Différences entre les versions de « Le chapelet de la Miséricorde »

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Version actuelle datée du 1 juillet 2019 à 08:40

Le Rosaire des Saintes Plaies ou chapelet de la Miséricorde

Sœur Marie-Marthe Chambon

Il s'agit de la dévotion introduite par sœur Marie-Marthe Chambon, à ne pas confondre avec celle de sœur Faustine.

Cinq dizaines en l’honneur

  • des plaies des Pieds sacrés de NS JC
  • de la plaie de la Main gauche de NS JC
  • de la plaie de la Main droite de NS JC
  • de la plaie du Cœur sacré de NS JC
  • des plaies du Chef sacré de NS JC


Prière d’introduction, inspirée à un prêtre de Rome

  • 0 Jésus, divin Rédempteur, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier. Amen.
  • Dieu fort, Dieu saint, Dieu immortel, ayez pitié de nous et de tout le monde. Amen.
  • Grâce, miséricorde, mon Jésus, pendant les dangers présents; couvrez-nous de votre Sang précieux. Amen.
  • Père Eternel, faites-nous miséricorde par le Sang de Jésus-Christ votre Fils unique; faites-nous miséricorde, nous vous en conjurons. Amen, amen, amen.


Sur les gros grains

  • Père Eternel, je vous offre les Plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour guérir celles de nos âmes.

Sur les petits grains

  • Mon Jésus, pardon et miséricorde par les mérites de vos Saintes Plaies.


Extraits du livre « Sœur Marie-Marthe Chambon, religieuse de la Visitation Sainte-Marie de Chambéry, 1841-1907 » Imprimatur 1928.

Ce livre est disponible en téléchargement.

p10: Sœur Marie-Marthe ne sut jamais ni lire ni écrire.

p13: [Elle parle de son enfance :] « Nous étions toujours ensemble. Quand j'allais travailler aux champs ou ramasser de l'herbe pour la chèvre, le petit Jésus était là près de moi. Nous allions par les sentiers, on travaillait, on revenait toujours ensemble. J'étais heureuse ! je chantais... — Et que chantiez-vous ? — Le Tantum ergo... tout ce qu'on chante à l'église.

p34: Mère Thérèse-Eugénie Revel : « Elle jouit de la vue de Dieu. Elle entretient à tout instant un doux commerce avec Notre-Seigneur, sa Sainte Mère, nos Saints Fondateurs, les Anges et les Saints. Dieu le Père, Lui-même, abaissa plusieurs fois vers elle son infinie grandeur, lui donnant Jésus, illuminant son cœur de célestes clartés. »

p54: « Avec mes Saintes Plaies, disait Jésus, vous avez toutes les richesses du Ciel pour les départir à la terre. Vous devez faire valoir la fortune de mes Saintes Plaies. »

p55: « Il ne faut pas rester pauvres, parce que votre Père est bien riche. Votre richesse, c'est ma Sainte Passion. Une chose me fait de la peine, ajoutait-Il, c'est qu'il y a des âmes qui regardent la dévotion à mes Plaies comme étrange, comme méprisable, comme une chose qui ne convient pas... c'est pour cela qu'elle tombe et qu'on l'oublie. Au Ciel, J'ai des Saints qui ont eu une grande dévotion à mes Saintes Plaies; mais sur la terre, il n'est presque personne qui m'honore de cette façon-là. »

p56: Dieu le Père s'offrit à ses regards au-dessus d'un autel magnifique et, lui montrant Jésus, lui dit: « Je te donne Celui que tu m'offres si souvent. Je t'associe à mes Anges. Sache que tu as plus de pouvoir qu'eux, parce que tu peux sans cesse m'offrir les Plaies de mon Divin Fils pour les pécheurs et ils ne peuvent que les contempler. »

p58: Dieu le Père, tirant de Lui-même son Esprit comme un rayon de feu, en fit don à son âme: « Il y a là-dedans, affirma-t-Il, la lumière, la souffrance et l’amour!... L'amour sera pour Moi, la lumière pour découvrir ma volonté, la souffrance pour souffrir de moment en moment... »

p60: Saint François de Sales: « Dieu t'a choisie pour compléter la dévotion au Sacré-Cœur; le Cœur a été montré à la Bienheureuse Marguerite-Marie [Alacoque] et les Saintes Plaies à ma petite Marie-Marthe. »

p61: Notre-Seigneur: « Je t'ai choisie pour réveiller la dévotion à ma Sainte Passion dans les temps malheureux où vous vivez. » Puis, lui montrant ses Saintes Plaies comme un livre où Il veut lui apprendre à lire, le bon Maître ajoute: « Ne bouge pas tes yeux de dessus ce livre et tu en apprendras plus que les plus grands savants. La prière aux Saintes Plaies comprend tout. » Il lui demande d'offrir incessamment ses Divines Plaies pour le salut du monde: « Ma fille, le monde sera plus ou moins troublé suivant que tu feras ta tâche. Tu es choisie pour satisfaire ma justice. Je veux que, par cette dévotion, non seulement les âmes avec lesquelles tu vis se fassent saintes, mais beaucoup d'autres encore. Je t'ai choisie pour faire valoir les mérites de ma Sainte Passion pour tous; mais Je veux que tu sois toujours cachée. A Moi de faire connaître plus tard que c'est par ce moyen que le monde sera sauvé, — et par les mains aussi de ma Mère Immaculée. »

p62: « Ma fille, chaque fois que vous offrez à mon Père les mérites de mes Divines Plaies, vous gagnez une fortune immense. Mon Père se complaît dans l'offrande de mes Sacrées Plaies et des douleurs de ma Divine Mère. Lui offrir mes Plaies, c'est lui offrir sa gloire, c'est offrir le Ciel au Ciel. Une de mes créatures m'a trahi et a vendu mon sang; mais vous pouvez si facilement le racheter goutte à goutte... Une seule goutte suffit pour purifier la terre et vous n'y pensez pas ! Vous n'en connaissez pas le prix ! » Montrant à sa Bien-Aimée ces « fontaines de salut » comme suspendues entre le Ciel et la terre: « Ma fille, reconnais le trésor du monde... Le monde ne veut pas le reconnaître... ». Jésus la presse - et nous presse avec elle - de venir avec confiance à ce trésor: « Celui qui est dans le besoin, qu'il vienne avec foi et confiance, qu'il puise constamment dans le trésor de ma Passion. Voilà de quoi payer pour tous ceux qui ont des dettes. Il ne faut pas craindre, de montrer mes Plaies aux âmes. Le chemin de mes Plaies est si simple et si facile pour aller au Ciel. Dans la contemplation de mes Plaies, on trouve tout pour soi et pour les autres. » Jésus multiplie les encourageantes promesses: « J'accorderai tout ce que l'on me demandera par la dévotion aux Saintes Plaies. Ceux qui les honorent auront une vraie connaissance de Jésus-Christ. Ma fille, où se sont faits les Saints, sinon dans mes Plaies ? De mes Plaies sortent des fruits de sainteté. »

p63: De même que l'or purifié dans le creuset devient plus beau, de même, il faut mettre ton âme et celles de tes Sœurs en mes Sacrées Plaies; là, elles se perfectionneront comme l'or dans la fournaise. » Le Divin Maître, répondant à son appel, lui apprit l'aspiration: « Mon Jésus, pardon et miséricorde par les mérites de vos Saintes Plaies » Puis Il ajouta: « Beaucoup de personnes éprouveront l'efficacité de celle invocation. » « Je désire, déclara-t-il une autre fois, que les Prêtres la donnent souvent à leurs pénitents au Saint Tribunal. Le pécheur qui dira la prière suivante: « Père Eternel, je vous offre les Plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour guérir celles de nos âmes », obtiendra sa conversion. » Les Saintes Plaies sont un baume et un réconfort dans la souffrance: « Il faut souvent répéter auprès des malades cette aspiration: « Mon Jésus, pardon et miséricorde par les mérites de vos Saintes Plaies ». Cette prière soulagera l'âme et le corps. » Les Saintes Plaies assurent une bonne mort: « Il n'y aura pas de mort pour l'âme qui expirera dans mes Plaies, elles donnent la vraie vie. »

p65: Lui montrant sa chair déchirée, en lambeaux : « Partout tu trouveras des Plaies en ton Epoux, lui dit-Il. Il faut que tu puises là-dedans pour le monde : c'est ton travail. Voilà ce que je montre à toutes les âmes : mais il y en a peu qui les regardent. Toi, ma fille, prends depuis ma Couronne d'épines jusqu'à mes Pieds et tiens-toi là. » Un jour, Il lui découvre son Pied droit en disant : « Combien dois-tu respecter cette Plaie et t'y cacher comme la colombe ! ». Une autre fois, ce sera sa Main gauche : « Ma fille, prends dans ma Main gauche mes mérites pour les âmes afin qu'elles soient à ma droite pour l'Eternité... » Ses deux Pieds adorables : « Amène-moi là toutes mes créatures... ces ouvertures sont assez grandes pour les loger toutes... Les Plaies de mes Pieds sacrés sont un océan »

p66: Sa Tête couronnée d'épines : « Ma fille, ici tu prendras la soumission de jugement »; La Plaie de son Divin Côté : « Là, il faut prendre la douceur et l'humilité. » « Ma fille, en contemplant [mes saintes Plaies], tu me consoles... à mon tour, Je te consolerai par la vue de ma gloire pendant l'Eternité. » Sainte Jeanne de Chantal avait une dévotion forte pour « les cicatrices de son adorable Chef » ... le Divin Maître réclame pour son auguste Chef couronné d'épines, un culte très spécial de vénération, de réparation et d'amour.

p67: « Ma Couronne d'épines m'a fait plus souffrir que toutes mes autres Plaies. Elle a été ma plus cruelle souffrance après le Jardin des Olives. »

p68: « arrache les épines de mon Chef en offrant à mon Père le mérite de mes Plaies pour les pécheurs »

p69: « Voilà la Source où vous devez tout puiser » « Viens ici dans la Plaie de mon Divin Côté... C'est la Plaie de l'Amour d'où il sort des flammes bien vives !» « Mets ici tes lèvres pour y puiser la charité et la répandre dans le monde. Mets ici ta main pour y prendre mes trésors... Je ne puis plus les contenir tant J'ai envie de les donner. » « Venez recevoir l'épanchement de mon Cœur, qui désire déverser son trop-plein. Je veux verser en vous de mon abondance... »

p70: « Si vous voulez entrer dans la lumière du Seigneur, il faut pénétrer dans mon Cœur divin... Si vous voulez connaître les entrailles de la miséricorde de Celui qui vous aime tant, il faut vous aboucher sur l'ouverture de mon Sacré-Cœur avec respect et humilité ... C'est là que votre Père Saint François a puisé ses maximes. C'est dans mon Cœur qu'on trouve la paix. »

p71: « Oui, ma fille, fais comme la colombe, entre dans mon Cœur... Viens prendre pour toi et pour les âmes. Dilate-toi dans mon Cœur pour tous ceux qui ne le font pas. » Lui désignant notre Sainte Sœur Marguerite-Marie, dont le regard dévorait le Cœur de Jésus : « Celle-ci M'a aimé de cet amour pur, pour Moi seul. »

p75: Sœur Marie-Marthe avait promis de réciter [l’invocation des Saintes Plaies] toutes les « dix minutes »; [Elle y joignait] la seconde invocation. Si, d'ailleurs, son ardeur se ralentissait, ... Jésus ne tardait pas à se présenter à elle dans l'état pitoyable où l'ont réduit nos iniquités et, montrant ses Plaies, Il lui faisait d'amoureux reproches : « Elles te regardent toujours quand même tu les oublies, toi qui devrais toujours les regarder... Elles sont toutes fraîches, il faut les offrir comme pour la première fois... Je te les ai déjà fait voir si souvent que cela devrait te suffire; mais non, il faut toujours que Je réveille ta ferveur. »

p78: la Vierge des douleurs : « Pour bien contempler les Plaies de Jésus, il ne faut avoir aucune attache dans le cœur, pas même à la plus petite imperfection volontaire. »

p84: « Voyez, mon Jésus, je n'ai pas plus de force que cette poussière. » Il ouvre son Cœur sacré tout rayonnant de lumière : « Voilà ta force... Viens Me recevoir. Je serai comme une huile qui se répandra dans tes membres pour te fortifier. » Un sang nouveau semble alors circuler dans ses veines, lui communiquant une vigueur merveilleuse.

p85: « Ma fille, fais comme le petit oiseau, Je le nourris, personne ne lui prépare rien. Viens piquer là-dedans; nourris-toi de mes Plaies. » Il lui semble boire à longs traits au Sacré Côté de Jésus... Toutes les joies de la terre ne sont rien en comparaison de la joie qui devient la sienne dans ces moments-là.

p88: Notre-Seigneur : « Il faudra longtemps pour établir cette dévotion … il faut y travailler avec courage. »

p89: Notre-Seigneur sur le Rosaire des Saintes Plaies : « Mes Pieds divins compteront pour une Plaie; ma Couronne d'épines fera la cinquième »

p90: Notre-Seigneur sur l’Heure Sainte du vendredi : « Il faut, pendant cette heure, contempler ces saintes ouvertures et vous y enfoncer. »

p91: Marie lui apprend comment devait s'accomplir ce dévot exercice : « Ma fille, lui dit-elle, la première fois que j'ai contemplé les Plaies de mon cher Fils, c'est lorsque son très Saint Corps fut déposé entre mes bras. J'ai médité ses douleurs et j'ai tâché de les faire passer dans mon cœur... J'ai regardé ses Pieds divins l'un après l'autre... De là, je suis allée à son Cœur, où j'ai vu cette grande ouverture, la plus profonde pour mon cœur de Mère... J'ai contemplé la Main gauche, puis la droite et ensuite la Couronne d'épines. Toutes ces Plaies me perçaient le cœur. Voilà ma Passion à moi. Sept glaives sont en mon cœur, et c'est par mon cœur qu'il faut honorer les Plaies sacrées de mon Divin Fils. » « Par humilité, j'ai commencé par les Pieds sacrés de Jésus et je désire que vous suiviez le même ordre. » Ce fut environ à la même époque (1868) que, pour entrer dans les intentions de Notre-Seigneur, les Supérieures établirent la récitation quotidienne du « Rosaire des Saintes Plaies » [description de cette pratique].

p92: [De Paray-le-Monial venaient des réclamations contre cette pratique, mais] Dieu le Père, tenant une clef à la main, semblait menacer d'un air sévère : « Si vous ne faites pas ce que Je veux, Je fermerai les Sources et Je les donnerai à d'autres. »

p93: Notre-Seigneur : « Il faut que [ta Mère supérieure] fasse tout ce qu'elle pourra pour maintenir le Chapelet de la Miséricorde. Je suis content de vous voir honorer mes Saintes Plaies; Je puis maintenant déverser plus largement les fruits de ma Rédemption … En vérité, cette prière n'est pas de la terre, mais du Ciel, elle peut tout obtenir »

p94: « Vous êtes bien heureuses, vous à qui J'ai appris la prière qui me désarme : « Mon Jésus, pardon et miséricorde par les mérites de vos Saintes Plaies. Les grâces que vous recevez par ces invocations sont des grâces de feu. Elles viennent du Ciel, il faut qu'elles retournent au Ciel. »

p95: Notre-Seigneur : « Il faut réciter le Rosaire en entier, parce qu'alors, toutes réunies, vous honorez les 6666 coups de ma Flagellation »

p109: Marie : « Celles qui disent mon Rosaire avec ferveur mériteront d'être à ma suite... Celles qui font effort pour s'y rendre me font plaisir. » « Il faut me donner quinze fleurs par jour. »

p110:Marie : « Ne faites pas comme les esclaves : ils sont toujours dans la crainte. Pour vous, il ne faut rien craindre, mais beaucoup aimer. Vous êtes des enfants que leur Père aime bien. »

p111: « Ma fille, répondit la Très Sainte Vierge, tu veux que Je te donne la plus grande grâce que Je puisse t'accorder, la plus agréable à mon Fils et à toute la Cour céleste : l'humilité... Je te l'accorderai si tu me la demandes toutes les fois que tu auras l'occasion de l'élever. » [Il faut la demander souvent] « Il y a plus d'amour et plus d'humilité à la demander souvent... Il faut croître en humilité jusqu'à la mort » « Vous deviendrez, comme Moi mère de Jésus par l'humilité. »

p114: Notre-Seigneur : « Il faut que vous appeliez Saint Joseph votre Père, car Je lui ai donné le titre et la bonté d'un Père. » St Joseph : « Mon enfant, Jésus veut ton cœur sans partage. A mesure que tu seras fidèle à Lui donner tout ton amour, Jésus te donnera pour les créatures un amour pur qui viendra de Lui » - « Je tiens compte de toutes les prières que l'on m'adresse. »

p115: Une de ses invocations préférées était celle-ci : « Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur, mon esprit et ma vie... » Elle la récitait avec tant de ferveur qu'elle mérita cet encouragement des augustes Epoux : « Lorsque vous faites cette invocation, Nous prenons vos cœurs et Nous les donnons à Jésus. » « Cette prière me donne une grande gloire et une grande joie, ajoutait Saint Joseph. Elle renouvelle tout le bonheur que J'ai eu d'être le Père nourricier de Jésus et le Chef de la Sainte Famille. »

p117: « Lorsque vous faites le signe de la croix, lui avait enseigné la voix d'En-haut, faites-le avec attention et gravité, parce qu'à ce moment, la Très Sainte Trinité se communique à vous. »

p118: Sœur Marie-Marthe professait envers Dieu le Père un véritable culte de tendresse, un abandon, une confiance d'enfant. Elle sentait, disait-elle, « une si grande paternité et bonté en ce Dieu Créateur, une si grande compassion pour la misère des pauvres créatures humaines, ses enfants ! ». On l'entendait exprimer le regret qu'il n'y eût pas une fête solennelle et spéciale en son honneur ... Elle aimait à s'adresser fréquemment à Dieu le Père.

p119: « La naïveté de cette chère âme avec son bon Maître et le Père Eternel est incroyable, écrit l'Annaliste, et, par ce moyen, elle est instruite, consolée et dirigée. ». Dieu le Père : « Mon enfant, Je te donne mon Fils pour t'aider tout le long du jour. » « Tout est renfermé dans l'offrande de ce petit Enfant. Il faut Me faire souvent cette offrande et ce présent. »

p120: Dieu le Père : « Ma fille, il faut beaucoup t'humilier en travaillant et en offrant les Saintes Plaies de mon Fils pour combler, ce qui manque à ma Justice » « Il faudrait que toujours vos cœurs fissent cette offrande avec un amour de feu. » « Ma fille, remercie-Moi de t'avoir donné une Mère si bonne [Vierge Immaculée] » « Tu reviendras toujours à Moi en te faisant bien petite en ton cœur. »

p121: Le Saint-Esprit semble tenir moins de place dans la vie de Sœur Marie-Marthe. Son action se confond pour elle avec l'action de Jésus. Un jour de Pentecôte, Notre-Seigneur se montra visiblement à son Epouse et, afin de la raffermir dans sa voie, lui dit: « Ma fille, les lumières que tu reçois viennent de Moi ! » Et l'Esprit de Jésus pénétrait en elle. Un autre jour de Pentecôte, Notre-Seigneur lui dit: « Ma fille, mon Eglise a reçu aujourd'hui la plus grande marque de mon amour... Je lui ai donné mon Esprit de lumière. » Et lui montrant l'Esprit répandant sur le monde grâces et lumières, Il ajouta: « Pour recevoir la plénitude du Saint-Esprit, il faut tenir vos cœurs dans un état d'anéantissement et d'amour, comme un cierge qui fond et s'abaisse en se consumant. »

p134: Notre-Seigneur : « Il faut que vous obteniez des grâces par la souffrance, comme les Bienheureux les obtiennent par l'amour. »

p135: Notre-Seigneur : « Tu es bien heureuse, car Je te donne beaucoup de temps pour M'aimer. Je te donne le jour et la nuit; mais aussi Je te demanderai compte de ce temps... » Les anges : « Nous n'avons que nos esprits et vous avez vos corps, disait la troupe bienheureuse, vos corps qui glorifient notre Dieu par chacune de leurs actions... vos corps qui doivent être comme des lampes ardentes, brûlant et se consumant en tous lieux et toujours, au service et pour l'amour de notre bon Maître. »

p141: Notre-Seigneur : « Dans vos besoins, il faut prier et Je vous donnerai... Il faut vivre de reconnaissance et d'abandon... Il ne faut vous soucier de rien, sinon de M'aimer et de Me remercier, alors Je prendrai soin de tout. »

p156: Notre-Seigneur : « Le Pensionnat Me donne une grande gloire par les principes religieux et la bonne éducation que reçoivent les enfants. » « Les enfants emportent dans le monde tous leurs souvenirs de pension: il faut donc beaucoup soigner les âmes de vos élèves. Il faut que les Maîtresses les engagent fortement à rester fidèles à la fréquentation des Sacrements, malgré les difficultés du monde et la nature paresseuse. La fréquentation des Sacrements sera le seul moyen de salut pour plusieurs; sans cela, il en est qui ne persévéreront pas. »

p157: Jésus témoignait sa satisfaction de la dévotion des élèves aux Saintes Plaies : « J'attends le retour du Pensionnat, parce qu'il me glorifie à cause de Mes Saintes Plaies. Pendant les vacances, les élèves ont propagé la dévotion... »

p164: Notre-Seigneur : « Ma fille bien-aimée, fais-Moi la prière que Je t'ai apprise, celle du cœur à cœur avec Moi. Aucune prière ne M'est plus agréable; elle vaut mieux que celle des lèvres... Je veux la prière du cœur. » « La prière est le chemin pour aller a Dieu et pour Le retrouver. Le Ciel et la terre se rejoignent par la prière; la justice fait place à la miséricorde... »

p165: Notre-Seigneur : « Il faut recevoir mes coups avec joie et dire, à chaque peine : merci, mon Dieu ! » « Sœur, que faut-il dire à Jésus ? », demandait-on parfois à Sœur Marie-Marthe. — « Deux mots seulement, répondait-elle : « pardon, merci ! » mais il faut toujours les dire. »

p166: « La simplicité », selon Saint François de Sales, n'est autre qu'un « acte de charité pur et simple, qui n'a qu'une seule fin: acquérir l'amour de Dieu; et notre âme est simple lorsque nous n'avons point d'autre prétention en tout ce que nous faisons ». Notre Sœur n'avait pas d'autre prétention que celle-là. Sa pureté d'intention atteignait ce degré où elle devient le regard de la créature cherchant le regard de Dieu. « Regarde-Moi, lui disait Jésus, car Moi Je te regarde toujours »

p167: « Elle a vraiment la candeur de l'enfant », atteste sa Supérieure. « Nous lui demandions, à propos de la faveur dont elle jouit, de voir chaque jour Jésus-Enfant à la Sainte Communion : « N'avez-vous jamais, dans le monde, parlé de cela à votre Confesseur ? — Oh ! non, ma Mère, je croyais que tout le monde voyait la même chose. »

p171: Candidement, notre Sœur questionnait : « Mon bon Jésus, quand je fais des fautes, comment faites-Vous pour rester avec moi ? » — « Tu es comme l'enfant qui offense son père sans le savoir, répondit le Sauveur ; dès qu'il s'en aperçoit, il court vers son père, et celui-ci oublie tout. »

p174: Notre-Seigneur : « Tu ne seras pas une vraie Epouse si tu n'aimes pas à être humiliée. » Lui indiquant la source où elle doit puiser la vertu si chère à son cœur doux et humble : « Trempe ton âme là-dedans, lui dira-t-Il avec amour. Viens comme la tourterelle te cacher dans ce trou sacré et Je te couvrirai d'un manteau d'humilité !... Quand une âme s'humilie et s'anéantit, elle M'attire comme l'aimant attire le fer !... Je ne regarde que le cœur humble ! »

p186: Sœur Marie-Marthe : « même ce que nous croyons bien faire, même les actions les plus saintes, tout est gâté par notre amour-propre... Non, il n'y a rien de bon en nous ! »

p194: Notre-Seigneur : « Ma fille, Je te donne cette douleur pour gagner mon amour. » Puis découvrant ses Plaies adorables : « Vois, ma fille, combien J'ai souffert pour toi !... Pourras-tu jamais trop souffrir pour Moi ? »

p196: Sœur Marie-Marthe s'enhardit une fois à demander à Saint François de Sales si les nuits passées sur le plancher lui faisaient plaisir : « Oui, répondit-il, parce que c'est la voie que Dieu a choisie pour vous, mais ceci ne peut être commandé... c'est Dieu qui le demande et à qui il lui plaît. »

p198: Notre-Seigneur : « Désirer un livre pour Me trouver, c'est perdre ton temps. Il faut, ma fille, te tenir près de Moi, oubliant tout pour Me regarder en ton cœur. Ainsi unie à Moi dans le recueillement, mon amour te pénétrera, te rendra plus silencieuse, plus douce avec le prochain... et par ce moyen, tu vivras d'une vie céleste. »

p202: Sainte Marguerite-Marie Alacoque : « Si vous connaissiez le prix de la souffrance, vous ne pourriez vous empêcher de la désirer. » Saint François de Sales : « Mes filles, il faut parcourir votre domaine qui est la Sainte Règle. J'eus beaucoup de peine à dresser vos saints Ecrits, descendant jusqu'aux plus petits détails; c'est aujourd'hui ma plus grande gloire… La tâche de la Visitandine sur la terre, c'est la vie de Notre-Seigneur à Nazareth. Vie de simplicité et de sainte enfance : le bas âge de Jésus. Il faut que vos actions soient ordinaires aux yeux des créatures, mais extraordinaires pour le Ciel par l'amour... Mon manteau d'honneur, c'est la douceur et l'humilité : à ces marques, je reconnais mes vraies filles. »

p204: Notre-Seigneur : « Je demanderai à chacun selon ce qu'il a reçu, lui dit-Il ; mais pour vous, Je ne vous demanderai qu'une chose, à savoir : si vous avez bien obéi. Votre chemin à vous, ce sont vos Règles et Constitutions. C'est un chemin sûr qui vous conduira tout droit à la Visitation du Ciel. Vous ne connaissez pas en détail la perfection contenue dans votre Sainte Règle. Si vous êtes fidèles à la pratiquer en tout, de la manière la plus parfaite, vous aurez toujours de nouvelles lumières pour la comprendre. Chaque acte d'observance vous obtient une lumière nouvelle que chaque négligence vous fait perdre, car l'observance de la Règle donne l'intelligence des choses du Ciel. »

p211: Notre-Seigneur : « Etre religieuse, ma fille, c'est avoir banni de son cœur tout le créé... c'est ne voir partout que Jésus, votre Epoux, c'est le chercher uniquement... Quand on me cherche ardemment, Je viens à l'âme qui Me désire. Vous pouvez abréger le temps de l'épreuve par une plus grande faim de Moi... ne respirez que pour Moi. »

p212: « Je ne veux pas qu'il y ait une fibre de vos cœurs qui ne soit toute à Moi!... Je vous veux sans désir »

p223: Jésus naissant : « Jamais enfant n'apparut au monde dans une plus grande pauvreté »

p225: Par esprit de pauvreté, elle ramassait un à un les grains de raisin tombés à terre pendant la vendange.

p231: Et découvrant la blessure de son Cœur sacré, le bon Maître ajoutait : « Viens, mon enfant, viens te jeter là-dedans. En livrant son cœur à Dieu, l'âme reçoit des lumières et des grâces pour aimer qu'aucun livre ne peut lui donner. Je t'apprendrai à M'aimer, car tu ne sais pas le faire : la science de l'amour est donnée à l'âme qui regarde le divin Crucifié et lui parle cœur à cœur. » « Ma fille, disait encore le Sauveur, pour atteindre Celui que tu prétends trouver, il faut entrer dans l'intime de ton cœur : là, tu pourras m'aviser et Je t'aviserai. Mon secret d'amour est découvert à l'âme qui s'unit à Moi et s'entretient avec Moi dans le fond de son cœur. » Et quel est ce secret ? L'Epoux ne le livre qu'à l'âme à laquelle il est réservé. « Ma fille, J'ai des milliers d'âmes favorisées. Je suis unique pour chacune. Il est un secret d'amour qui demeurera uniquement entre l'Epoux et l'Epouse pendant l'éternité... Celles qui Me donnent de la correspondance dans leur cœur font mes délices. Dans ce cœur à cœur, Je me dédommage de l'ingratitude des hommes. »

p232: Notre-Seigneur : « Quand vous venez à Moi avec amour, Je ne regarde plus vos fautes, Je ne regarde que votre amour... L'amour efface tout... l'âme est purifiée toutes les fois qu'elle aime d'un amour fort. Mais il faut un amour vrai, pur et dégagé de tout. L'Epouse qui aime peut agir librement. Je prends soin de purifier son âme à mesure qu'elle travaille dans mon amour. »

p238: « Ma fille, avec le prochain, il faut, à mon exemple, une grande bonté, oublier toutes les offenses, ne penser qu'à pardonner et à faire de nouveaux bienfaits. Ceci est la pratique des âmes-enfants dans lesquelles Je me complais. »

p239: « Je te laisserai de temps en temps tomber en quelque faute vis à-vis du prochain pour te tenir cachée... tu garderas tes défauts apparents pour te maintenir cachée et humiliée. »

p242: « Ma fille, il faut bien faire ta charge, qui est d'offrir mes divines Plaies à mon Père Eternel, parce que de là doit venir le triomphe de mon Eglise, lequel passera par les mains de ma Mère Immaculée. »

p243: « On ne comprend pas ce qu'on demande, en demandant son triomphe... Mon Eglise n'aura jamais de triomphe visible » … Jésus insiste fréquemment sur ce point : « Il faut que tu puises sans cesse dans ces Sources [Saintes Plaies] pour le triomphe de mon Eglise. »

p244: La T. S. Vierge : « Je vais t'enseigner une invocation et tu me feras un très grand plaisir en la disant pour les besoins de la Sainte Eglise : Notre-Dame du Rosaire, protégez le Saint-Père... Notre-Dame du Rosaire, convertissez les ennemis de l'Eglise et du Saint-Père. »

p245: Notre-Seigneur : « Satan va livrer les assauts les plus furieux pour tenter d'anéantir l'Eglise. Plusieurs lumières perdront la lumière, et plusieurs de ceux qui paraissent des colonnes tomberont... Ma fille, il faut prier pour le Concile [1870]. Il faut redoubler de ferveur, car c'est par lui que se doit donner la lumière. »

p246: « Celui qui enseigne aux autres, s'il ne pratique pas ce qu'il enseigne, est bien plus coupable et souffre bien davantage en Purgatoire. »

p248: Notre-Seigneur : « le vrai triomphe de l'Eglise est dans les âmes ».

p249: « La grande misère du siècle, confiait-Il à son élue, c'est qu'il y a trop peu d'âmes qui se sauvent!... Vous devez sans cesse prier pour les pécheurs. C'est principalement aux âmes religieuses de convertir les pécheurs par leurs prières, leurs immolations et la pratique de leur Règle. »

p250: « Il y a bien longtemps que Je désire vous voir distribuer les fruits de ma Rédemption. A chaque mot que vous prononcez du Chapelet de la Miséricorde, Je laisse tomber une goutte de mon Sang sur l'âme d'un pécheur. Toutes les fois que vous effacez les péchés des hommes avec mes Saintes Plaies, vous faites plus que la Véronique. Ce qu'elle ôtait de ma Face était léger, mais les péchés sont bien lourds ! » Une des choses qui attristent le plus Jésus et provoquent le plus son courroux, c'est la violation du repos dominical.

p255: « Il faut offrir souvent les mérites de mes Saintes Plaies pour les personnes qui meurent dans la nuit ou dans le courant de la journée. »

p253: « En faisant profiter les âmes du fruit de ma Passion, expliquait le Sauveur, vous agrandissez le Royaume de Dieu »

p254: « Je donne mes richesses aux humbles et aux petits afin qu'elles Me soient rendues par la délivrance des âmes du Purgatoire.

p255: « Il y a peu d'âmes qui n'aillent pas en Purgatoire; Je veux que vous priiez beaucoup... Ma fille, regarde mes Plaies. Offre-les pour les âmes du Purgatoire. Les souffrances de ma Sainte Passion, voilà le grand remède pour ces pauvres âmes; mais il faut leur en appliquer les mérites. » La T. S. Vierge : « Malgré tout notre pouvoir, mon Fils et Moi, nous ne pouvons les délivrer : elles doivent expier. Mais vous pouvez si facilement les soulager et leur ouvrir le Ciel en offrant pour elles les Saintes Plaies à Dieu le Père. »

p257: Nous mentionnerons aussi qu'un grand nombre de nos Sœurs avaient pris l'habitude d'offrir les Saintes Plaies entre les deux élévations de la Sainte Messe.

p263: Après une nuit où l'angoisse, la lutte l'avaient mise totalement à bout : « C'est Moi qui suis la Force, disait-Il, Je te la communiquerai... Je suis satisfait de tes souffrances. » Sœur Marie-Marthe se trouva aussitôt fortifiée et alerte au travail.

p267: « l'amour rend les amants conformes ».

p268: Jésus imposait encore à son épouse ce martyre de l'absence pour le salut d'autres âmes : « Ma fille, par la rude tentation que tu as soufferte et par ton délaissement intérieur, plusieurs pécheurs se sont convertis et plusieurs âmes du Purgatoire ont été délivrées... il fallait tes souffrances pour cela. »

p270: « Viens, mon enfant, cache-toi dans mon Cœur. C'est là que ma Mère a puisé son humilité. » - « Suis les exemples d'humilité que Je te donne par ma Sainte Enfance et tu vaincras le démon. » - « Ma fille, va toujours où le devoir t'appelle. » - Une âme vint la remercier : « C'est pour moi que vous avez tant souffert. Le démon enrageait de me perdre. Je vous dois mon salut : ma place était en enfer et je suis au Ciel, par les mérites des Plaies de Jésus que vous avez invoquées pour moi. »

p271: Dieu le Père apparut ainsi que Notre-Seigneur sur la Croix. Jésus disait : « Mon Père, regardez-moi... Je suis en cet état chargé de tous les péchés du monde. » Puis, abaissant un regard d'amour sur l'innocente victime étendue à ses pieds. [Marie-Marthe], le doux Rédempteur ajouta : « Toi aussi, tu es chargée des péchés des hommes. »

p282: Notre-Seigneur : « Une âme religieuse qui va dans l'autre monde sans avoir obtenu le salut de tous ses parents n'a pas fait sa tâche. »

p292: La séparation de l'âme et du corps : « L'âme retourne à Dieu qui est son principe. Le corps retourne aussi à son principe, c'est-à-dire à la terre. Ce corps ne deviendra glorieux à la résurrection générale qu'en vertu des mérites de la Sainte Humanité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. »

p295: Sœur Marguerite-Marie Alacoque déclarait un jour à son humble émule de la terre : « Votre martyre, pour toute votre vie, sera la crainte d'être trompée et la vue du Ciel qui vous est souvent donnée. Ces deux choses vous feront souffrir plus que quoi que ce soit au monde ! » Lorsque cette chère âme revenait du Ciel, grandement lui pesait le retour aux occupations extérieures, tant elle languissait du désir des Collines éternelles ! - Notre-Seigneur : « Le mal qui te donnera la mort sortira des mes Plaies. »

p301: Sœur Marie-Marthe : « Oh! oui, Il est bon... mais on l'offense tant!... Notre-Seigneur a tant souffert pour eux : maintenant, Il punit... Je prie bien toujours pour qu'il pardonne : mais je ne suffis pas... il faudrait que tout le monde prie... »

p305: [Le jeudi 21 mars 1907,] vers huit heures du soir, le dernier soupir fut si paisible que nous ne pûmes nous en apercevoir...

p309: Seigneur, daignez glorifier votre Servante qui Vous a glorifié par son humilité et par son zèle à faire valoir avec tant d'amour les mérites de vos Saintes Plaies.

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