La République, de l'illusion démocratique à la réalité totalitaire

De Christ-Roi
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"Le salut de la France ne peut être obtenu que par la reconnaissance du règne du Christ sur la nation" (Saint Pie X, Lettre à l’abbé Debout, 8 mai 1906).

Malheureusement, au "Christ-Roi de France" (saint Jeanne d'Arc), la révolution a répondu "le Christ-hors-la-loi". Les révolutionnaires ne veulent pas de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ils répètent l'erreur des Juifs disant: "On ne veut pas qu'Il règne sur nous!"

Or "de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes..... En conséquence, coopérer au rétablissement de l'ordre social, n'est-ce pas là un devoir sacré pour tout Chrétien ?" (Pie XII).

Nous savons qu’un jour la doctrine de la Royauté sociale de Notre Seigneur sera mise en pratique et si, à notre époque, elle paraît inapplicable ou peu applicable, elle doit être professée avec d’autant plus d’énergie, suivant le conseil de dom Guéranger:

"Il y a une grâce attachée à la confession pleine et entière de la vérité. Cette confession, nous dit l’Apôtre, est le salut de ceux qui la font et l’expérience démontre qu’elle est aussi le salut de ceux qui l’entendent" (Dom Guéranger, Le sens chrétien de l’histoire, Edit. Plon, p.53).

Ne nous arrêtons donc pas de confesser pleinement et entièrement la vérité, que cela soit au contraire notre tâche principale en ces temps d'apostasie, de mondialisme antichrist et de persécution cathophobe.

LE MENSONGE DE LA DEMOCRATIE

AU SERVICE DE LA SECTE

"Ils écrasent l'auteur, le vendeur & l'acheteur de tout livre contraire à leurs systèmes" (Abbé Augustin Barruel)

Voyez ce que la secte fait elle-même pour empêcher la vérité de désiller les yeux du peuple. Par-tout où les adeptes règnent, demandez ce que c'est aujourd'hui que cette liberté de penser, de parler & d'écrire [ici, encore une fois, l'Abbé Barruel est prophète! Il n'y a qu'à contempler l'ampleur aujourd'hui, dans notre société, de la pensée unique & du terrorisme intellectuel ]

"Ils écrasent l'auteur, le vendeur & l'acheteur de tout livre contraire à leurs systèmes...

Il est temps de concevoir enfin toute l'illusion de cette prétendue oppression de la pensée & du génie. Si le magistrat est dupe de ces cris, le peuple en est la victime; & c'est le peuple qu'il faut sauver de l'illusion, pour le sauver des révolutions. Celui-là est leur père, & non pas leur despote ou leur tyran, qui arrache à ces enfans tout instrument, qui peut devenir entre leurs mains, & contre eux-mêmes, le glaive de la mort.'

"Vainement le sophiste vous parle de discussions utiles. Demandez au Sénat de Rome pourquoi il se hâte de chasser du sol de la République tous ces sophistes de la Grèce, arrivés si experts dans les discussions; il vous répondra qu'on ne discute point, pour savoir si la peste est utile; qu'on se hâte d'écarter loin des peuples quiconque en est atteint, & tout ce qui peut en propager le germe. Redoutez pour ce peuple les discours, les préférences de ces vils séducteurs; mais redoutez encore plus leurs impies & séditieuses productions" (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 289-291).

La Démo(N)cratie "ne doit fonctionner qu'entre membres du même club (pour ne pas dire de la même loge). Quiconque s'en écarte est un ennemi de la démocratie" (Yves Daoudal)

27 janvier 2006

Analyse intéressante de Daoudal sur le problème de la démocratie et de l'Islam... Le Hamas, placé sur la liste noire des organisations terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne, a remporté les élections législatives en Palestine. Tout à coup c'est la panique en Israël et aux Etats-Unis, au point que Netanyahu a déjà demandé des sanctions internationales contre le gouvernement du Hamas, avant même qu'il soit constitué... Les gémissements d'inquiétude (de Villepin et Douste-Blazy, par exemple), les imprécations contre ces terroristes qui veulent détruire Israël, etc., feraient presque oublier que tous les observateurs internationaux ont souligné que ces élections étaient réellement pluralistes et se sont déroulées de façon satisfaisante.

Ainsi le Hamas arrive au pouvoir de façon parfaitement démocratique. Et que demandent les Américains, ou plutôt que veulent-ils, à toute force, y compris militaire, sinon que la démocratie s'impose au Proche Orient? Alors, pourquoi ne se félicitent-ils pas ? On retrouve ici la faille, ou plutôt le mensonge de l'idéologie gouvernant ce que l'on appelle la démocratie. Celle-ci ne doit fonctionner qu'entre membres du même club (pour ne pas dire de la même loge). Quiconque s'en écarte est un ennemi de la démocratie, et si le peuple le porte au pouvoir, c'est que le peuple s'est trompé.

Il se passe en Palestine ce qui s'est passé en Iran, puis en Afghanistan, en Irak, au Kosovo. En Palestine, les Israéliens ont soutenu le Hamas islamiste naissant pour diviser la toute puissante OLP laïque de Yasser Arafat. Mais le Hamas a pris des proportions qu'ils n'imaginaient pas. Devant cette montée en puissance, ils ont tenté de l'anéantir en tuant leur chef le cheikh Yacine (à coup de missile...). Le Hamas, notamment par son réseau d'aide sociale, a su se faire le porte-parole et le défenseur du peuple, face à un Fatah trop évidemment corrompu.

Michel Janva, article du Salon Beige: "L'islam et la démocratie"


L'ILLUSION DEMOCRATIQUE

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L'illusion du slogan maçonnique "liberté égalité fraternité"

"Un des plus célèbres kabbalistes-occultistes fut Louis-Claude de Saint Martin, dit le philosophe inconnu, qui devint, à la fin du XVIII° siècle, le chef de l'école mystique Française. On lui doit la devise "liberté égalité fraternité" comme le montre Louis Blanc dans son Histoire de la révolution, au chapitre des révolutionnaires mystiques." (Philippe Encausse, Sciences occultes, page 91).

Augustin Barruel explique comment la révolution de 1789 fut préparée et dirigée par une secte, la franc-maçonnerie et ses dérivés illuminés, rose-croix, théosophes, gnostiques et autres kabbalistes satanistes afin d'établir la république (dictatoriale) jacobine en place aujourd'hui.

Il convient donc de dénoncer ce mythe de la république comme une imposture, une mascarade et ceci d'autant plus facilement que la soit-disant république manque à ses trois principes qu'elle proclame.

La liberté

La république parle de liberté au singulier, la monarchie traditionnelle française cherche à promouvoir les liberté réelles au pluriel. Exemple: les maires étaient élus aussi avant 1789 et les libertés étaient plus grandes: c'étaient les citoyens d'une ville qui décidaient si oui ou non tel ou tel pont devait être construit. "Aujourd'hui, nous avons la faiblesse en haut et la dictature administrative à la base. La pyramide est inversée. Sous la monarchie, l'autorité est en haut et les libertés en bas" (Yves-Marie Adeline). Le Roi de France est le fondateur des historiques "libertés françaises" (au pluriel).

La liberté républicaine se révèle être une tyrannie d'un pouvoir sans borne exercé sur les individus, car au nom de la défense de la (fausse) démocratie, voilà deux siècles que l'on prêche une liberté (abstraite) et les Français en sont réduits à exiger leurS libertéS au pluriel... à commencer par la première des libertés, la sécurité.

Exemples de liberté républicaine au singulier
  • liberté de piller, de violer, d’occuper, d’imposer etc.. «les renards libres dans le poulailler libre.»
  • liberté de l'Etat républicain, prédateur rapace, de voler en réunion le peuple.
  • liberté de ridiculiser l’Eglise mais interdiction de critiquer l’islam sous peine de tribunal pour blasphème islamophobe.
  • liberté de blasphémer la religion catholique mais interdiction de critiquer l'homosexualité (affaire Vanneste)
Qu'est-ce que la liberté (au singulier)?

François Bluche écrit: «La France milieu 18ème siècle ne revendique pas encore la LIBERTE (une abstraction...; alors que les libertés au pluriel sont des réalités concrètes, recherchées, enviées, étendues)» (François Bluche, Louis XV, Collection Tempus 2003, p. 94).

Le concept maçonnique de la liberté

En fait, ce concept de liberté (au singulier) qu'a imposé la Révolution, qu'est-ce donc? François Bluche parle d' abstraction.

N'est-ce rien d'autre que la théorisation du refus (maçonnique - jacobin) de tout ce qui peut de l'extérieur, ordonner l'action de l'homme ? N'est-ce pas le rejet de toute autorité qui ne provienne pas de soi-même (l'orgueil de l'individu placé au-dessus de tout) ?

Mais il y a une autre conception de la liberté.

Le concept catholique de la liberté

Dieu a créé l'homme libre, non pas libre de faire ce qui lui plaît, mais libre d'agir en fonction d'un choix ou d'un jugement. Passer de la servitude à la liberté, c'est, pour le chrétien, être délivré du joug du maître pour passer sous l'autorité du Père, c'est-à-dire de Dieu qui est "notre Père". (...) On mesure dans tout cela, combien la conception chrétienne traditionnelle de la liberté est opposée radicalement à l'idée révolutionnaire de liberté.

L'égalité

L'égalité ne se révèle-t-elle pas elle aussi une pure abstraction contraire à la simple expérience commune de la nature?

"Certes, les êtres humains sont égaux. Mais les individus ne le sont pas. L'égalité de leurs droits est une illusion.... Le faible d'esprit et l'homme de génie ne doivent pas être égaux devant la loi." (Alexis Carrel, L'Homme, cet inconnu). Mais il est vrai qu'aujourd'hui, ce célèbre médecin français n'est guère apprécié dans le cénacle des bien-pensants politiquement corrects.

"Il est faux que l'égalité soit une loi de la nature. La nature n'a rien fait d'égal; la loi souveraine est la subordination et la dépendance" (Vauvenargues, Pensées et Maximes).

«Les institutions démocratiques réveillent et flattent la passion de l'égalité sans pouvoir jamais la satisfaire entièrement. Cette égalité complète s'échappe tous les jours des mains du peuple au moment où il croit la saisir, et fuir, comme dit Pascal, d'une fuite éternelle» (Tocqueville, De la Démocratie en Amérique I, 1835-1840)

«L'égalité entre les hommes est une règle qui ne compte que des exceptions.....» (Ernest Jaubert)

Egalité des chances, proclame-t-on, TOUT en instaurant des quotas et des critères de sélection selon l’appartenance ethnique, sexuelle, sociale, bientôt religieuse? Exemple: nomination d’un préfet «musulman» ou «issu de l’immigration» dixit Jacques Chirac. L'issu de l'immigration renvoie à un préférence étrangère... Elle est où l'égalité?

On devient candidat sur une liste parce que femme, reçu à sciences-po parce que «issu de quartiers sensibles», placé à la télé parce que membre de «minorité visible», innocenté parce que «issu de population défavorisée» etc.. Elle est où l’égalité ?

On voit donc bien que république pratique une sélection, inégalitaire, anti laïque (au profit de l'islam qui est présenté d'une façon supérieure à nos traditions chrétiennes... et ce dans les livres scolaires de nos enfants...)

La république pratique une politique raciste déjà très très grave: la discrimination positive en fonction de l'ethnie d'origine est à mon sens une sélection contre les français de souche qui appelle logiquement une destruction de la paix sociale...

Cette démoncratie au nom des très républicaines

  • liberté de piller, d'occuper, d'imposer, etc.,
  • égalité mais avec discrimination positive sarkosienne – préférence musulmane, etc.
  • et fraternité "égorgés et égorgeurs: tous frères!"

devient une dictature de plus en plus inadmissible.

Autre sujet explosif:

  • le port du voile islamique, est-ce le début d’une nouvelle guerre de religions dans cette République qui se veut si pluraliste et si consensuelle qu’elle ne sait plus comment forcer les gens à être égaux!...
  • Qu’en est-il encore de l’égalité des chances pour les personnes âgées de pouvoir sortir de chez elles sans être agressées ?
  • Qu’en est-il de l’égalité des chances pour les personnes âgées de ne pas mourir assoiffées et déshidratées (canicule 2003) ?
  • Qu’en est-il de l’égalité des chances pour les adolescents de pouvoir suivre une scolarité sans drogues, sans violences, sans propagande et terrorisme intellectuel (voir le scandale des sujets pro avortements au bac 2005)?
  • Qu’en est-il de l’égalité des chances pour les victimes de voir un jour leurs agresseurs être condamnés ?
  • Qu'en est-il des chances de nos personnes âgées de connaître dans les maisons de retraite de bonnes conditions de logement et de confort quand on nous bassine la tête sur les conditions de logement des prisonniers "français", la honte de la population "française"!
  • Qu’en est-il de l’égalité des chances pour les français de souche de ne pas être victimes d’actes impunis de racisme anti-français ? (Voir dernièrement les ratonnades anti-blancs à Paris qui ont remué le mamouth parce que les victimes étaient les enfants des professeurs marxistes).
  • Qu’en est-il de l’égalité des chances pour les citoyens français de lutter contre toutes les discriminations, même «positives» ?
  • Qu’en est-il de l’égalité des chances pour les citoyens français de n’être pas les victimes de la préférence musulmane ?
  • Qu’en est-il de l’égalité des chances pour les catholiques de ce pays de pouvoir suivre des offices religieux sans que leurs églises ne soient transformées en dépotoirs centres d’accueil pour clandestins sous mandat d’expulsion ou en scènes de simulacres de mariages homosexuels ?!
  • ... et bien d’autres cas où l’égalité des chances devrait être bien mieux assurée qu’actuellement.

Fraternité

Notre pays bat le record du monde de viols collectifs, de voitures brûlées, des sites islamistes (site tenus par les invités au Bourget du Conseil de mahométans auprès du gouvernement...)

  • Qu’en est-il de la promotion fraternelle des textes de rap anti-France vendus dans toutes les grandes surfaces (groupe anti France sniper ) ?
  • Qu’en est-il des discours fraternels d'associations islamistes, des prêches de mollah incitant chaque jour au meurtre, au djihad, applaudissent à chaque attentat ?

Cette fraternité est une illusion en l'absence de sentiment d'appartenance à un ensemble réellement commun à tous, l'appartenance à l'un ou l'autre groupe...

La république aurait soit-disant inventé l'unité du peuple français en mettant fin au morcellement juridique de l'ancien régime. Elle aurait soit-disant inventé l'unité du peuple français... Alors qu'elle a inventé la DESUNION et la DIVISION des Français !

Si la république démoncratique a inventé quelque chose, c’est bien cette désunion, cette discorde sociale, ce morcellement, cette destruction, cette opposition de plus en plus marquée entre les Français. Le taux d’abstention aux élections démocratriques est d'ailleurs un signe du désavoeu (croissant) des Français envers les institutions maçonniques de la République.

Quant au morcellement juridique, donc quant à l’égalité des français devant la justice, notons que sous notre 5ème république, les tribunaux français ne jugent pas de la même façon selon que vous êtes de telle ou telle région, voire de telle ou telle ethnie!... Une consigne du ministère de l’Intérieur aux parquets de la république demande un plus grand emprisonnement des personnes françaises de souche afin de faire diminuer statistiquement le nombre des personnes étrangères dans les prisons de la république.

Et c'est étrangement ceux qui pour défendre la civilisation refusent cette dictature (qu’on veut nous imposer) que l'on présente comme des aspirants dictateurs!... C'est çà la tolérance républicaine.

62% de Français jugent d'après les sondages qu'il y a trop d'étrangers en France... Que fait le gouvernement soit disant de droite dans ses premières mesures? Il s'interdit de renvoyer les délinquants étrangers, reprenant à son compte le vocable propagandiste d'extrême gauche intitulé fielleusement "double-peine". Il fait plus que l'extrême gauche n'aurait rêvé, et contre l'avis de la population!

Réactions? Manifestations?..... rien! Millions de votants et majorité de sondés exclus de toute décision, interdits de parole. Rien... Pas de réaction, les Français sont devant le petit écran!... Et sur chaque fronton inscrit: "Liberté, Egalité , Fraternité" !!! et mainteant laïcité!!!... Ils se moquent du peuple.

A force de n'avoir placé comme seules valeurs de notre pays ces 3 utopies qui ornent nos frontons et les discours lénifiants des philosophes du XIXe siècle, ils ont fait de la France un pays sans Histoire, un pays sans valeurs, un pays sans Religion, un pays S.D.F sans identité ni maison commune! Or, la nature a horreur du vide: en absence de valeurs, sur un terrain vierge, d'autres, venues d'ailleurs peuvent s'imposer facilement, et davantage encore dans des populations aculturées. Si notre société ne propose plus d'autres valeurs que le loft, la star académie, l'auto-repentance, l'ethnomasochisme et la soumission "pacifiste" envers l'islamo-invasion (calculée et préméditée dans les arrières-loges, ne l'oublions pas...), il est fort logique que le premier courant qui propose un discours fort rencontre l'adhésion. Un converti à la secte mahométane antichrist: "l'islam propose une discipline" ! La chose n'est pas à négliger : tous les totalitarismes ont su utiliser des franges marginales de la société grâce à cet aspect la. Ce n'est pas un hasard si les islamistes recrutent par exemple dans les populations délinquantes...

Rivarol avait bien compris comment la république, précisément avec ses principes abstraits, aboutirait au contraire de ce qu'elle se proposait...

Or, qu'est ce que cette doctrine résumée par ces mots: république, socialisme ?

"C'est la haine de toute supériorité morale; c'est le matérialisme dans la société, cependant que la Monarchie, c'est l'ordre et l'unité dans la politique. Avec la république et le socialisme, on arrive forcément à tous ces excès, à l'abolition de tous les droits et de tous les devoirs, au despotisme oligarchique, à la tyrannie des factions, à l'anarchie, au chaos" (Tocqueville). Ces paroles datent de 1858...

Démocratie, société totalitaire dont Tocqueville avait déjà décrit la possibilité dans son ouvrage De la démocratie en Amérique:

«Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils remplissent leur âme … Au dessus d’eux s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril, mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance»

Or, "lorsque les Parents s'habituent à laisser faire les enfants; Lorsque les Fils ne tiennent plus compte de leurs paroles; Lorsque les Maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter; Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne; Alors, c'est là, en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie" (Platon).

Il n’y a qu’un mot d’ordre pour en sortir; il est triple: ce n’est pas le sectaire maçonnique Liberté, Égalité, Fraternité ; c’est, avec la grâce du Saint-Esprit : « Foi, Espérance et Charité »!!! (Chateaubriand).

UN EXEMPLE DE LIBERTE D'OPINION

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La condamnation du député Vanneste par le Tribunal correctionnel de Lille pour "injure envers les homosexuels" (loi du 30 décembre 2004)

"Rude coup contre la liberté d'expression. Mercredi (25 janvier 2006), la justice a condamné pour «injures homophobes» (loi de décembre 2004) le député (UMP) Christian Vanneste. Il avait déclaré, hors de l'hémicycle, que l'homosexualité «était inférieure à l'hétérosexualité». Comment débattre, en démocratie, quand une opinion peut devenir délictueuse ?" (Ivan Rioufol, Le Figaro, 27 janvier 2006)

Qualifier d’"injure" la simple expression d'une désapprobation concernant un comportement, une pratique ou une philosophie, c'est imposer l'adhésion à une pensée unique et réprimer toute divergence avec elle. Est-ce là vraiment l’esprit démocratique?... [voir démocratie...]

L'affaire est née de la vive opposition de M. Vanneste à la loi du 30 décembre 2004, réprimant les injures et discriminations homophobes au même titre que les injures et discriminations racistes ou sexistes.

La répression se fait donc toujours aussi forte. Il devient vraiment difficile de défendre ses opinions en France.

Le député Vanneste est condamné

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Le député UMP Christian Vanneste a été condamné à 3.000 € d'amende par le tribunal correctionnel de Lille pour ses propos, jugés 'homophobes'.

Par ailleurs, trois associations de défense des droits des homosexuels se sont vues attribuer chacune 2.000 € de dommages et intérêts. Vanneste ne s'en était pourtant pas pris aux homosexuels mais aux comportements homosexuels.

Ce jugement fera certainement jurisprudence. Amis de la nature et du pays réel, de l'amour authentique, craignez donc désormais que l'on vous poursuive pour vos opinions. Nul doute désormais que la résolution pro-gay votée par le Parlement européen sera bien appliquée en France... Il va falloir maintenant poursuivre 190 députés (qui sont contre l'homoparentalité) et 12000 maires (qui sont contre le mariage homo). (Michel Janva, Le Salon Beige [1])

Homophobie : 3000 euros d'amende contre Vanneste

Le député UMP du Nord a été condamné à 3.000 euros d'amende mardi par le tribunal correctionnel de Lille qui le jugeait pour "injure envers les homosexuels". Il va faire appel de sa condamnation.

Christian Vanneste a été condamné à 3.000 euros d'amende mardi par le tribunal correctionnel de Lille, qui le jugeait pour "injure envers les homosexuels". Christian Vanneste a également été condamné à verser à chacune des trois associations plaignantes 2.000 euros de dommages et intérêts, 1.000 euros au titre du remboursement des frais engagés, et à publier un extrait du jugement dans la Voix du Nord, l'Express et Le Monde.

Lors de l'audience, le 13 décembre, le procureur de la République avait réclamé l'application de la loi, sans préciser de peine particulière. L'avocat de M. Vanneste, Me Gérald Malle, a annoncé que son client ferait appel de sa condamnation. Christian Vanneste était visé par une plainte avec constitution de partie civile de trois associations, le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg), Act-Up Paris et SOS Homophobie, qui réclamaient chacune 7.500 euros de dommages et intérêts.

L'affaire est née de la vive opposition de M. Vanneste à la loi du 30 décembre 2004, réprimant les injures et discriminations homophobes au même titre que les injures et discriminations racistes ou sexistes. Christian Vanneste avait justifié sa position dans deux interviews, déclarant notamment dans la Voix du Nord: "Je n'ai pas dit que l'homosexualité était dangereuse. J'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité".

Il avait assumé ses propos devant le tribunal, affirmant qu'il n'avait "jamais parlé d'infériorité des homosexuels", mais "d'infériorité morale et sociale du comportement homosexuel par rapport au comportement hétérosexuel qui conduit au mariage et à la procréation".

Le député était visé par une plainte avec constitution de partie civile de trois associations, le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg), Act-Up Paris et SOS Homophobie, qui réclamaient chacune 7.500. Les plaignants se sont satisfaits du jugement. "C'est ce que nous attendions, symboliquement, et nous espérons que cette condamnation aura valeur de signal en direction des homophobes", a déclaré à la presse le président de SOS Homophobie, Flannan Obé.

Source: TF1

Vanneste résiste au totalitarisme et dénonce l'homosexualité comme "une menace pour l'humanité"

L'élu UMP, poursuivi pour avoir présenté l'homosexualité comme "une menace pour l'humanité", a défendu ses propos mardi (24 janvier) à l'audience, tout en affirmant ne pas être homophobe : "je n'incrimine pas les personnes, je conteste le comportement".

Le député UMP du Nord Christian Vanneste, jugé mardi par le tribunal correctionnel de Lille pour "injure" envers les homosexuels, a assumé ses propos dépeignant l'homosexualité comme "une menace pour l'humanité". Visé par une plainte de SOS Homophobie, du Syndicat national des entreprises gays et d'Act Up Paris après des propos qu'il avait tenus dans deux journaux régionaux, Christian Vanneste s'est défendu d'être homophobe, tout en insistant sur "l'infériorité" de l'homosexualité par rapport à l'hétérosexualité. Le procureur de la République Laurent de Caigny a demandé dans son réquisitoire au tribunal d'"appliquer la loi" à son encontre, sans toutefois préciser la peine qu'il souhaitait. L'élu risque six mois d'emprisonnement et 22.500 euros d'amende. Les associations plaignantes réclament 7.500 euros de dommages-intérêts chacune.

"Je n'ai jamais parlé d'infériorité des homosexuels, je n'ai parlé que d'infériorité morale et sociale du comportement homosexuel par rapport au comportement hétérosexuel, qui conduit au mariage et à la procréation", a-t-il répété à l'audience. Toute la défense du député se base sur une distinction qu'il a résumée ainsi : "je n'incrimine pas les personnes, je conteste le comportement". "Je suis le premier à dire qu'il faut protéger les homosexuels contre les discriminations. Mais comme toutes les personnes !", a-t-il affirmé. "J'ai aussi le droit d'avoir une opinion sur ce débat philosophique (...)

Source TF1

Christian Vanneste "prend les Français à témoin"

La condamnation d’un parlementaire pour un délit d’opinion relève évidemment d’une profonde remise en cause de la démocratie.

D’abord parce que, même après le vote d’une loi, un représentant du peuple doit pouvoir expliquer pourquoi il s’y est opposé. Il n’ y a pas de délit à effet rétroactif !

Ensuite, parce que la déclaration des droits de l’Homme et la convention européenne protègent la liberté d’expression.

Enfin, parce qu’une décision de l’autorité judiciaire à l’encontre d’un parlementaire en matière d’opinion exerce une pression sur le pouvoir législatif qui porte atteinte à sa liberté de débattre.

La loi votée en décembre 2004 était une telle menace à l’encontre de la liberté d’opinion que le Ministre de la Justice de l’époque, M. Perben, avait déclaré le 7 mars 2004 à l’Assemblée Nationale : « ce dispositif ne remet aucunement en cause la liberté d’expression ni la possibilité pour celles ou ceux qui sont légitimement impliqués dans les débats sur les valeurs de contrinuer à exprimer ce qu’ils pensent sur les modes de vie, les orientations sexuelles ou sur tout autre sujet. »

M. Clément, alors rapporteur du projet de loi et aujourd’hui Ministre de la Justice précisait le même jour : «  la liberté d’organiser des débats de société, sur l’homoparentalité par exemple est indispensable dans une société qui veut préserver la liberté d’expression. »

Il est donc aujourd’hui plus grave d’exprimer une opinion qui échappe au politiquement correct imposé par je ne sais qui, que d’agresser l’archiprêtre de Notre Dame de Paris au cours d’une parodie de mariage homosexuel dans l’enceinte de la cathédrale. Ces faits de violence extrêmement graves, à l’encontre d’une personne, ont été classés sans suite, comme M. Clément l’a indiqué lors d’une réponse à une question du député Claude Goasguen.

Il est aujourd’hui interdit sous peine de poursuite à tous [sic] citoyen d’exprimer un jugement négatif à l’encontre du comportement homosexuel. Cela signifie que ni un chrétien, ni un juif, ni un musulman ne peuvent exprimer la conviction qui est celle qui découle de leur foi sur cette question.

Seul un humoriste a peut-être encore ce droit. Qu’un discours politique soit moins libre qu’un sketch montre à quel niveau sombre la démocratie dans notre pays.

Christian VANNESTE

UN EXEMPLE DE LIBERTE DE PENSER

Aujourd'hui en France en 2006, considérer que la France est une royauté avec une apparente vacance du trône frappe toute association de NULLITE et entraîne sa DISSOLUTION au motif que cette pensée "porte atteinte à la forme républicaine du gouvernement"! (arrêt de la cour d’appel de Pau du 23 janvier 2006).

C'est ce qu'ils appellent la "liberté de penser"..., et le "droit d'association"...

La "justice" républicaine interdit de penser que la France est une royauté au motif que cette pensée "porte atteinte à la forme républicaine du gouvernement!"

L’arrêt de la cour d’appel de Pau du 23 janvier 2006, page 7, confirme le jugement du Tribunal de Grande Instance de Bayonne du 17 mars 2003 et juge que :

considérer «que la France est une royauté (…) porte atteinte à la forme républicaine du gouvernement». 

A cause de cette pensée, l’association de juristes qu'une justiciable et citoyenne avait fondée avec son époux en octobre 2001, est DISSOUTE, EXPULSEE, et la justice lui INTERDIT de rencontrer son MARI, seul membre avec elle de l’association de juristes!

Violations inouïes des droits de l'homme, dont la "liberté de penser" était le socle; violation de la vie privée et familiale! Ce qui prouve une fois de plus, que la prétendue liberté de penser n'existe qu' AU SERVICE de la Secte et qu'elle n'existe pas pour tout ce qui, de près ou de loin, risque de lui porter atteinte.

Adieu les dénominations de : Couscous Royal, Place et Rue Royale, Hôtel Royal..... Ces adjectifs porte atteinte à la forme républicaine du gouvernement !!!!!

L'éditeur juridique DALLOZ a donc porté atteinte à la forme républicaine du gouvernement jusqu'en 2004

En effet, l'éditeur juridique par une lettre de François Baraton du 17 mars 2004 confirme que jusqu'en 2004, les lois en France étaient promulguées par le "Roi".

Texte de la lettre:

DALLOZ

                                                           Paris le 17 mars 2004

Monsieur,

Votre lettre du 9 mars dernier appelle de notre part les réponses suivantes:

1°) Le texte de l'article 1er du Code civil était, jusqu'à l'ordonnance n° 2004-164 du 20 février 2004, d'origine. Cependant, la dernière édition officielle du Code civil, que Dalloz reproduit dans ses éditions de l'ouvrage, est du 30 août 1816. C'est ce qui explique la mention du Roi et du Royaume.

2°) L'article 1er n'a jamais, avant l'ordonnance du 20 février 2004, été modifié expressément. Aucune disposition n'a jamais prescrit de remplacer dans l'ensemble des codes, lois ou décrets, le mot "Roi" par les mots "Président de la République". Dans ces conditions, le parti que nous avons pris de faire figurer entre crochets et en italique le texte qu'il convient de lire à côté du texte originel nous paraît être la méthode la plus respectueuse à la fois de la lettre des textes et de leur esprit. Comparez, d'ailleurs, l'article 2045, où "Roi" devient "Premier ministre", compte tenu de l'arrêt du Conseil d'Etat rapporté en note 5.

3°) L'ordonnance du 20 février 2004 a réécrit l'article 1er du Code civil d'abord pour le moderniser, mais surtout pour modifier les règles d'entrée en vigueur des lois et régler le mode de publication et d'entrée en vigueur des actes administratifs. Sur cette question, vous pouvez vous reporter au commentaire de l'ordonnance paru à la Semaine juridique (JCP) n° 11 du 10 mars 2004, p. 433.

Espérant avoir répondu à vos attentes, je vous prie de croire, monsieur, à l'assurance de mes sentiments distingués.


                                                François Baraton
                                                Conseiller de la rédaction

LA REALITE TOTALITAIRE

Le laïcisme, une religion d'Etat

Un nouvelle religion d'Etat: la "théocratie gnostique de droit occulte" (Rémi Fontaine)

La mainmise totalitaire de l’Etat sur l’instruction scolaire (Abbé Laurent Ramé)

"La mainmise totalitaire de l’Etat sur l’instruction scolaire s’est nécessairement étendue à l’éducation elle-même. L’instruction des jeunes est en effet inséparable de leur éducation ; elle dépasse le stade purement spéculatif, car c’est la vie entière et l’ensemble des facultés de l’enfant – affection, volonté – qui sont aussi intéressés par l’enseignement. Il devenait donc logique de changer l’attribution du Ministère de l’Instruction Publique en l’appelant désormais Ministère de l’Education Nationale, ce à l’initiative d’Anatole de Monzie en 1932. (Vous dites : Ecole ? La France répond : Liberté d’Isabelle Mourral aux NEL p.45)

"Par le moyen très puissant de l’Ecole Publique, l’Etat peut alors couler les intelligences des jeunes « dans un moule unifié, laïc » (Professeur Jérôme Lejeune cité dans: L'Ecole que faire ? d’Yves Rousselot et Anne Despaigne, Diffusion Téqui, p.68), exercer son influence sur le comportement des générations futures et ainsi s’emparer de la jeunesse pour « lui ôter son existence absolue, pour lui donner une existence relative et transporter le moi dans l’unité commune. » (Jean-Jacques Rousseau cité dans La conjuration antichrétienne de Mgr Delassus p. 555) Jules Ferry pouvait donc promettre que par l’institution de l’Ecole publique il formera les électeurs, tandis que les députés légifèreront. Le fondateur de la Ligue Française de l’enseignement et de l’éducation permanente, Jean Macé déclarait en 1866 : « Nous avons à faire non de la pédagogie mais de la propagande républicaine » (Cité dans Le Sel de la terre n°14 p. 148). C’est dans cette même perspective que de nos jours l’Education Nationale s’efforce de transformer l’Ecole en un « lieu de socialisation » où « l’enseignement non cognitif » a la primauté. Ainsi s’impose l’apprentissage à la citoyenneté au moyen de « programmes éducatifs diffusés par les médias pour mieux contribuer à neutraliser la transmission familiale des préjugés », conformément au bon vouloir de l’Unesco (Cf. Le Spectacle du Monde n°471 septembre 2001 p.46) ; car « il existe un père de famille qui comprend tous les enfants, c’est l’Etat» (Jules Ferry cité dans La conjuration antichrétienne p. 554). Voilà donc que se vérifie le grand principe préconisé par Danton : « Les enfants appartiennent à la République, avant d’appartenir à leurs parents » (L’Ecole que faire ? p. 37.)

L’Etat portera encore davantage atteinte à l’autorité des parents en leur refusant la pleine liberté d’éduquer leur progéniture. En effet le principe selon lequel : « A l’école publique, fonds publics. A l’école privée, fonds privés », fait que les parents sont privés du droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. C’est donc au prix de lourdes dépenses que nombre de parents, généralement peu aisés, inscrivent leurs enfants dans une école de leur choix. Le libre et plein exercice de l’autorité parentale est ainsi pénalisé. Cette injustice est d’autant plus caractérisée que ces parents qui payent déjà au prix fort la scolarité de leurs enfants, doivent encore contribuer par l’impôt à l’entretien et au fonctionnement des écoles publiques....." (Abbé Laurent Ramé, Document Civitas-Institut)

L'origine maçonnique de la devise de la république: "bâtir des temples à l'égalité & à la liberté"

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            Liberté Egalité et Fraternité ou la mort... Tout un programme...

Sous des devants de bons sentiments et d'une vague morale humaniste (liberté égalité fraternité; Droits de l'Homme) la république maçonnique n'aboutit-elle pas en réalité à son contraire: la mort?

Le «ternaire sacré»: Liberté, égalité, fraternité, doit dominer le monde. (Source: [2])


Tablier maçonnique du XVIII° siècle - B.N. Section maçonnique.JPG

Tablier maçonnique du XVIII° siècle, B.N. Section maçonnique


Le grade maçonnique où le voile se déchire: celui de Kadosch ou l'homme régénéré

Je cite un passage des Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme (1798) de l'Abbé Augustin Barruel, passage qui indique l'origine maçonnique de la devise républicaine quant à la la liberté & à l'égalité:

"C'était à ce grade qu'avait été admis l'adepte dont j'ai parlé plus haut. Je ne suis pas surpris de l'état d'épuisement auquel il se trouvait réduit par les épreuves qu'il venait de subir. Quelques adeptes du même grade m'ont appris qu'il n'est point de ressources dans les moyens physiques, dans les jeux des machines, pour effrayer un homme, point de spectres affreux, point de terreurs, dont on n'emploie les ressources pour éprouver la confiance de l'aspirant. M. Montjoie nous parle d'une échelle à laquelle on fit monter le duc d'Orléans, & dont on l'obligea de se précipiter. Si c'est là que son épreuve fut réduite, il est à croire qu'il fut bien ménagé. Qu'on imagine un profond souterrain, un véritable abyme, d'où s'élève une espèce de tour fort étroite jusqu'au comble des loges. C'est au fond de cet abyme qu'est conduit l'initié, à travers des souterrains où tout respire la terreur. Là, il est enfermé, lié & garotté. Abandonné à cet état, il se sent élevé par des machines qui font un bruit affreux. Il monte lentement, suspendu dans cet abyme ténébreux; il monte quelquefois des heures entières, retombe tout-à- coup, comme s'il n'était plus soutenu par ses liens... Cette description ne rend que bien imparfaitement une partie des épreuves dont nous parlent des hommes qui les ont subies eux-mêmes. Ils ajoutent qu'il leur est impossible d'en faire une excate description; que leur esprit se perd; qu'ils cessent quelquefois de savoir où ils sont; qu'il leur faut des breuvages, & que souvent on leur en donne qui ajoutent à leurs forces épuisées, sans ajouter à leur pouvoir de réflechir; ou plutôt qui n'ajoutent à leurs forces que pour ranimer tantôt le sentiment de la terreur, tantôt celui de la fureur".

"Par bien des circonstances qu'ils disent de ce grade, j'aurais cru qu'il appartenait à l'Illuminisme; mais le fond en est encore pris de l'allégorie maçonnique. Il faut encore ici renouveler l'épreuve du grade où l'initié se change en assassin; mais le Maître des Frères à venger n'est plus Hiram; c'est Molay, le Grand maître des Templiers; & celui qu'il faut tuer, c'est un Roi, c'est Philippe le Bel, sous qui l'ordre des Chevaliers du Temple fut détruit. (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. II, p. 318-319).

"Au moment où l'adepte sort de l'antre, portant la tête de ce Roi, il s'écrie Nékom, je l'ai tué. Après l'atroce épreuve, on l'admet au serment. Je sais d'un des adpetes qu'à cet instant il avait devant lui un des Chevaliers Kadosch, tenant un pistolet, & faisant signe de le tuer s'il refusait de prononcer ce serment... Ce même adepte interrogé s'il croyait que la menace fût sérieuse, répondit: 'Je ne l'assurais pas, mais je le craindrais bien'" (Augustin Barruel, ibid., t. II, p. 319-320).

"Enfin le voile se déchire, l'adepte apprend que jusqu'alors la vérité ne lui a été manifesté qu'à demi; que cette liberté & cette égalité dont on lui avait donné le mot dès son entrée dans la Maçonnerie, consistent à ne reconnaître aucun supérieur sur la terre; à ne voir dans les Rois & les Pontifes que des hommes égaux à tous les autres, & qui n'ont d'autres droits sur le trône ou auprès de l'autel que celui qu'il plaît au peuple de leur donner, que ce même peuple peut leur ôter quand bon lui semblera...

"On lui dit encore que depuis trop long-temps les Princes & les Prêtres abusent de la bonté, de la simplicité de ce peuple; que le dernier devoir d'un Maçon, pour bâtir des temples à l'égalité & à la liberté, est de chercher à délivrer la terre de ce double fléau, en détruisant tous les autels que la crédulité & la supersitition ont élevés; tous les trônes, où l'on ne voit que des tyrans régner sur des esclaves.

Précision de taille, l'Abbé Barruel indique: "Je n'ai point pris ces connaissances du grade des Kadosch simplement dans les livres de M. Montjoie ou de M. le Franc, je les tiens des initiés eux-mêmes..." (Augustin Barruel, ibid., t. II, p. 320-321).

Louis-Claude de Saint-Martin, un occultiste inventeur de la devise de la République 'française': Liberté, Egalité, Fraternité"

Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803).JPG

Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803) sur wikipedia

Louis-Claude de Saint-Martin dit "Le Philosophe Inconnu" fut appelé ainsi au début de sa carrière "spirituelle". On le nomma "Le Théosophe d'Amboise" du nom de la ville où il naquit en 1743. Il fut un membre actif de la Franc-Maçonnerie (martinisme). Plus tard, il aida Martinez de Pasqually dans l'organisation d'un système de Hauts Grades Maçonniques. Le but de ce système était d'attirer ceux qui étaient intéressés par des activités spirituelles et théurgiques, en restant dans le cadre de la Maçonnerie. Saint-Martin reçut les plus hauts degrés et représenta les Loges françaises dans plusieurs convents, parfois en association avec le Comte de Saint-Germain.

Saint-Martin prit une part active dans la préparation de la Révolution Française (biographie), car il considérait qu'un changement dans la structure du gouvernement de la France était une nécessité..... Saint-Martin Saint-Martin reste connu pour avoir décrit le principe bien connu du gouvernement démocratique: Liberté, Egalité, Fraternité, qui reste encore aujourd'hui la devise de la France (biographie).

"Liberté, Egalité, Fraternité ou la mort" dans les textes des idéologues Révolutionnaires

Ecraser le négociantisme, les commerçans fripons, marchands, Nobles & Eglise (Robespierre)

"Bientôt les adeptes Buissart, Robespierre & les deux Julien, ont écrit qu'il était venu le temps de TUER l'aristocratie mercantile, comme celle des nobles. Ils ont dit dans leurs confidences, ainsi que Weishaupt dans ses mystères, qu'il fallait écraser le négociantisme; que là où il y avait beaucoup de gros commerçans, il y avait beaucoup de fripons, & que la liberté ne pouvait y établir son empire... ; (Voy. les pièces trouvées chez Robespierre, imprimées par ordre de la Convention, N° 43, 75, 89, 107, &c.) & les spoliations, les réquisitions ont dépouillé les bourgeois, les marchands, comme les Nobles & l'Eglise. Et ce ne sont pas là les derniers coups que la secte médite contre toute propriété, pour écraser enfin toute société...

"Sous les Pentarques mêmes, lisons les adresses qu'elle prépare au peuple, & que les adeptes Drouet, Baboeuf & Lagnelot se disposent à maintenir" (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 172).

"Nous prétendons désormais vivre & mourir comme nous sommes nés. Nous voulons l'égalité ou la mort!" (Baboeuf)

"Peuple de France, pendant quinze siècles tu as vécu esclave, & par conséquent malheureux. Depuis six années tu respires à peine dans l'attente de l'indépendance, du bonheur & de l'égalité. Toujours & par-tout on berça les hommes de belles paroles; jamais & nulle part ils n'ont obtenu la chose avec le mot. De temps immémorial on nous répète avec hypocrisie, les hommes sont égaux; de temps immémorial la plus monstrueuse inégalité pèse insolemment sur le genre humain. Depuis qu'il y a des sociétés civiles, le plus bel apanage de l'homme est sans contredit reconnu, mais n'a pu encore se réaliser une seule fois... Eh bien! nous prétendons désormais vivre & mourir comme nous sommes nés. NOUS VOULONS l'EGALITE OU LA MORT!

"Voilà ce qu'il nous faut; & nous l'aurons cette égalité réelle, n'importe à quel prix...

"Malheur à ceux que nous rencontrerons entre elle & nous! Malheur à qui ferait résistance à un voeu prononcé!..." (Baboeuf, Extrait de l'Adresse au Peuple Français, trouvée dans les papiers de Baboeuf, cité in Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 172-174).

"La Révolution française n'est que l'avant-courrière d'une révolution bien plus grande, bien plus solennelle, & qui sera la dernière" (Baboeuf)

LA REVOLUTION FRANCAISE N'EST QUE L'AVANT-COURRIERE D'UNE REVOLUTION BIEN PLUS GRANDE, BIEN PLUS SOLENNELLE, & QUI SERA LA DERNIERE... (Baboeuf cité in Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 174).

L'abbé Barruel ajoute: "Pour tenir les Nations en garde, montrons-leur encore dans le dernier caractère de cette Révolution, ce qui les menace toutes sans exception, des mêmes malheurs qu'elle a fait éprouver à la France. Car la Secte l'a dit dans ses mystères: ce n'est pas à un peuple que ses projets se bornent: ils les embrassent tous. J'interrogerai donc encore les faits, & nous verrons s'ils ne nous disent pas tout ce qu'a dit le code de la Secte, sur l'étendue & l'universalité de ses conspirations" (Baboeuf cité in Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 182).

Universalité des succès de la Secte expliquée par l'universalité de ses complots

"De tous les phénomènes de la Révolution Française, le plus étonnant sans doute, & malheureusement aussi le plus incontestable, c'est la rapidité des conquêtes qui en ont déjà fait la Révolution d'une si grande partie de l'Europe, qui menacent d'en faire la REVOLUTION DE L'UNIVERS. C'est la facilité avec laquelle ses Armées ont arboré son drapeau tricolore, & planté l'arbre de son égalité & de la liberté désorganisatrice, dans la Savoie & la Belgique, en Hollande & aux rives du Rhin, en Suisse & au-delà des Alpes du Piemont, du Milanais, & jusqu'à Padoue même..." (Baboeuf cité in Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, pp. 183 & suiv.).

"Périssent s'il le faut tous les arts, pourvu qu'il nous reste l'égalité réelle" (Baboeuf)

"Ce qu'il nous faut de plus que l'égalité des droits? Il ne nous faut pas seulement cette égalité transcrite dans la Déclaration des droits de l'homme & du citoyen; nous la voulons au milieu de nous, sous le toit de nos maisons. Nous consentons à tout pour elle, à faire table rase pour nous en tenir à elle seule. Périssent s'il le faut tous les arts, pourvu qu'il nous reste l'égalité réelle! ..." (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 174).

L'Abbé Barruel poursuit un peu plus loin par cette interrogation: "Nous nous flattons encore que nos sciences éloigneront ces temps de barbarie, cette époque des hommes réduits à errer nomades, sans lois & sans magistrats; mais nos sciences mêmes, nous l'avons vu dans les mystères, sont-elles pour la Secte autre chose que le principe de nos malheurs & du prétendu esclavage de nos sociétés? (Voy. Grade du Régent Illuminé). Et si les faits ne parlent pas encore asez haut, si tant de monumens des arts abymés dans un instant, ne disent pas encore assez clairement ce que sont pour le Jacobin toutes les productions du génie; s'il est encore un reste de pudeur ou d'apparente vénération pour les Pères des Lettres, gardons-nous bien de croire que les adeptes aient réellement rougi de leurs Vandales-Carmagnoles. Et le feu, & la hache n'ont fait que hâter les "progrès" dont ils s'applaudissent. Baboeuf n'est pas le seul à dire: "Périssent, s'il le faut, tous les arts, pourvu qu'il reste l'égalité réelle..." (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 176-177).

L'Egalité.... ou la mort

"OUI A LA COMMUNAUTE DES BIENS! Plus de propriété individuelle" (Baboeuf)

"Législateurs & gouvernans... propriétaires riches & sans entrailles, en vain essayez-vous de neutraliser notre sainte entreprise, en disant: "Ils ne font que reproduire cette loi agraire, demandée déjà plusieurs fois avant eux".

"Calomniateurs! taisez-vous à votre tour; & dans le silence de la coalition, écoutez nos prétentions, dictées par la nature [ce qui est évidemment un mensonge...] & posées sur la justice...

"La loi agraire, en le partage des terres, fut le voeu irréalisable de quelques soldats sans principes, de quelques peuplades mues par leur intérêt plutôt que par 'la Raison'. Nous tendons à quelque chose de plus sublime, de plus équitable. OUI A LA COMMUNAUTE DES BIENS! Plus de propriété individuelle des terres; la terre n'est à personne. Nous réclamons, nous voulons la jouissance communale des biens de la terre: les fruits sont à tout le monde..." (Baboeuf cité in Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 174-175).

"Qu'il ne soit plus d'autre différence parmi les hommes que celle de l'âge & du sexe" (Baboeuf)

"Disparaissez enfin, révoltantes définitions de riches & de pauvres, de grands & de petits, de maîtres & de valets, de gouvernans & de gouvernés! Qu'il ne soit plus d'autre différence parmi les hommes que celle de l'âge & du sexe..." (Baboeuf, Extraits de picèes trouvées chez Baboeuf, imprimées par ordre de l'Assemblée, cité in Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 175).

On peut dors & déjà constaté que le révolutionnaire Baboeuf a été dépassé aujourd'hui par les ténébreuses revendications d' égalité y compris dans l' âge (jeunisme) & dans le sexe ("féminisme")!...

L'Abbé Barruel indique: "Sans doute ils ont parlé trop tôt, les auteurs de cette adresse; mais qui ne voit au moins qu'ils ont parlé comme le Hiérophante illuminé, l'Homme-Roi de Weishaupt?..." (Augustin Barruel, ibid., t. V, p. 175).

Que le monde périsse, plutôt que de sacrifier mes principes d'égalité... (Condorcet)

"[...] Ce n'est point de Robespierre, c'est du lycée d'Holbach que Condorcet apprit à s'écrier en pleine Assemblée législative: "Que le monde périsse, plutôt que de sacrifier mes principes d'égalité... " (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 165).


CONCLUSION

  • la démocratie actuelle n'est pas la démocratie
  • leur "liberté de penser" n'est pas la liberté de penser
  • leur "liberté d'association" n'est pas la liberté d'association
  • la démocratie actuelle se moque du peuple, elle veut l'égalité ou la mort
  • la démocratie actuelle est une théocratie de droit occulte maçonnique
  • nous devons donc enlever les Français à cette propagande tyrannique qui se manifeste partout et toujours dans les medias, à l'école et dans le travail.

Le Christ-Roi de France, la Révolution, hors-la-loi. Voilà le programme de Renaissance et de Restauration que la France doit adopter si elle veut survivre au piège mortel tendu par la Secte.