Différences entre les versions de « Communisme »

De Christ-Roi
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"Les uns le font considérer dans le ''partage des biens entre particuliers''; les autres dans la ''confiscation générale des propriétés au profit de l'Etat''...
 
"Les uns le font considérer dans le ''partage des biens entre particuliers''; les autres dans la ''confiscation générale des propriétés au profit de l'Etat''...
  
===le "partage des biens entre particuliers" ou "la spoliation violente et périodique de la propriété, la prime perpétuellement offerte à la paresse, à la débauche, à la cupidité"===
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===Premier sens: "Le partage des biens entre particuliers" ou "la spoliation violente et périodique de la propriété, la prime perpétuellement offerte à la paresse, à la débauche, à la cupidité"===
 
Entendu dans le premier sens, le communisme, c'est la guerre civile: celui qui a plus ne se laissera pas dépouiller sans résistance par celui qui a moins; c'est la misère universelle, le jour même du partage il n'y aura plus de riches, partant plus de capitaux à dépenser, plus d'ouvrage, plus d'ouvriers: chaque citoyen vivra de ses rentes.  
 
Entendu dans le premier sens, le communisme, c'est la guerre civile: celui qui a plus ne se laissera pas dépouiller sans résistance par celui qui a moins; c'est la misère universelle, le jour même du partage il n'y aura plus de riches, partant plus de capitaux à dépenser, plus d'ouvrage, plus d'ouvriers: chaque citoyen vivra de ses rentes.  
  

Version du 3 février 2006 à 12:40

"LE COMMUNISME EST L'APPLICATION DU SOCIALISME" (Mgr Gaume)

"Le communisme est l'application du socialisme.

Or, si le principe est mauvaus, l'application ne peut être bonne.

Le communisme se comprend de deux manières

"Les uns le font considérer dans le partage des biens entre particuliers; les autres dans la confiscation générale des propriétés au profit de l'Etat...

Premier sens: "Le partage des biens entre particuliers" ou "la spoliation violente et périodique de la propriété, la prime perpétuellement offerte à la paresse, à la débauche, à la cupidité"

Entendu dans le premier sens, le communisme, c'est la guerre civile: celui qui a plus ne se laissera pas dépouiller sans résistance par celui qui a moins; c'est la misère universelle, le jour même du partage il n'y aura plus de riches, partant plus de capitaux à dépenser, plus d'ouvrage, plus d'ouvriers: chaque citoyen vivra de ses rentes.

Ce communisme ne peut pas fonctionner en pratique: l'inégalité resurgit toujours, avec des riches et des pauvres, des réclamations, des haines, des jalousies

"Mais combien durera cette aisance imaginaire? Tous les hommes ne sont doués ni de la même force, ni de la même santé, ni de la même intelligence. Tous n'ont pas les mêmes vertus, le même amour du travail et de l'économie.

"Qu'en résultera-t-il? Les uns administreront avec ordre et intelligence les biens qui leur seront échus; les autres les administreront mal. L'un augmentera son avoir, l'autre diminuera le sien... L'inégalité reparaîtra: il y aura de nouveau des riches et des pauvres, des travailleurs et des bourgeois. Les réclamations, les haines, les jalousies ne tarderont pas à se faire entendre, et le lendemain du premier partage il faudra procéder à un second; après celui-là à un troisième, ainsi de suite jusqu'à la fin du monde... Tous ces partages injustes seront accompagnés comme le premier de bouleversements sociaux et de luttes sanglantes."

(Mgr Gaume écrit cela au milieu du XIXe siècle: combien prophétique sont ces écrits lorsqu'on sait de quelles façons l'URSS a établit le partage obligatoire...)

Mgr Gaume poursuit: "Dans ce premier sens, le communisme est donc la spoliation violente et périodique de la propriété; c'est la prime perpétuellement offerte à la paresse, à la débauche, à la cupidité: loin d'être le salut de la société, il en serait donc la ruine."

(Mgr Gaume, L'Europe en 1848, Editions Saint-Rémi, p. 32-33.)

Deuxième sens: "La confiscation générale des propriétés au profit de l'Etat"

(Mgr Gaume, L'Europe en 1848, Editions Saint-Rémi, p. 33.)