Différences entre les versions de « Vulgate »

De Christ-Roi
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*[http://gallica.bnf.fr/notice?N=FRBNF37266532 Traduction française en forme de paraphrase par le R. P. de Carrières (1870)]
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*[http://jesusmarie.free.fr/bible_fillion.html Vulgate en latin avec la traduction française par l'abbé Louis-Claude Fillion]
*[http://gallica.bnf.fr/notice?N=FRBNF30848827 Nouveau Testament T1, traduction française par Isaac Lemaistre de Sacy (1667)]
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*[http://jesusmarie.free.fr/bible_polyglotte_vigouroux.html Vulgate, Septante, massorétique et traduction française par l'abbé Vigouroux]
*[http://gallica.bnf.fr/document?O=N106222 Nouveau Testament T2, 1667. Port-Royal]
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*[http://gallica.bnf.fr/Search?adva=1&adv=1&tri=title_sort&t_relation=%22Notice+d%27ensemble+%3A+http%3A%2F%2Fcatalogue.bnf.fr%2Fark%3A%2F12148%2Fcb37266532c%22&lang=fr Vulgate et traduction française en forme de paraphrase par le R. P. de Carrières (1870)]
*[http://gallica.bnf.fr/document?O=N73209 Les voyages de saint Jérôme. Bernard, Eugène (1833-1893), 1864.]
 
 
*[http://vulsearch.sourceforge.net/fr.html VulSearch et le projet de la Vulgate clémentine]
 
*[http://vulsearch.sourceforge.net/fr.html VulSearch et le projet de la Vulgate clémentine]
 
*[http://www.drbo.org/lvb/ Originale en latin]
 
*[http://www.drbo.org/lvb/ Originale en latin]
 
*[http://www.drbo.org ''Douay-Rheims Bible'', traduction anglaise de la vulgate]
 
*[http://www.drbo.org ''Douay-Rheims Bible'', traduction anglaise de la vulgate]
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*[http://gallica.bnf.fr/document?O=N73209 Les voyages de saint Jérôme. Bernard, Eugène (1833-1893), 1864.]

Version actuelle datée du 9 février 2011 à 07:26

Edition D.F.T. 2002

La Sainte Bible selon la Vulgate traduite en français par l'Abbé J.-B. Glaire, Nouvelle Edition, Editions D.F.T. 2002

La Sainte Bible selon la Vulgate traduite en français par l'Abbé J.-B. Glaire, Nouvelle Edition, Editions D.F.T. 2002.

C’est véritablement une grande joie pour un éditeur catholique de remettre en disponibilité une Bible d’une aussi grande valeur que celle qui est ici rééditée ! C’est aussi un événement car une telle réédition ne s’était jamais vue depuis un siècle ! C’est enfin, devant la multiplication des mauvaises bibles, une oeuvre de salut public !

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’existe plus actuellement sur le marché du livre catholique, de Bibles traduites en français (et approuvées par l’Église) à partir de la Vulgate latine de saint Jérôme, texte de nos jours bien méprisé et banni de toutes les traductions modernes de la Bible... Il faut donc commencer par rendre à la Vulgate latine ses lettres de noblesse, pour être capable ensuite d’en apprécier une traduction fidèle et rigoureuse.

Rappelons donc que c’est devant le foisonnement des versions et traductions qui menaçaient l’intégrité et la crédibilité de la sainte Écriture, que le Pape saint Damase (366-384) demanda à saint Jérôme (347-420) de reprendre, de corriger, de faire ou de refaire une traduction latine de la sainte Écriture à partir des meilleurs manuscrits grecs du Nouveau-Testament, des manuscrits hébreux et de la version grecque des Septante pour l’Ancien-Testament. Autrement dit, de restituer en latin l’Ancien et le Nouveau Testament dans leur intégrité originelle. À cette grande oeuvre qui fut celle de sa vie, saint Jérôme apporta son immense talent fait de génie littéraire, de connaissance approfondie des langues hébraïque et grecque, d’extraordinaire capacité de travail et d’un esprit de contemplation parvenu aux sommets de la vie spirituelle. Il avait à sa disposition les manuscrits hébreux les plus anciens et de précieux documents qui ont disparu depuis, et qui n’avaient pas été altérés par les falsifications introduites par les juifs qui voulaient gommer ou atténuer les prophéties qui les condamnaient très clairement. Le résultat des travaux acharnés de saint Jérôme (menés pendant plus de quinze ans à Bethléem même où il s’installa en 386) est réuni dans la version latine de la sainte Écriture désignée sous le nom de Vulgate, dont l’autorité est sans égale, d’une part parce que saint Jérôme avait reçu une mission explicite de l‘Église pour sa réalisation, et d’autre part, parce que le concile de Trente (1546) l’a déclarée authentique, c’est-à-dire ayant valeur d’original.

Aucun des manuscrits que nous possédons aujourd’hui n’a l’antiquité de ceux que suivait saint Jérôme; ils sont même, et de beaucoup, postérieurs à la Vulgate elle-même (l’hébreu massorétique — compilation et révision des anciens manuscrits — date du Xème siècle). Aucun des traducteurs contemporains ne peut jouir de cette connaissance de l’hébreu antique que saint Jérôme avait acquise à grand labeur, auprès de rabbins qui lui faisaient payer fort cher leurs leçons. Aucun critique moderne ne peut égaler le discernement surnaturel dont saint Jérôme a fait preuve pour cette oeuvre, car celui-ci, comme Père de l’Église, est un témoin privilégié de la tradition apostolique. Aucune version, si soigneuse et savante soit-elle, ne peut avoir l’autorité de la Vulgate que l’Église, garante infaillible de la Révélation divine, a déclaré « absolument exempte de toute erreur en ce qui concerne la foi et les moeurs ».

De surcroît, saint Jérôme avait une conscience scientifique proprement moderne qui lui a permis d’accomplir une oeuvre scrupuleuse, d’une parfaite authenticité, à la fidélité et à la vigueur de laquelle les historiens et les philosophes actuels rendent encore hommage quelles que soient leurs opinions religieuses.

Ce travail surhumain qu’est la Vulgate s’imposa dès lors très vite universellement dans toute l’Église. Ce fut la version de référence durant tout le Moyen-Âge. Mais vint la Renaissance...

Il fallut la Réforme Protestante pour bien évidemment se défier de la Vulgate et opérer un retour aux prétendus “textes originaux” hébreux, araméens et grecs, et opérer de nouvelles traductions faites sur ces textes. De là viennent toutes les bibles modernes actuellement disponibles qui, même chez les catholiques, rejettent comme un “écran” la Vulgate de saint Jérôme. « Voudrait-on se justifier en disant que, pour l‘Ancien Testament du moins, le texte massorétique (hébreu) que nous possédons, est le texte primitif qu’avaient sous les veux les Septante et saint Jérôme ? Mais qui ne sait que ce texte a subi plusieurs variantes, altérations et (un grand nombre d’exégètes et des Pères de l’Église le soutiennent) des interpolations ? Non. Le texte hébreu que nous possédons aujourd’hui, n’est pas, tant s’en faut, le texte authentique et primitif. D’autre part, la Vulgate a été rédigée par saint Jérôme sur le texte primitif, original hébreu qui a disparu. Pourquoi donc et de quel droit lui donner le second rang ? » (R.P. Mortara). La Vulgate est à ce titre au moins au même niveau que les Septante.

D’ailleurs, le Souverain Pontife Léon XIII, en traçant la ligne que doit suivre l’exégèse catholique, prescrit de s’en tenir de préférence au texte de la Vulgate. Si le sens est parfois obscur, on pourra l’éclaircir, en se servant des versions grecques et hébraïques actuellement disponibles. Mais c’est donc à la Vulgate qu’il faut d’abord s’en rapporter. Les versions grecques araméennes et hébraïques — que l’Église catholique est loin de mépriser mais qu’elle remet à leur juste place — doivent seulement servir d’auxiliaire.

Il faut être arrivé au XXème siècle pour finalement ne même plus trouver de Bibles traduites en français sur cette vénérable et antique Vulgate latine ! C’est pourquoi la réédition de cette Bible Glaire / Vigouroux est d’une importance capitale. Car, de surcroît, cette Bible n’est pas n’importe quelle Bible. Ce fut la dernière grande édition française et catholique de la Vulgate, la seule approuvée par le Saint-Siège et publiée sous le patronage de 55 évêques francophones qui étaient «profondément affligés de voir les protestants répandre leurs Bibles parmi les familles catholiques avec une profusion alarmante, et par ce moyen y exercer beaucoup d’influence, soit en déprimant à leurs yeux nos saintes croyances, soit en attirant les enfants de ces familles dans leurs propres écoles... (...) N’y a-t-il pas un grand avantage à substituer une version fidèle et autorisée aux traductions inexactes et dépourvues de toute approbation ecclésiastique ? »

Cette Bible avait notamment pour objectif de donner une traduction encore plus satisfaisante des Écritures que celles jusqu’alors utilisées chez les catholiques (Genoude, Sacy : ce dernier étant plus paraphraste que traducteur), et pour cela l’Abbé Glaire, comme il l’explique dans son introduction, choisit “une rigoureuse littéralité” : « La Bible conserve mieux son admirable simplicité, sa noble concision, la richesse et la vivacité de ses images... tout le charme d’un style pittoresque, qui attache le lecteur sans jamais le fatiguer». « Une littéralité qui n’autorise point la licence criminelle d’introduire dans le texte des paraphrases qu’on devrait renvoyer dans les notes, pour ne point mêler ou substituer la pensée de l’homme à la pensée de Dieu ». Ainsi, cette Bible est un des plus purs chefs-d’oeuvre de la traduction biblique. un monument de conscience, de savoir et de respect. Publiée d’abord de 1871 à 1873, elle fut dans une 3ème édition, encore bien améliorée par F. Vigouroux (1890) avec des introductions, notes complémentaires et appendices (4 volumes 15 x 23 cm). Cette édition fut approuvée par le Saint-Siège (Pie IX) “après examen fait à Rome par la Sacrée-Congrégation de l’Index”. Nous avons donc ici la version la plus achevée, la meilleure donc, de la Bible selon la Vulgate en langue française. Il n’y en a pas eu d’autres par la suite puisque dès le début du XXème siècle, ce fut l’engouement pour les traductions modernes faites sur les prétendus “textes originaux” et par des néotraducteurs qui réussirent à jeter le doute, par petites touches accumulées, sur les fondements des principaux dogmes catholiques. C’est donc cette dernière édition dans l’un de ses derniers tirages (1902) qui se trouve aujourd’hui non seulement rééditée mais entièrement recomposée en caractères très lisibles, et en un seul volume ! Et cela, c’est du jamais vu depuis un siècle ! Une Bible-référence qui doit donc se trouver dans toutes les bibliothèques !


Mgr Lefebvre

N'achetez pas n'importe quelle Bible; toute famille chrétienne devrait posséder la Vulgate, traduction latine faite par saint Jérôme au IVe siècle et canonisée par l'Eglise. Lettre ouverte aux catholiques perplexes, Chapitre XXII.


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