Différences entre les versions de « Le principe général de la foi, le principe d'autorité »

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Ce principe général de la foi a été défini par le [[concile de Trente|concile de Trente]] comme le "''principe de Tradition et l'unité de foi''. Il donne la base de tout l'enseignement théologique. [...] Rien de plus solide. Il restitue à [http://www.christ-roi.net/index.php/Protestantisme#Comment_la_sainte_Bible_n.27est_pas_et_ne_peut_pas_.C3.AAtre_la_r.C3.A8gle_de_notre_foi_.28Mgr_de_S.C3.A9gur.29 l'Ecriture sainte, dont les protestants faisaient l'unique règle de foi], sa place traditionnelle de source de la foi, mais dans le SENS et AVEC l'interprétation nécessaire de l'Eglise. ''Cujus est judicare de vero sensu et interpretatione S. Scripturae'' ([[concile de Trente|concile de Trente]]. Cf. Aubry, T. VIII, p. 267.)
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Nous avons dans l'oeuvre immortelle (du [[concile de Trente|concile de Trente]]), la synthèse, le type officiel, l'idéal de la ''méthode traditonnelle'', une belle harmonie de l'histoire du dogme pendant les quinze premiers siècles du christianisme, [...] le rempart de la [[foi|foi (catholique)]] depuis l'invasion du [[protestantisme|protestantisme]].
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==Priorité de la Tradition sur l'Ecriture; le principe général de la foi: le "principe d'autorité"==
 
==Priorité de la Tradition sur l'Ecriture; le principe général de la foi: le "principe d'autorité"==
 
Ainsi, la Tradition, qui est déjà, naturellement, le moyen humain de conserver toute doctrine, est érigée, officiellement, explicitement et par une loi positive, sous la forme d'un corps enseignant qui est '''l'Eglise''' - ''Docentes eos servare omnia quaecumque mandavi vobis'' (''Matt''., XVIII, 20.) -  
 
Ainsi, la Tradition, qui est déjà, naturellement, le moyen humain de conserver toute doctrine, est érigée, officiellement, explicitement et par une loi positive, sous la forme d'un corps enseignant qui est '''l'Eglise''' - ''Docentes eos servare omnia quaecumque mandavi vobis'' (''Matt''., XVIII, 20.) -  

Version du 20 février 2006 à 15:14

Ce principe général de la foi a été défini par le concile de Trente comme le "principe de Tradition et l'unité de foi. Il donne la base de tout l'enseignement théologique. [...] Rien de plus solide. Il restitue à l'Ecriture sainte, dont les protestants faisaient l'unique règle de foi, sa place traditionnelle de source de la foi, mais dans le SENS et AVEC l'interprétation nécessaire de l'Eglise. Cujus est judicare de vero sensu et interpretatione S. Scripturae (concile de Trente. Cf. Aubry, T. VIII, p. 267.)

[...]

Nous avons dans l'oeuvre immortelle (du concile de Trente), la synthèse, le type officiel, l'idéal de la méthode traditonnelle, une belle harmonie de l'histoire du dogme pendant les quinze premiers siècles du christianisme, [...] le rempart de la foi (catholique) depuis l'invasion du protestantisme.

Priorité de la Tradition sur l'Ecriture; le principe général de la foi: le "principe d'autorité"

Ainsi, la Tradition, qui est déjà, naturellement, le moyen humain de conserver toute doctrine, est érigée, officiellement, explicitement et par une loi positive, sous la forme d'un corps enseignant qui est l'Eglise - Docentes eos servare omnia quaecumque mandavi vobis (Matt., XVIII, 20.) -

  • pour être l'organe de la conservation, de la préservation et du développement de la foi à travers les âges (L'Eglise, "colonne et soutien de la vérité": Thim., III, 15.),
  • pour la défendre soit contre l'oubli, soit contre toute altération spontanée et sans malveillance, à laquelle est exposée toute doctrine confiée aux hommes, et à laquelle n'avait pas échappé, du moins parmi les gentils, la révélation primitive,
  • soit surtout contre l'altération consciente et préméditée des hérésies."

(Source: Abbé Augustin Aubry, Contre le modernisme, Etude de la Tradition, le sens catholique et l'esprit des Pères, Pierre Tequi Editeur, Gand 1927, réédité aux ESR, p. 42-44.)

La préexistence de l'autorité divine à l'Ecriture, la priorité de la Tradition sur l'Ecriture

"Sans doute, par la voie de la philosophie, on pourra savoir que l'Ecriture est historique, authentique, vérace, belle, consolante; mais pour savoir qu'elle a une autorité divine, il faut passer par le principe général de la foi, c'est-à-dire par l' autorité infaillible qui la représente (l'Eglise). C'est en ce sens que saint Augustin dit:

"Je ne croirais pas à l'Ecriture comme livre divin, si l'Eglise ne me la donnait comme divine."

"C'est dans le même sens que les théologiens font préexister l'autorité divine à l'Ecriture, et que le cardinal Franzelin, dans la série des dogmes chrétiens, fait précéder le Traité de l'Ecriture de celui de la Tradition, établissant ainsi la priorité de la Tradition sur l'Ecriture, priorité que beaucoup d'esprits modernes, même ecclésiastiques, tendent à atténuer, sinon à détruire totalement, pour lui substituer, à la légère, ce subjectivisme dangereux qui est un des périls les plus subtils des théories modernistes, et qui vient, en droite ligne, du protestantisme

(Source: Abbé Augustin Aubry, Contre le modernisme, Etude de la Tradition, le sens catholique et l'esprit des Pères, Pierre Tequi Editeur, Gand 1927, réédité aux ESR, p. 51.)