Différences entre les versions de « Luther »

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Version du 1 janvier 2007 à 23:16

Martin Luther (1483-1546)
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Initiateur du "protestantisme", Luther reproduisit les erreurs des gnostiques:

La négation des Saintes Ecritures

La négation du Purgatoire

"Luther, chef de tous les modernistes et leur inspirateur, a évidemment nié l'existence du Purgatoire, prétendant - de sa propre autorité... - que celui-ci ne figurait pas dans l'Ecriture. C'était écraser le deuxième livre des maccabées (II Macc., XII, 43.) qui exprime cette croyance en l'efficacité des sacrifices pour délivrer les âmes des défunts. Il les supprime de sa traduction de l'Ancien Testament.

"Plus de trois siècles auparavant, Tobie rappelait la nécessité de faire des aumônes sur la tombe des défunts afin d'attirer sur eux la miséricorde de Dieu (Tb., IV, 18.)

"Notre Seigneur lui-même affirme implicitement l'existence du Purgatoire: "Si quelqu'un a parlé contre l'Esprit-Saint, son péché ne lui sera remis ni en ce siècle ni dans le siècle à venir" (Mt., XII, 32.) Et la pratique unanime et constante de l'Eglise en témoigne: le sacrifice de la messe est propitiatoire pour les vivants et les morts" (Abbé Philippe Bourrat, Fideliter, Novembre-décembre 2001, n° 144, p. 36.)

La négation du salut par les œuvres et par la foi

Luther a nié que les œuvres fussent utiles au salut. Il enseignait - de sa propre autorité - le salut par la foi seule (sans les oeuvres), sola fide. On imagine dans quelles abominations peut conduire une telle doctrine. L'épître de saint Jacques en fait les frais, il l'a supprime du Nouveau Testament

La négation de l'Esprit-Saint dans l'Eglise

Pour Luther l'Esprit-Saint n'a pas travaillé dans l'Eglise, il lui dénie toute action dans le Magistère; seul compte l'Ecriture (sola scriptura)... La Tradition de l'Eglise est une erreur!...

L'hérésiarque est donc purement et simplement un négateur du Christ: Notre-Seigneur promit d'envoyer son Paraclet (Esprit-Saint) sur ses Apôtres et ses disciples afin de les assurer de Son Assistance jusqu'à la fin du monde, pour qu'ils définissent, ensemble, la Sainte Religion & qu'ils se rappellent tout ce qu'Il leur a enseigné. Et bien luther nie et bafoue cette assistance de l'Esprit-Saint en rejetant la Tradition de l'Eglise: c'est toute la "Tradition Apostolique" (saint Irénée) que Luther - par son orgueil démesuré - choisit de renier...

Le suicide de l'hérésiarque

Le blasphème ne pouvait rester sans conséquence sur l'âme du malheureux Luther.

La version officielle fabriquée par les Protestants

"On le veilla toute la nuit... ' Ah mon Dieu, gémissait-il, j'ai très mal et suis dans l'angoisse. ' Et comme on lui exprimait l'espoir de la guérison, il répondit: ' Ce sont les sueurs de la mort! Mon mal s'accroît '. Il se mit à prier à haute voix, mêlant le nom de ses ennemis à celui du Seigneur: ' Ô mon Père céleste, Dieu de toute consolation, je te rends grâce de ce que tu m'as révélé ton cher Fils Jésus-Christ, à qui je crois, que j'ai prêché et confessé, que j'ai aimé et loué, que le misérable pape et tous les impies déshonorent, persécutent et blasphèment. Je vais être retiré à ce monde, mais je sais que je demeurerai éternellement avec toi, et que personne ne pourra m'enlever de tes mains'.

"A plusieurs reprises, il murmura le verset qu'il chantait autrefois tous les soirs à l'office de Complies: "in manus tuas, Domine, commendo spiritum meum". Jonas lui demanda à haute voix: 'révérend Père, voulez-vous mourir appuyé sur Jésus-Christ et sur la doctrine que vous avez enseignée?' Il répondit: 'Oui'. A trois heures du matin, dans la nuit de l'hiver saxon, il poussa son dernier soupir.

"C'est là la version officielle. Elle est consignée dans un mémoire dressé par les trois compagnons de Luther qui se trouvaient auprès de lui durant les dernières heures, et qui certifiaient avoir été témoins de ses derniers instants:

  • Justus Jonas,
  • Aurifaber,
  • et le prédicant de la cour de Mansfeld, Michel Célius.

"Ce récit aurait pu passer pour sincère et véridique si Célius, dans l'éloge funèbre qu'il prêcha le 20 février, n'avait éveillé les soupçons de l'auditoire: dès le lendemain du décès, il y avait des gens, s'insurgeait-il, qui racontaient autre chose que les purs faits. Quels gens? Quels mensonges? Célius ne le disait pas, mais il promettait la prompte publication, à grands frais,d 'une relation qui imposerait silence au diable; car c'était lui qui inspirait ces propos impudents... De fait, l' Historia promise fut imprimée en hâte, et diffusée à cent mille exemplaires.

"Cependant, cette formidable précaution ne faisait pas taire la rumeur... (Ivan Gobry, Luther, Biographie, La Table Ronde, Paris 1991, p. 458-459).

La vraie fin de l'hérésiarque: la pendaison

"Luther avait fini 'd'une façon soudaine, inattendue et lamentable', au dire du juriste George Eder, qui citait Melanchthon lui-même. Qui avait ainsi informé Melanchton - et les autres auteurs de demi-confidences? Les papistes! s'écriait Célius. Mais, il n'y avait aucun papiste dans l'entourage de Luther...; et s'il y en avait eu, et qui eussent connu les faits dont on s'entretenait à mots couverts et à voix basse, ils les auraient dévoilés clairement et à haute voix. Non: c'étaient des sous-entendus, et confiés comme à regret - ainsi que le font les disciples et les familiers quand il leur survient une douloureuse déception.

"[...] Ratzeberger, médecin de l'électeur de Saxe (il écrivit une Biographie de Luther éditée à Iéna en 1850), qui avait eut l'occasion de soigner Luther...: Luther serait mort de 'chagrin douloureux et mélancolique'. Et il invoque à l'appui, sa hantise du diable... Il cite notamment ce récit, que Luther fit lui-même à Jonas et à Célius, et que ce dernier rapporte: à Eisleben, quelques jours avant sa mort, il alla à la fenêtre pour prier; alors, il avait vu le diable assis sur la fontaine; et le diable se mit à se moquer de lui, en lui montrant son derrière: ce qui lui causa un grand trouble...

"Ces supputations continuaient à courir l'Allemagne et la Chrétienté, sans apporter aucune certitude, quand parut à Rome, en 1592, puis à Cologne l'année suivante, un ouvrage intitulé De signis Ecclesiae. Il avait pour auteur l'oratorien Thomas Bozio. Celui-ci avait été le confident d'un des domestiques de Luther qui avaient assisté à ses derniers moments; bouleversé par les circosntances de cette mort, il avait médité sur les évènements, s'était enfui à Rome, et avait demandé sa réintégration dans l'Eglise catholique.

"Et voici ce que ce serviteur avait raconté à Bozio. La nuit du 17 au 18 février (1546), Luther, après avoir copieusement soupé, s'était couché de joyeuse humeur... Mais se réveillant ensuite, il fut pris d'épouvante, et se pendit 'au moyen d'un noeud coulant' . De là les symptômes relevés par les médecins. les prédicants accourus ne purent que constater le fait. Ils firent jurer à tous les familiers de ne pas le divulguer, 'pour l'honneur de l'Evangile'.

"Ce récit étant parvenu à la connaissance du jésuite Martin Becan, professeur de philosophie à Cologne, celui-ci voulout en avoir une certitude plus rigoureuse. Il réclama donc au domestique une narration écrite et l'obtint. A son tour, le franciscain Henri Sedulius en prit connaissance à Fribourg-en-Brisgau, et le fit imprimer à Anvers, en 1606, dans un ouvrage plus large intitulé Praescriptiones adversus haereses. Le récit est le même que dans Bozio, mais de la main même du témoin. Le passage principal mérite d'être cité textuellement:

'Le lendemain, arrivés auprès de notre maître pour l'habiller comme de coutume, quelle n'est pas notre douleur en apercevant Martin Luther pendu à son lit et misérablement étranglé: juxta lectum suum pensilem, et misere strangulatum... [...] Les princes et les compagnons de la veille... commencent par nous faire promettre toutes sortes de choses. Tout d'abord, il nous fallait tenir l'affaire sous silence, fidèlement et constamment, afin que rien ne transpirât ; puis, remettre au lit le cadavre souillé de Luther, mais dégagé de sa corde; enfin, répandre dans le public qu'il était mort subitement. Riches de larges promesses, nous avons tenu notre engagement, autant par attachement que par fidélité à la mémoire de notre maître qu'à cause des ordres des princes... Mais la vérité peut bien quelquefois être opprimée, quand le respect humain, la peur et l'appât de l'argent y concourent; cependant, grâce aux sentiments religieux ou aux remords de la conscience, cela ne peut durer toujours'.

"A cette publication succéda dans le monde luthérien un silence glacial. Ce ne fut qu'en 1635, vingt-neuf ans plus tard, qu'un pasteur de Hambourg, Hans Müller, brisa ce silence pour publier un Lutherus defensus; il y proteste avec énergie contre les différents ouvrages qui ont rapporté sur Luther des propos offensants: "Son mariage, son incontinence, son parjure, son blasphème, son hérésie, son orgueil, son ivrognerie, ses obscénités, son inconstance, sa révolte, ses mensonges, son commerce avec le diable, sa falsification de l'Ecriture sainte, sa mort, ses funérailles". En ce qui concerne la mort du fondateur, il voit dans les ouvrages de Bozio et de Sedulius une vengeance des papistes et, pour faire connaître la vérité, renvoie à l' Historia des trois prédicants" (Ivan Gobry, Luther, Biographie, La Table Ronde, Paris 1991, p. 459-462).

Un hérésiarque antisémite et peu courtois

Les Protestants aujourd'hui ne s'en vantent pas, mais leur vénéré maître Luther, éprouvait des sentiments haineux à l'encontre des Juifs, ces chiens enragés qu'il fallait expulser d'Allemagne..., des sentiments peu en rapport avec l'actuelle médiatisation de la star protestante et surtout peu en rapport avec l' "honneur de l'Evangile".

Contre eux, "il réédite les cris d'hallali poussés contre les calotins. " Qu'on brûle leurs synagogues et leurs écoles! Ce qui ne veut pas brûler, qu'on le couvre de terre! Qu'on ensevelisse d'une telle façon que jamais personne n'en trouve une pierre ni un déchet! Qu'on enfonce et démolisse leurs maisons! Qu'on leur enlève tous leurs livres de prière et leurs talmuds! Qu'on interdise à leurs rabbins, sous peine de mort, de prodiguer leur enseignement! Qu'on refuse aux Juifs tout droit d'escorte et de protection publique! Qu'on leur défende de faire du commerce! Qu'on leur prenne leurs économies, leurs bijoux, leur or et leur argent!... Et si ce n'est pas suffisant, qu'on les chasse de toutes parts comme DES CHIENS ENRAGÉS! " Cela a été écrit et lu en Allemagne en 1542" (Ivan Gobry, Luther, Biographie, La Table Ronde, Paris 1991, p. 447).

Les aménités de Luther

  • "Il (Luther) demandera, quelques jours plus tard à Eisleben, dans son dernier sermon (en 1546), d'expulser les Juifs" (Ivan Gobry, ibid., p. 458).
  • (il) "se mettait en fureur quand on lui demandait la preuve de sa mission. Et il répondait en appelant l'indiscret questionneur: âne, chien, turc endiablé, etc..." (Mgr de Ségur, Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion [1], Paris J. Lecoffre, 1851, p. 83.)

"Luther [...) répondait par un torrent d'injures quand on lui demandait de prouver par quelque œuvre miraculeuse qu'il parlait de la part de DIEU"

"Luther [...) répondait par un torrent d'injures quand on lui demandait de prouver par quelque oeuvre miraculeuse qu'il parlait de la part de DIEU, et appelait âne, Turc, chien, porc endiablé, le malencontreux questionneur." (Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 106)


Un fanatique sanguinaire appelant au meurtre du pape en lui "enfonçant l'épée dans la poitrine" avec tous ceux qui sont avec lui... en "se lavant les mains dans leur sang"... Rien que çà...

"Il n'a jamais été proféré dans aucune langue, dit M. Auguste Nicolas dans son beau livre Du protestantisme, rien qui approche de la sanguinaire violence des écrits de Luther. Son livre intitulé: La papauté de Rome isntituée par le diable est une tache qui souillera éternellement, non-seulement la littérature allemande, mais encore les annales du genre humain. - "Le pape (j'hésite à transcrire ces lignes affreuses), le pape est le diable. Si je pouvais tuer le diable, pourquoi ne le ferais-je pas au péril de ma vie? Le pape est un loup enragé contre lequel tout le monde doit s'armer, sans attendre même l'ordre des magistrats; en cette amtière, il ne peut yavoir lieu de se repentir, si ce n'est de n'avoir pu lui enfoncer l'épée dans la poitrine... Il faudrait, quand le pape est convaincu par l'Evangile, que tout le monde lui courût sus et le tuât avec tous ceux qui sont avec lui, empereurs, rois, princes et seigneurs, sans égards pour eux. Oui, nous devrions tomber sur eux avec toutes sortes d'armes, et nous laver les mains dans leur sang..." (Luther, La papauté de Rome instituée par le diable, T. XII, f. 233, sq. - T. I, f. 51, a. - T. IX, f. 24, b, éd. Witt. cit. in Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 189-190.)

Un libertin

"La vie de Luther, après son apostasie, ne fut autre que celle d'un libertin tout occupé des plaisirs de la table et de brutales jouissances; si bien qu'il était passé en proberbe, lorsqu'on voulait se permettre quelque débauche, de dire: "Aujourd'hui nous vivrons à la Luther," comme le rapporte l'écrivain protestant Bénédict Morgenstern (Traité de l'Eglise, p. 21: "Si quando volunt indulgere genio, non vereantur inter se dicere: Hodiè lutheranicè vivemus.").

Les Propos de table de Luther, que l'on trouve encore dans quelques librairies mal famées sur la liste des ouvrages obscènes, respirent un tel cynisme qu'il est impossible de les citer! Tout le monde connaît cette ignoble prière écrite de la main de Luther, dont l'authenticité n'a jamais été mise en doute, et qui se termine par ces incroyables paroles: "Bien boire et bien manger est le vrai moyen d'être heureux!"

Et l'on voudrait nous faire croire que des êtres pareils ont été envoyés aux chrétiens par Notre-Seigneur JESUS-CHRIST pour rappeler l'Eglise à sa pureté primitive!

[...]

L'Eglise catholique a pour fondateurs Notre-Seigneur JESUS-CHRIST, et pour apôtres saint Pierre, saint Paul, saint Jean, etc. Le protestantisme a pour fondateur Luther, et pour apôtre Calvin, Zwingle et consorts. Jugez et choisissez." (Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 102-105.)

Ce que Calvin ou Zwingle disent de Luther

un être "fort vicieux" et un "pourceau immonde"

"Je vais tout simplement transcrire les jugements que les chefs de la "Réforme" ont portés les uns des autres: comme ils se connaissent réciproquement mieux que personne, nous allons voir des prortraits d'après nature.

Commençons par Luther: à tout seigneur tout honneur. Voici comment nous le dépeint Calvin, son digne collègue: "Véritablement Luther est fort vicieux; plût à DIEU qu'il eût pris soin de réprimer davantage son incontinence! Plût à Dieu qu'il eût songé davantage à reconnaître ses vices!" - "Quand je lis un livre de Luther, dit Zwingle (Oeuvres, tom. III, p. 474.), il me semble voir un pourceau immonde grogner en flairant par-ci par-là les fleurs d'un beau jardin; c'est avec la même impureté, la même ignorance de la théologie, la même inconvenance, que Luther parle de DIEU et des choses saintes." A quoi Luther répond sur le même ton: "Zwingle s'imagine être un soleil pour éclairer le monde, mais il ne répand pas plus de lumière que... stercus in lucernâ."

(Source: Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 109-110.)

Ce que Luther dit de lui-même

Luther disait de lui qu'il était "satanisé"

Luther disait de lui qu'il était satanisé, insatanisé, sursatanisé, et qu'on devait absolument désespérer du salut de son âme (Source: Hospinien, Hist. des sacrem., t. II, p. 187, cité in Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 111.)

Luther n'était pas un saint

"La prière était pour lui "un martyre de tristesse et d'ennui"....." (Martin Luther, Propos de Table, p. 6.) Il attribuait aussi cette négligence de la prière "aux tentations de la chair, du démon et du monde". Plutôt que de s'en remettre à la direction de ses supérieurs pour régler ses conflits spirituels, il préférait leur trouver par lui-même "ses propres solutions", qui suscitaient leur désapprobation" Michael Davies, La réforme liturgique anglicane, Clovis, Condé-sur-Noireau 2004, p. 41.)

"Luther, cet ancien moine, n'était pas un saint. Voici ce qu'il enseigne et ce qu'il dit de lui-même:

  • "Tu peux commettre le péché si tu le veux, et le commettre sans retenue (pecca fortiter), mais croit plus fort encore, et réjouis-toi en Christ, qui est vainqueur du péché (Martin Luther, Propos de Table, p. 7.) Rien n'empêche le péché sans retenue d'exister conjointement à une foi sans réserve; en effet écrit Luther, "de l'Agneau qui ôte les péchés du monde la faute ne peut séparer les hommes, quand bien même ils commettraient le péché d'impureté mille fois par jour, et le meurtre autant de fois..." (Michael Davies, La réforme liturgique anglicane, Clovis, Condé-sur-Noireau 2004, p. 42.)
  • "Ce qu'il réclamait, c'était la liberté pour ses opinions à lui. Ceux qui n'étaient pas de son avis, qu'ils fussent catholiques ou protestants, il les traitait de "chiens de pourceaux", de "gros lourdauds", de "suppôts de Satan"... (Martin Luther, Propos de Table, p. 9-10.) Il ne faut guère s'étonner que certains 'réformateurs' qui n'étaient pas de son avis aient fait remarquer sardoniquement que l'on n'avait pas gagné grand-chose à se débarrasser du pape de Rome si c'était pour le remplacer par le pape de Wittemberg" (Michael Davies, La réforme liturgique anglicane, Clovis, Condé-sur-Noireau 2004, p. 45.)
  • "Il est rare que j'aie le temps d'achever la récitation de l'office quotidien ou de dire la messe (P.F. O'Hare, The Facts about Luther, Tan Books, Rockford, Illinois 1987, p. 847., cité in Michael Davies, La réforme liturgique anglicane, Clovis, Condé-sur-Noireau 2004, p. 41.)
  • "Je suis ici du matin au soir inoccupé et ivre".
  • Ou bien: "Tu me demandes pourquoi je bois si abondamment, pourquoi je parle si gaillardement et pourquoi je ripaille si fréquemment? C'est pour faire pièce au diable qui s'était mis à me tourmenter."
  • Ou encore: "C'est de boire, de jouer, de rire, en cet état,d 'autant plus fort, et même de commettre quelque péché en guise de défi et de mépris pour Satan, de chercher à chasser les pensées suggérées par le diable à l'aide d'autres idées, comme par exemple en pensant à une jolie fille, à l'avarice ou à l'ivrognerie, ou bien se mettre dans une forte colère" (Luther in Marie Carré, J'ai choisi l'unité, D.P.F, 1973, cité in Daniel Raffard de Brienne, Lex orandi, La nouvelle messe et la foi, Lecture et Tradition, n° 101, mai-juin 1983, p.4).

"En 1525, il écrit:

  • "J'ai eu jusqu'à trois épouses en même temps". Deux mois après ce prêtre se marie pour de bon avec une quatrième femme, une religieuse" (Guy Le Rumeur, La révolte des hommes et l'heure de Marie, 1981, cité in Daniel Raffard de Brienne, ibid., p.4).

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