Franc-maçonnerie

De Christ-Roi
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La franc-maçonnerie a toujours été dénoncée par les papes comme une entreprise travaillant à la destruction du catholicisme.

La franc-maçonnerie a notamment été dénoncée par :

LA COALITION DES FAUTEURS DU MAL QUI ONT ENTREPIS DE "RUINER LA SAINTE EGLISE" (Léon XIII-Léon XIII, Humanum genus, 1884)

""A notre époque, les fauteurs du mal paraissent s'être coalisés dans un immense effort, sous l'impulsion et avec l'aide d'une Société répandue en un grand nombre de lieux et fortement organisée, la Société des francs-maçons. Ceux-ci, en effet, ne prennent plus la peine de dissimuler leurs intentions et ils rivalisent d'audace entre eux contre l'auguste majesté de Dieu. C'est publiquement, à ciel ouvert, qu'ils entreprennent de ruiner la sainte Eglise, afin d'arriver, si c'était possible, à dépouiller complètement les nations chrétiennes des bienfaits dont elles sont redevables au Sauveur Jésus Christ."

(Léon XIII, Lettre Encyclique Humanum genus, 1884.)


"LA GRANDE SECTE ANTICHRETIENNE" (Mgr Gaume)

"La Franc-Maçonnerie est à notre siècle ce qu'a été le protestantisme au seizième, ce qu'a été l'arianisme au quatrième. C'est la grande secte antichrétienne, qui résume en elle toutes les forces vives de l'impiété, du rationalisme, de la libre pensée, de la fausse science, de la fausse politique, de la fausse bienfaisance; en un mot, de toutes les erreurs modernes et révolutionnaires. La Franc-Maçonnerie, c'est l'organisation universelle de la Révolution, c'est-à-dire de l'antichristianisme.

"Depuis un siècle et demi, la Franc-Maçonnerie ourdit dans le monde entier, mais principalement en Europe, une vaste conspiration dont le but final, déjà à moitié atteint, est de détruire le règne de JESUS-CHRIST sur la terre, en renversant, d'un côté la Papauté, tant spirituelle que temporelle, et, de l'autre, la monarchie chrétienne, bras droit de la Papauté. Elle prépare ainsi directement les voies de l'Antéchrist."

( Mgr Gaume, Le dogme de l'infaillibilité, Editions Saint-Rémi, 1871, p. 387-388.)

Exemples de contre-vérités antichrétiennes déployées par la Secte gnostique

a) Existence d'un DIEU personnel, intelligent et libre, transcendant du monde. a)' L'immanence de Dieu au coeur de l'homme et du monde; athéisme ou panthéisme qui divinise le monde, la créature; confond la créature avec Dieu le Créateur; fait du monde une apparence de divinité...

b) Dieu, cause efficiente de l'homme et du monde dont il tire du néant la réalité. b)' Le monde et l'homme faits de la substance de la divinité...

c) Dieu destine l'homme à la divinisation en lui donnant par grâce sanctifiante un destin qui dépasse toujours les exigences de son être. c)' L'homme est divinisé dans sa nature. L'homme est Dieu. La mesure et la règle de toute chose, de toute vérité...

d) L'homme, ayant perdu sa divinisation primitive (péché originel), peut la recouvrer en adhérant à JESUS-CHRIST, Dieu fait homme, qui, en vertu de sa passion et de sa mort, lui rend cette divinisation. d)' l'homme tire sa divinisation de soi-même, mais JESUS-CHRIST peut lui indiquer le chemin par là où la tirer de soi-même... L'homme est de soi, un gnostique; JESUS-CHRIST, premier gnostique, est un paradigme de la divinisation de l'homme.

e) JESUS-CHRIST a institué en l'Eglise, son corps mystique, un moyen de salut pour l'homme qui, par soi-même et de soi-même, vient en état de créature et de péché. L'homme de soi, va au péché et à la ruine. e)' L'homme se sauve par soi-même et en soi en s'en remettant à l'autonomie et à la liberté de sa réalité intérieure, qui est divine. Il n'a pas besoin de l'Eglise... Du moins d'une Eglise opposée au monde...

f) Il existe nécessairement, en vertu de l'ordre établi par Dieu, deux réalités, l'une qui ne sauve pas l'homme et l'autre qui le sauve. L'homme a dans la conjoncture actuelle deux dimensions, l'une profane et naturelle, l'autre sacramentelle et surnaturelle. f)' L'Eglise n'étant pas nécessaire au salut de l'homme, il n'existe pas d'autre réalité ni d'autre dimension que celle purement humaine et celle du monde.

g) L'Eglise existe comme isntitution hors et au-dessus du monde, en vertu des mérites de JESUS-CHRIST, ainsi qu'il est nécessaire pour sauver le monde. g)' Il n'existe pas de société transcendante à l'homme lui-même et au monde.

"[...) Quiconque nie l'Eglise doit nier le Christ et par là même nier Dieu. Ce qui [...] apparaît dans la dynamique des siècles, qui opère et réalise progressivement la logique de la cité du mal (voir les deux cités, Saint Augustin.) C'est ce qui se passe à la "Réforme" qui en niant l'Eglise a préparé et ouvert la voie à la négation du Christ et de Dieu ainsi qu'au processus actuel de sécularisation." (voir laïcisme.)


(Abbé Julio Meinvielle, De la Cabbale au Progressisme, Editions Saint-Rémi, 1970, p. 34-35)

ELLE "PENETRE PARTOUT, ELLE VEUT TOUT ENVAHIR" (Mgr Gaume)

"Ce qu'on appelle la Révolution, c'est une grande et universelle révolte de la société contre Notre Seigneur JESUS-CHRIST et contre Son Eglise.

"C'est un ensemble de soit-disant principes, d'idées et de systèmes, mis en avant au siècle dernier par Voltaire, Rousseau et quelques autres impies, afin de déchristianiser la société. Voilà ce qu'est la Révolution, ni plus ni moins.

  • "C'est la guerre à l'Eglise, érigée en principe;
  • c'est la guerre à toutes les isntitutions sociales de l'Eglise, et par conséquent à la monarchie chrétienne, telle que l'Eglise l'avait donnée au monde sur les ruines du césarisme païen et de l'esclavage.

"Un révolutionnaire est donc un homme qui adopte ces principes et ces idées détestables, qui se laisse attraper par les illusions de ces systèmes comme par les dents d'un engrenage. Il peut n'être pas méchant homme, un rouge, comme on dit; mais, qu'il le sache ou non, qu'il le veuille ou qu'il ne le veuille pas, il est un révolutionnaire, un homme à principes faux, à principes anticatholiques; il est soldat de la Révolution; il est dans les camp des ennemis mortels de JESUS-CHRIST, de l'Eglise et de la foi. Certes, il n'y a pas là de quoi plaisanter, et il faut y regarder de plus près.

"Il y a des révolutionnaires dans tous les rangs de la société; il y en a beaucoup parmi les hommes d'Etat, dans les Chambres, dans les palais et jusque sur les trônes. Plus ils sont haut placés, plus ils sont dangereux.

"Que la Révolution soit ennemie acharnée du Pape, personne ne songe à le nier; c'est non-seulement évident et hautement avoué, mais de plus c'est nécessaire: la Révolution repousse le Pape et l'Eglise, comme la nuit repousse le soleil et la lumière; et réciproquement, le Pape repousse la Révolution, comme le jour repousse et combat la nuit.

"[...] Si nous ne voulons pas apostasier notre baptême, notre foi, notre DIEU; si nous voulons sauver notre âme et contribuer à sauver la France et le monde, soyons de vrais catholiques, et détestons de toutes nos forces, repoussons toutes ces idées malsaines et mortelles que la Révolution sème à pleines mains dans tous les rangs de la société.

"Elle les sème au nom de la politique, par l'organe de la plupart des gouvernements modernes, qui ont perdu la foi. Elle les sème au nom sacré de "La Loi", qu'elle fait ainsi servir au mal et à l'injustice. Elles les sème par la presse, par des milliers de journaux, par des millions de romans, de pamphlets et de mauvais livres, qui infiltrent les principes révolutionnaires dans les campagnes comme dans les villes, chez les pauvres comme chez les riches, dans les ateliers, dans les chaumières comme dans les palais et dans les académies... Elle en infecte notre jeunesse par des systèmes d'"enseignement" et d'"éducation" sans religion. Elle pénètre partout; elle veut tout envahir!

(Mgr Gaume, Le Pape est infaillible, [2], p. 209-210.)

"PARFOIS LA FRANC-MACONNERIE S'AFFUBLE DU MASQUE DE RELIGION; ELLE SE DIT CHRETIENNE!" (Mgr Gaume)

"Parfois même elle s'affluble du masque de Religion; elle dit qu'elle est chrétienne! qu'elle aime et vénère la morale de l'Evangile et qu'elle n'attaque l'Eglise et le sacerdoce que pour supprimer les abus et donner aux peuples une religion pure. C'est entre'autres le jargon des Loges maçonniques, institution essentiellement anti-catholique, et qui cache son véritable esprit sous des apparences de bienfaisance et de fraternité..."

(Mgr Gaume, Le Pape est infaillible, Editions Saint-Rémi, p. 208-210.; et voir Le dogme de l'infaillibilité, p. 388.)

Article Wikipedia

page Wikipedia consacrée à la Secte.

Historique de la F.M., texte tiré du site antifm.fr

Analyse historique de la Franc maçonnerie

INTRODUCTION

Pour beaucoup, l'anti maçonnisme est une des formes de l'antisémitisme, apparu au début du XXème siècle pendant l'Affaire Dreyfus et disparu après les horreurs de la 2nde guerre. Pour une grande majorité de français, l'antisémitisme moderne ne serait l'affaire que d'une poignée de néo nazis (je ne traiterai pas ici l'antisémitisme islamiste) et l'anti-maçonnisme n'existerait tout bonnement plus, l'organisation étant tellement méconnue du grand public qu'on ne saurait imaginer un sentiment anti maçonnique d'envergure. La vérité est toute autre, et c'est le but de ce site de le démontrer.

Prenons un extrait du livre : "La Franc maçonnerie, synagogue de Satan" d'un archevêque jésuite en 1893 : "L'Enfer a déchaîné une fois de plus les erreurs funestes du paganisme autrefois vaincu; il a appelé sous son drapeau la haine antique de la Synagogue déchue et l'audace exaspérée du peuple décide, toujours prêt à recommencer sa guerre acharnée contre le Seigneur et son Christ; il a enrôlé dans son armée toutes les passions violentes de l'humanité viciée, l'avarice, l'orgueil, l'ambition, et surtout la luxure, son appui toujours jeune, toujours vigoureux, et parmi toutes ses armes la plus tranchante et la plus redoutable. Toutes ces forces, l'Enfer les a organisées et les dirige contre l'Eglise du Christ."

Cet extrait, qui en est un parmi tant d'autres, presque caricatural d'un maçon de l'époque, est un pain béni pour la Franc maçonnerie d'aujourd'hui.

Car dénoués d'explications, ces genres d'extraits paraissent aux lecteurs contemporains comme l'oeuvre d'imbéciles dangereux, nationalistes et forcément catholiques. La pensée catholique n'étant absolument plus présente dans l'esprit du "français de l'an 2000", ces textes, sur-représentés et toujours "bien" choisis engendrent de manière naturelle un anti nationalisme primaire et un anti catholicisme secondaire. Mais ceci n'est que le cri d'alarme d'un ecclésiastique désespéré qui assiste, impuissant, à une France qui s'écroule, une France à la tradition catholique : la France.

DE LA CONTRE REVOLUTION A L’ANTI MACONNISME

Révolution et contre Révolution sont des notions dont je ne m'attarderai pas à faire le récit.

De fait, la Révolution française a scindé l'opinion publique(ou plutôt parisienne dans un premier temps) en deux, et de manière durable. Traditionalisme et Humanisme, tel est le bilan de cette scission. Au milieu de ces remous et de ces fractions nait une sorte de laboratoire, la Franc maçonnerie, qui expérimente sur une France calcinée des concepts nouveaux : humanisme, révolution, république.

Immédiatement la Franc maçonnerie rassemble les grands acteurs de la Révolution et concentre ses forces dans le but d'accaparer les piliers du pouvoir de la nouvelle "France" : l'armée, l'argent et la propagande.

L'armée constitue alors pour le peuple une intimidation, ceci ne s'étant jamais vu au niveau national sous l'Ancien Régime. Ces bons généraux qui "prophétisaient" les vertus de liberté, de paix et de fraternité...ont également pris la responsabilité des plus odieux massacres que la France ait jamais connu. Le rôle et la position de l'armée vis à vis de la Franc maçonnerie seront d'ailleurs déterminants dans la suite de l'Histoire.

L'argent, lui, du XIXème jusqu'à nos jours, prend une place capitale dans la société républicaine. Il devient synonyme de pouvoir et constitue le critère principal d'admission dans la Franc maçonnerie. Sa valeur est alors partagée avec celui qui le possède, et il contribue à une sorte de décantation de la population française dont nous connaissons actuellement bien les effets : le substrat, c'est à dire les ouvriers, les curés, les agriculteurs, "la France d'en bas", reste au fond d'un gouffre qui représente 99% des français; et la couche supérieure, la classe gouvernante, soi disant lucide et serviable, reste là où elle est depuis maintenant deux siècles, c'est à dire à la bonne place. Et là, pendant toute leur bonne vie, ils partagent le repas entre gouvernants, républicains, francs maçons, capitalistes, ou peu importe comment on peut les nommer.

Alors pourquoi s'attaquer particulièrement à la franc maçonnerie, et non pas directement aux dirigeants, qui représentent pour 99% des français une classe ennemie?

Tout simplement parce que la Franc maçonnerie, tout comme la république, "gouverne mal mais se défend bien". Les Lumières et les Humanistes ont légué à leurs descendants une astuce bien accommodante : le moule intellectuel du français moyen, qui s'adapte, dans l'esprit du progressisme, à toutes les époques.

Comment?

Par l'intermédiaire des médias, de la presse de l'école ou de toute forme de propagande; en vous convainquant que vous êtes de plus en plus riche, donc de plus en plus heureux, de plus en plus libre, en vous persuadant que le peuple fait parti de l'Etat et l'Etat du peuple, et que n'importe quel citoyen a ses chances de monter au sommet de ce qu'on croit être une pyramide : soyons honnêtes, personne n'est convaincu! Pourtant, aujourd'hui encore, malgré l'évidence des faits, quand on explique que la Franc maçonnerie est un système de corruption d'Etat, on vous dit volontiers de vous : "Ce sont des tarés, des paranos!"; quand vous avouez votre monarchisme, c'est : "Ah ah ah, un nostalgique", et enfin, évènement des plus récents (2002), le 21 avril, 82% des français s'exclamaient : "Mon Dieu, la France est envahie de fachos"!!!

...et les gouvernants ravis qui confirment les exclamations de leur "majorité populaire".

Les francs maçons peuvent effectivement se frotter les mains : 99% des français sont mécontents, 15% osent l'exprimer, personne ou presque n'y comprend quelque chose, et 82% d'entre eux votent pour un représentant assurément maçon!

C'est donc dans cet esprit de contrôle des piliers du pouvoir à savoir l'armée, l'argent et la propagande que la Franc maçonnerie s'est véritablement développée, dans un contexte révolutionnaire, un esprit humaniste et une volonté de république. Les contre révolutionnaires, les bourgeois conformistes et les intellectuels et ecclésiastiques monarchistes seront donc les seuls obstacles à la franc maçonnerie républicaine. Jusqu'en 1850, la plupart des traditionalistes, toutes classes confondues, espèrent un retour rapide à l'ordre et une restauration à une Monarchie qui ignore les révoltes passées et leurs conséquences. Cette période 1800-1850 correspond en fait à peu près à la période napoléonienne et post napoléonienne. Napoléon, grâce à son charisme, à son esprit républicain et ses institutions impériales, fera taire un moment ou intimidera la querelle révolutionnaire/contre révolutionnaire. Avec l'aide de son bras droit, Cambacérès, il aura la main mise sur la Franc Maçonnerie.

DE L’ANTI MACONNISME AU NATIONALISME

"Il y aura un gouvernement, des pouvoirs, mais tout le reste de la Nation, qu'est ce? des grains de sable. Croyez vous que la république soit définitivement acquise? Vous vous tromperiez fort. Nous sommes maîtres de le faire, et nous ne l'aurons pas, sin nous ne jetons pas sur le sol de France quelques masses de granit."

Cette déclaration de Napoléon en 1802 en dit long. Les véritables relations de la Franc maçonnerie avec le gouvernement entre 1800 et 1850 sont assez méconnues. La seule certitude est que pendant cette période, particularisée par d'étonnantes institutions et surtout par la personnalité de napoléon, va resurgir un vieux sentiment bien français, assurément patriotique, presque jacobin : le nationalisme.

La Nation à la Napoléon surprend les républicains et désoriente les monarchistes. Ces folles années napoléoniennes, qui feront briller la France de tout son éclat au point de la faire éclater avec brio ;-) développera chez bon nombre de monarchistes un sentiment national, si ce n'est nationaliste. Il restera, certes, les légitimistes, éternels monarchistes qui se préoccuperont plus de la Restauration que de l'intérêt de la France. Mais les royalistes convaincus, les royalistes de raison, verront en Napoléon un ordre nouveau, à tel pont d'engendrer chez eux une certaine réconciliation avec la république.

Mais une fois le soleil couché, ils seront vite déçus. Déçus par l'Empereur, qui en réalité a gouverné sous un magnifique manteau de supercheries, déçus par la république révolutionnaire, qui représente tout de même un trop grand écart avec leurs idées premières, déçus parla Monarchie, d'une part défendue par ce qu'on pouvait appeler, depuis lors des nostalgiques prenant la défense d'un système vieilli, et d'autre part par des libéraux envieux d'une monarchie à l'anglaise, ce qui n'est guère appréciable pour des défenseurs de la France. Et, ironie du sort, ils admirent les trois régimes à la fois. Une "génération spontanée" nationaliste ère dans une France qui multiplie les alternances de régime. Sa particularité : elle veut défendre la France mais ne sait ni comment, ni avec qui. Et c'est loin d'être la dernière fois que de grandes personnalités, à la fois fascinantes et troublantes, viendront disperser les nationalistes, qui en temps "normal" sont monarchistes par souci de stabilité. Mais ils peuvent bien vite s'éloigner de la Monarchie, si quelques "grandes gueules" viennent leur chatouiller l'esprit. Ainsi Napoléon, Boulanger, De Gaulle, Poujade et Le Pen s'afficheront à la fois nationalistes et républicains. Mais une fois passés ces séismes humains, les nationalistes se rangent bien vite derrière la Monarchie, et ceci pour les raisons qui suivent, et qui ont bien sûr un curieux rapport avec la Franc Maçonnerie...

DU NATIONALISME A LA MONARCHIE

Ce sujet, qui a été largement traité par de grands auteurs et qui caractérise la fondation d'organisations telles l'Action Française ou le Gaulois(quotidien), est aussi passionnant de nos jours tant il ressemble à notre situation actuelle. En effet, la IIIème république naissante ressemble étrangement à la Vème république mourante; mais il s'agit là d'un sujet bien trop vaste. Toujours est il que dans les deux cas, la République drogue les français avec des symboles et des concepts hypocrites : la révolution libérant le peuple, le 14 juillet, l’égalité…

Mais cette drogue, les nationalistes la rejettent.

Comme toute drogue, il y a les effets apparemment positifs pour l’utilisateur, qui relève du rêve ou du délire : ainsi le français se voit être dans un pays modèle, pays libre, où ceux qui y vivent sont plus heureux qu’ailleurs.....

Je n’en dis pas davantage, étant donné que ce stupéfiant (qui mérite bien son nom), nous le consommons quotidiennement.

Et puis il y a le dur retour à la réalité : une misère et un chômage croissants, les invasions incontrôlées…

Encore une fois, je n'en dis pas d’avantage, car cette réalité, nous la voyons quotidiennement.

Et enfin il y a les effets secondaires ; la réalité est trop dure, trop concrète peut être ; on est alors fou de rage, jusqu’à l’emprise suivante, encore conscient qu’il s’agit d’une drogue mais n’osant pas ou n’ayant pas la force de s’arrêter et de regarder la vérité en face…

Une fois de plus, je n’en dirai pas plus car ces effets, nous les subissons quotidiennement.

Comme tous les adversaires de la drogue, nous ne savons pas vraiment à qui s’en prendre.

Aux dealers ? S’attaquer aux journalistes, aux hommes politiques, aux profs est il vraiment utile ?

Non. Comme chacun le sait, il faut s’attaquer aux sources du problème ; c’est à dire les grossistes.

Et le grossiste, vous l’aurez compris, est la Franc maçonnerie. Elite de la propagande (médiatique et scolaire), elle transmet cette pensée unique à sa classe inférieure, qui la transmet à son tour, et ainsi de suite. Ainsi la pensée est diffusée, d’une façon de plus en plus simpliste, dans toute la pyramide socioculturelle. En plus, cette méthode lâche mais redoutablement efficace évite à la Franc maçonnerie tout retour de flamme.

Cette image, qui peut paraître violente et grossière tend à expliquer le rejet intégral qu’ont pu ressentir les nationalistes de l’époque, et que certains ressentent encore, face à ce vulgaire mensonge d’Etat. D’où une union qui n’aura jamais été solidaire dans les courants nationalistes, l’élite de la France réelle, basée sur un principe : l’anti maçonnisme de combat. Unis, grâce, ou plutôt à cause de la violence particulièrement aigu de cette drogue qui engendre chez certains, par contrepoids, un rejet intégral. Autrement dit un nationalisme intégral. Rejet des pots de vin, des francs maçons, de la république…la Monarchie est belle et bien de retour ! Et son ombre en fera trembler plus d’un !

« La Franc maçonnerie mène le pays à la ruine », et, pour beaucoup, aussi bien dans les années 1920 qu’aujourd’hui même, la Monarchie est le dernier espoir pour la France, car elle l’a conçue puis élevée : « Détruire la Monarchie, c’est commettre un suicide ».

Au risque d’en surprendre plus d’un, la république est étrangère à la France :

Elle vient là comme un intrus qui, lors d’une succession sans histoires, s’emparait de l’héritage qui ne lui appartient pas, et qui aurait en plus l’audace de feinter une erreur judiciaire.

La Franc maçonnerie, elle, est bien plus discrète : elle avance et agit toujours voilée, secrètement, et effectue des opérations souterraines et insoupçonnées. Comme dirait Maurras, ce sont de « Césars anonymes ».

Cette période du nationalisme français est à la fois fascinante et passionnante, mais aussi dangereuse et difficile d’approche tant la lutte anti maçonnique, au début du siècle, se confond avec la lutte antisémite.