Différences entre les versions de « Gallicanisme »

De Christ-Roi
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A partir de ce décret, quiconque ne croit pas de coeur et ne professe pas de bouche, comme article de foi révélée, l'infaillibilité personnelle du Souverain-Pontife parlant ''ex cathedra'', tombe par là même sous le coup de l'anathème, est formellement hérétique, et se sépare de la communion de l'Eglise."  
 
A partir de ce décret, quiconque ne croit pas de coeur et ne professe pas de bouche, comme article de foi révélée, l'infaillibilité personnelle du Souverain-Pontife parlant ''ex cathedra'', tombe par là même sous le coup de l'anathème, est formellement hérétique, et se sépare de la communion de l'Eglise."  
  
[[Mgr Gaume| Mgr Gaume]], ''Le dogme de l'infaillibilité'', [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], p. 269-270.)
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[[Mgr Gaume| Mgr Gaume]], ''Le dogme de l'infaillibilité'', [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], 1871, p. 269-270.)

Version du 6 février 2006 à 18:06

Doctrines théologiques et politiques soutenant la relative indépendance de l'Église catholique française et du gouvernement français par rapport à l'autorité du pape. Le Concile Vatican I mit fin au gallicanisme en déclarant la primauté de juridiction immédiate du pape sur toute l'Église.

"Le décret du Concile (Vatican I, 18 juillet 1870) stipule expressément (ce que niaient Bossuet et, à sa suite, toute l'école gallicane) que "les définitions du pontife romain sont irréformables par elles-mêmes, et non en vertu du consentement de l'Eglise." Ainsi se trouvent exclues et réprouvées les trois nuances de la théologie gallicane; à savoir:

1° que l'action commune de l'Episcopat, réuni en Concile, est nécessaire à l'infaillibilité du Pontife;

2° que le consentement de l'Episcopat dispersé est requis;

3° qu'il faut sinon le consentement de l'Episcopat explicite, au moins le consentement tacite de l'Episcopat.

La question de l'infaillibilité, et par conséquent la question du gallicanisme est donc tranchée. L'Esprit-Saint a parlé: la cause est finie.

A partir de ce décret, quiconque ne croit pas de coeur et ne professe pas de bouche, comme article de foi révélée, l'infaillibilité personnelle du Souverain-Pontife parlant ex cathedra, tombe par là même sous le coup de l'anathème, est formellement hérétique, et se sépare de la communion de l'Eglise."

Mgr Gaume, Le dogme de l'infaillibilité, Editions Saint-Rémi, 1871, p. 269-270.)