'', Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], p. 82.)

Version du 26 janvier 2006 à 13:04

Mgr de Ségur écrit que "l'Eglise catholique embrasse tous les temps, tous les pays, tous les peuples" (Mgr de Ségur, Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion [1], Paris J. Lecoffre, 1851, p. 88).

Or, on sait qu' "historiquement, le mot catholicisme a été employé, pour la première fois, par Saint Ignace d'Antioche vers 107 ap.J.-C." (Encyclopédie Univsersalis). Le terme recouvre donc effectivement la plus haute antiquité.

Le terme grec, kajolik´ov, catholicos qui avait déjà chez les auteurs grecs (Aristote, Zénon, Polybe) le sens d’universel, de total, de général, était déjà employé, depuis le début du IIe siècle donc, presque exclusivement par les auteurs chrétiens, et pour la première fois par Ignace d’Antioche donc dans sa Lettre aux chrétiens de Smyrne, 112, pour désigner l’Église de Jésus-Christ. Dès ce moment, le mot a un double sens: il désigne la foi catholique commune à toute l'Eglise déjà répandue dans de nombreux pays, par opposition aux communautés ayant assez tôt dévié de la foi apostolique (nicolaïtes, gnostiques, etc.).

Là où n'est pas l'Eglise catholique, là n'est pas le Christ

Saint Ignace d'Antioche indique «Là où est le Christ, là est l’Église catholique» (Source: Jean Daniélou et André Duval, Catholicisme, histoire de l'Eglise, Encyclopédie Universalis) .

A contrario, là où n'est pas l'Eglise catholique, là n'est pas le Christ.....

Saint Ignace est ainsi, le premier à vouloir expliquer par ce mot kajolik´ov, l’universalité du salut. Cette unique Église se réalise en chaque cité dans la communion de charité fraternelle qui unit les croyants entre eux autour de l’évêque, que les lettres d’Ignace d’Antioche considèrent comme le chef de toute communauté chrétienne.

"Être chrétien, c'est être catholique" (Mgr de Ségur)

"Le seul moyen d'être chrétien, a dit Bossuet, c'est d'être catholique, c'est-à-dire d'appartenir non seulement par les sympathies et par les croyances, mais encore par la pratique ouverte et publique, à l'Eglise catholique, à l'Eglise gouvernée par le pape, au seul vrai bercail de JESUS-CHRIST.

Il n'y a jamais eu et il ne peut y avoir qu'un seul christianisme. Si le protestantisme était le christianisme, le catholicisme ne le serait point.

Ce n'est point ici une question de forme, mais bien une question de fond. L'institution de JESUS-CHRIST ne peut être soumise aux caprices de personnes, et le protestant qui se forge un christianisme à sa fantaisie n'a pas le vrai christianisme, le christianisme que Notre-Seigneur a apporté au monde et dont il a confié le dépôt et la diffusion à l'Eglise.

On a fait de nos jours un étrange abus de ce glorieux nom de chrétien. Depuis le protestant qui professe ou rejette à sa guise la divinité du Christ, jusqu'au socialiste qui ne voit la liberté que dans l'anéantissement de l'Eglise, toute la foule des hérétiques et des révolutionnaires fait parade de christianisme, mais quel christianisme!

Être chrétien, c'est être catholique; hors de là, on peut être luthérien, calviniste, mahométan, mormon, libre penseur, bouddhiste, mais on n'est pas, on ne peut pas être chrétien" (Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 82.)