Le Bien n’a pratiquement pas de réponse

De Christ-Roi
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«Le Bien n’a pratiquement pas de réponse».

L’Eglise catholique répond: «Ainsi arriva-t-il que le Père céleste,

  • «Père des miséricordes et Dieu de toute consolation» (II Co., 1, 3),
  • après l’avoir annoncé et promis, avant la Loi et du temps de la Loi, à beaucoup de saints Pères (Gn., 49, 10, 18), envoya aux hommes, quand vint la bienheureuse «plénitude des temps» (Ep., 1, 10 ; Ga., 4, 4), le Christ Jésus, son Fils, pour racheter les Juifs sujets de la Loi, pour «faire aussi atteindre la justice aux païens qui ne la cherchaient pas» (Ro., 9, 30) et pour que tous «reçussent la qualité de fils adoptifs» (Ga., 4, 5).
  • C’est lui que «Dieu a établi victime propitiatoire en son sang, moyennant la foi, pour nos péchés» (Ro 3, 25),
  • «non seulement pour les nôtres, mais pour ceux du monde entier» (I Jo., 2, 2).

Mais bien que lui «soit mort pour tous» (II Co., 5, 15), tous cependant n’éprouvent pas le bienfait de sa mort, mais ceux-là seulement auxquels le mérite de sa Passion est communiqué. Car de même que les hommes ne naîtraient pas dans l’injustice s’ils ne naissaient de la descendance corporelle d’Adam, descendance qui leur fait contracter, par lui, lorsqu’ils sont conçus, l’injustice personnelle, de même ils ne seraient jamais justifiés s’ils ne naissaient pas dans le Christ d’une naissance nouvelle où leur est accordée, par le mérite de sa Passion, la grâce qui les fait justes.

  • Pour ce bienfait, l’apôtre nous exhorte à «rendre grâces continuellement au Père qui nous a rendus dignes d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière» (Col., I, 12) et «qui nous a arrachés à la puissance des ténèbres et transférés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption et la rémission des péchés» (Col., I, 13-14; concile de Trente, VIème session, Décret sur la justification, ch. 2 et 3).