Mirabeau

De Christ-Roi
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Honoré, Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau ou Mirabeau l'Aîné (1749-1791), franc-maçon "Illuminé", homme d'affaires aristocrate, révolutionnaire fanatique, député à la Constituante, il concourt avec l'abbé Emmanuel Sieyès à la transformation des Etats généraux en "Assemblée générale Constituante" (17 juin 1789) où il prête serment, contre le Roi, dans la salle du Jeu de Paume (23 juin).

Serment du jeu de Paume.JPG

Serment du Jeu de Paume

Au marquis Henri-Evrard de Dreux-Brézé, qui ordonnait à l'Assemblée de se dissoudre, Mirabeau fit répondre par cette phrase célèbre : "Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes..."

Il naquit avec un pied tordu, deux grandes dents, et surtout une tête énorme, ce qui a fait dire qu'il était hydrocéphale. Emprisonné suite à sa vie dissolue (dettes, duels, débauches, etc.) au donjon de Vincennes, de 1777 à 1780, il y rédigera quelques ouvrages libertins, des Lettres à Sophie (adressées à Sophie de Ruffey), des pamphlets et des études historiques, ainsi que des ouvrages sur les juifs et sur l'organisation de la production du sel.

Franc-maçon jacobin, il demande la liberté de la presse, participe à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août) et soutient la réquisition des biens du clergé (vive la "liberté religieuse" et vive le droit de propriété...).

Le fanatique meurt en 1791 de la petite vérole... A ne pas confondre avec son frère cadet, André Boniface Louis Riqueti, qui ayant participé avec bravoure à la guerre de l'Indépendance américaine, ne revint pas des Etats-Unis comme nombre de ses contemporains avec les idéaux de liberté et d' égalité... Monarchiste contre-révolutionnaire, André Boniface Louis s'opposa publiquement à son frère aîné, le tribun du tiers-Etat. Emigré en Bavière, il y organise une première armée de royalistes, mais, en 1792, meurt d'apoplexie sans avoir pu jouer un rôle majeur dans l'action contre-révolution.

Mirabeau, un Illuminé

L'Abbé Barruel indique que son Enrôleur (ou Insinuant) dans l'Illuminisme fut l'adepte Mauvillon (Source: Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, note en p. 18).

Initié par Mauvillon, élève de Knigge

"A Brunswick, il (Mirabeau) trouva Mauvillon, digne élève de Knigge, & alors professeur au Collège Carolin. Il fut initié par lui aux derniers mystères de l'Illuminisme" (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 60).


Aux mânes de Mirabeau

Après la mort de l'Illuminés, un soit disant patriote fit cette gravure:

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On y remarque l'arbre de la Liberté, idole satanique des Illuminés.