Le bien commun des Français sous l'Ancienne France

De Christ-Roi
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La monarchie, bien commun des Français

Pour Aristote, il y avait des bons et des mauvais régimes politiques : étaient mauvais la démocratie, la tyrannie, l’oligarchie. Etaient bons l’aristocratie selon la loi naturelle et la royauté constitutionnelle. Pour Homère la royauté était le meilleur régime.

Selon Aristote, la fin de l’homme c’est le Bonheur qui s’obtient quand nous sommes vertueux (c’est à dire une habitude dans le Bien). La fin de la Politique c’est le bonheur de l’homme. Quand l’homme agit selon la justice, il obtient le bonheur. Il est pleinement humain quand exerce une activité conforme à la vertu et la vertu excellente c’est la justice par laquelle l’homme sert le bien commun. Le bien commun fait sortir l’homme de sa subjectivité.

Voici ce qu'écrit Pierre Gaxotte dans La Révolution française, Nouvelle édition établie par Jean Tulard, Éditions Complexe, Bruxelles 1988, p. 5:

…Le Roi construit des routes, trace des canaux, creuse des ports, endigue des rivières, ouvre des écoles,c rée des hôpitaux, protège des Universités et des Académies. Monuments de gloire et d'utilité le proclament à l'envi père de la patrie et bienfaiteur public.

Quand les vieux auteurs parlent de lui, ils paraissent saisis d'une dévotion surnaturelle. Il est, disent-ils, le premier des Rois. Aucun souverain ne peut lui être comparé, ni pour l'ancienneté de sa couronne, ni pour l'éclat de son trône, ni pour l'étendue et la sainteté de son pouvoir… On disait couramment en Europe que le Français était "ivre d'amour pour son Roi".

Le maréchal Marmont, né quinze ans avant la révolution, raconte dans un passage célèbre de ses Mémoires, quel prestige avait encore Louis XVI dans les derniers jours de la monarchie: "Le mot de roi avait alors une magie, une puissance que rien n'avait altérées. Dans les cœurs droits et purs, cet amour devenait une espèce de culte". Et cet ambassadeur vénitien du XVIe siècle: "Le royaume de France a toujours été reconnu, par un consentement unanime des peuples, pour le premier et le plus excellent royaume de la Chrétienté, tant par sa dignité et sa puissance que par l'autorité absolue de celui qui le gouverne"…

Quelques citations

« Il importe de sauver le bien commun pour lequel le roi est né » (Louis XIV).

« Nous devons considérer le bien de nos sujets, bien plus que le nôtre propre. Ce n’est que pour leurs propres avantages que nous devons leur donner des lois ; et ce pouvoir que nous avons sur eux ne nous doit servir qu’à travailler plus efficacement à leur bonheur » (Louis XIV, Instructions ou mémoires rédigés pour l’instruction du Dauphin).

« Je ne vois donc pas mon fils par quelle raison des rois de France, rois héréditaires et qui peuvent se vanter qu’il n’y a aujourd’hui dans le monde, sans exception, ni meilleure maison que la leur, ni monarchie aussi ancienne, ni puissance plus grande, ni autorité plus absolue, seraient inférieurs à ces princes électifs » (Louis XIV, Instructions ou Mémoires rédigés pour la formation du Dauphin).

Ces années du Grand Siècle "font le moment où notre pays atteint son plus haut niveau de civilisation" (François Bluche, Louis XIV, Fayard, Saint-Amand-Montrond 2002, p. 113).

"Non, il faut le rappeler énergiquement dans ces temps d'anarchie sociale et intelelctuelle où chacun se pose en docteur et en législateur... On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l'a bâtie, on n'édifiera pas la société si l'Eglise n'en jette les bases et n'en dirige les travaux; non, la civilisation n'est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est; c'est la civilisation chrétienne, c'est la CITE CATHOLIQUE. Il ne s'agit que de l'instaurer et la restaurer sur ses fondements naturels et divins contre els attaques toujours renaissantes de l'utopie malsaine, de la révolte et de l'impiété: OMNIA INSTAURARE IN CHRISTO" (Saint Pie X, Lettre sur le Sillon, cité in Jean ousset, Pour qu'Il règne, Niort 1998, p. 3).

"Un roi absolu ne peut vouloir que la grandeur et la prospérité de son Etat parce qu’elle est la sienne propre, parce que tout père de famille veut le bien de sa maison. Un roi absolu peut se tromper sur le choix des moyens, mais il n’est pas dans sa nature qu’il veuille le mal de son royaume" (Voltaire, Siècle de louis XIV)...

--Phil 18 avr 2005 à 13:20 (EDT)