Necker

De Christ-Roi
Révision datée du 13 juin 2005 à 09:46 par none (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Necker - par Duplessis - Musée de Versailles.JPG

Jacques Necker (1732-1804), financier protestant, genevois, contrôleur général des Finances de Louis XVI.

Obtenant le prix de l’Académie française en 1773 avec l’Éloge de Colbert, il critiqua les idées des physiocrates et la politique du contrôleur général des Finances Turgot, dans son Essai sur la législation et le commerce des grains (1775). Dans cet ouvrage, il défendait l’intervention de l’État dans l’économie, estimant que les pouvoirs publics devaient pouvoir fixer le prix des grains et en interdire, s’il était besoin, l’exportation.

En 1776, il fut nommé directeur général du Trésor et, en novembre 1777, remplaça Turgot à la direction générale des Finances.

Désireux d’associer les notables provinciaux à l’administration locale, Necker entreprit de créer des assemblées provinciales en 1777 et 1778. Confronté à l'opposition des Parlements — qui refusèrent cette atteinte à leurs privilèges — et à l’hostilité de la cour, il publia un Compte rendu au roi (1781) révélant l’état des finances publiques. Par ce texte ayant reçu l’approbation royale, il espèrait désarmer ses adversaires mais la divulgation de la liste des pensions accordées aux courtisans provoqua un scandale. Contraint de démissionner en mai 1781, Necker regagna Genève.

Le 25 août 1788, Louis XVI rappelle Jacques Necker afin de redresser les Finances du Royaume.

Le 5 mai 1789, lors de la séance d’ouverture des États généraux, Necker évoqua dans son discours le problème financier et la nécessité de lui accorder des subsides, ce qui fut perçu comme une provocation par les Parlementaires.