Différences entre les versions de « Patrie »

De Christ-Roi
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La ''patrie'' a deux acceptions, l'une a trait à l'héritage terrestre et a été dénaturée par l'idéologie révolutionnaire, l'autre à l'héritage céleste que nous vaut notre fidélité aux enseignements du Sauveur.
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==La Patrie, un terme dénaturé par l'idéologie révolutionnaire==
 
==La Patrie, un terme dénaturé par l'idéologie révolutionnaire==
 
===La patrie est ce dont nous avons hérité de nos pères (Jean-Paul II)===
 
===La patrie est ce dont nous avons hérité de nos pères (Jean-Paul II)===

Version du 26 octobre 2005 à 10:43

La patrie a deux acceptions, l'une a trait à l'héritage terrestre et a été dénaturée par l'idéologie révolutionnaire, l'autre à l'héritage céleste que nous vaut notre fidélité aux enseignements du Sauveur.

La Patrie, un terme dénaturé par l'idéologie révolutionnaire

La patrie est ce dont nous avons hérité de nos pères (Jean-Paul II)

"La Patrie est... l'héritage et, en même temps la situation patrimoniale qui découle d'un tel héritage; cela concerne aussi la terre, le territoire.

"Dans son sens original, la patrie signifie ce dont nous avons hérité de nos pères et de nos mères sur la terre" (Jean-Paul II, Mémoire et identité, Le testament politique et spirituel du pape, Flammarion, Mayenne 2005, p. 76-79).

Le patriotisme selon Jean-Paul II

"Si l'on demande quelle place occupe le patriotisme dans le Décalogue, la réponse ne laisse aucune hésitation: il se situe dans le cadre du quatrième Commandement, qui nous engage à honorer notre père et notre mère.

"Nous devons vénérer nos parents, parce qu'ils représentent pour nous Dieu créateur. En nous donnant la vie, ils participent au mystère de la création et ils mérient pour cela une vénération qui renvoie à celle que nous attribuons à Dieu créateur" (Jean-Paul II, Mémoire et identité, Le testament politique et spirituel du pape, Flammarion, Mayenne 2005, p. 82).

Les nations sont des sociétés naturelles qui ne peuvent être remplacées par rien d'autre (Jean-Paul II)

"La doctrine sociale catholique considère que tant la famille que la nation sont des sociétés naturelles et ne sont donc pas le fruit d'une simple convention... C'est pourquoi,... elles ne peuvent être remplacées par rien d'autre" (Jean-Paul II, Mémoire et identité, Le testament politique et spirituel du pape, Flammarion, Mayenne 2005, p. 87).

Vous serez davantage de votre pays, à mesure que vous serez plus chrétiens" (Cardinal Pie)

"Vous serez davantage de votre pays, à mesure que vous serez plus chrétiens. Est-ce que la France n'est pas liée au christianisme par toutes ses fibres? N'avez-vous pas lu, en tête de la première charte française, ces mots tant de fois répétés par l'héroïne d'Orléans: "Vive le Christ qui est Roi des Francs!" N'avez-vous pas lu le testament de saint saint Rémy, le père de notre monarchie et de toutes les races régnantes? N'avez-vous pas lu les testaments de Charlemagne et de saint Louis et ne vous souvenez-vous pas comment ils s'expriment concernant la sainte église romaine et le vicaire de Jésus-Christ? le programme national de la France est là; on est FRANCAIS, quand à travers les vicissitudes des âges, on demeure fidèle à cet esprit. Les pharisiens, tristes citoyens, n'osèrent-ils pas un jour dénier à Jésus-Christ le sentiment patriotique? Mais, c'étaient eux, reprend saint Ambroise, qui abdiquaient l'amour de la patrie en se faisant les envieux de Jésus. Je renvoie hardiment cette réplique à tous les détracteurs de notre civisme: les apostats de la France ce sont les ennemis de Jésus-Christ. Quoi qu'on fasse, il n'y aura jamais de national en France que ce qui est chrétien" ( Cardinal Pie, La Royauté sociale de .S. Jésus-Christ, d'après le cardinal Pie, P. Théotime de Saint-Jsut, O.M.C., Lecteur émérite en théologie, 1923, Éditions Saint-Rémi).

La patrie céleste

La patrie s'entend aussi dans le vocabulaire catholique comme le lieu où tous les élus se retrouveront après la mort. C'est le ciel promis par Notre Seigneur à Ses fidèles.

"Les dons du Saint-Esprit survivent à la mort et deviennent dans la patrie des sources de gloire et de béatitude" (Mgr Gaume)

"Non seulement les dons du Saint-Esprit sont inséparables; ils sont encore tellement permanents, qu'ils survivent même à la mort. Moyens nécessaires de sanctification dans l'exil, ils deviennent dans la patrie des sources de gloire et de béatitude" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 364).