Notre-Dame du Bon Succès (ou de Bonne Nouvelle)

De Christ-Roi
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Introduction

Pertinence

Les apparitions de de Notre-Dame du Bon Succès à Quito en Equateur au début du XVI° siècle, reconnues par l'Eglise, ont prophétisé des faits vérifiés au XIX° siècle: l'assassinat de Garcia Moreno [1](p.8), le président de l'équateur, symbole de la république catholique ainsi que les dogmes décrétés par Pie IX (infaillibilité, Immaculée Conception) et sa retraite forcée au Vatican [1](p.28). Pour notre temps Marie prédit l'apostasie et la fausse charité conduites par la franc-maçonnerie, les mauvais prêtres et même le pape, suivant comme l'on interprète: « En ce moment suprême de besoin de l’Église, celui qui devrait parler gardera le silence » [1](p.16 et 18).


Importance pour notre temps

Notre-Dame à Quito, prophétise que son invocation sous son nom « du Bon Succès » sera le soutien et la sauvegarde de la Foi en cette presque totale corruption actuelle [1](p.28 et 31)


Histoire des statues miraculeuses

Notre-Dame du Bon Succès
Sagunto, Espagne

Notre-Dame du Bon Succès

Sagunto, près de Valence en Espagne

La Vierge du Bon Succès (Virgen del Buen Suceso) est la patronne de Sagunto, c’est une statue de marbre de 40 cm de haut qu’on vénére encore dans le Couvent des Religieuses Servites de la ville. La tradition raconte que l’image apparut flottant sur les eaux de la mer, entourée de cinq étoiles.


Parañaque, Philippines en Asie

La dévotion envers la Vierge du Bon Succès a essaimé en Espagne et dans ses colonies, comme à Parañaque.
En 1580, le roi d'Espagne offrit une statue de Notre-Dame du Bon Succès aux philippins. La statue est restée oubliée jusqu'à ce que Catig, un pauvre indigène de Don Galo, la demanda pour chez lui. A sa mort, un moine, Fr. Juan de Guevarra, vint lui administrer les derniers sacrements. Ce dernier fût fasciné par la beauté de la statue et la désira, d'autant que Catig lui avait conté les grâces qu'il en avait reçues. Huit jours après, au décès de Catig, le moine récupéra la statue et l'installa dans sa cellule. Depuis, des phénomènes étranges éveillèrent la curiosité des moines. Une forte lumière sortait de la cellule de Juan, des chants angéliques, une odeur merveilleuse. Sur le compte-rendu de Juan, une enquête fût diligentée, la statue fût intronisée[2]. Elle est aujourd'hui couronnée, patronne de la ville et dans la cathédrale[3].


Madrid en Espagne

Deux religieux madrilènes s’en allèrent à Rome en 1606, pour voir le Pape Paul V. Il firent le voyage à pied et, après Valence, près de la frontière de la Catalogne, en traversant la sierra de Valdancha, les deux frères se perdirent et une terrible tempête les surprit pendant la nuit. Il se réfugièrent dans une grotte dans laquelle au milieu d’une intense lumière, ils découvrirent une statue d’une Vierge Marie souriante avec l’Enfant Jésus sur le bras gauche, un sceptre dans la main droite et une couronne merveilleuse qui lui ceignait la tête. La statue haute de 53 cm avec l’Enfant Jésus de 11cm. Ils emmenèrent la statue à Rome. Ils furent reçus par le Pontife, Paul V, qui après avoir entendu l’histoire de cette découverte et comprenant la nature surnaturelle de l’évènement, s’agenouilla, mit sa croix pectorale au cou de la Statue, l’embrassa, la baisa et s’exclama: «Regardez, Elle sourit! Pourquoi sourit-Elle? Quel bon succès avez-vous obtenu par ce voyage! Il n’y a pas de doute que Notre Dame a décidé de vous protéger et de vous soutenir dans votre oeuvre. Donc ce n’est pas moi qui me mettrai contre Elle. Puissent vos désirs avoir un bon succès!». Ensuite le Pape Paul V bénit la statue, lui concéda beaucoup d’indulgences, lui donna le nom de “Notre Dame du Bon Succès” et commanda que sa dévotion fut tout de suite promue. Cette statue est aujourd'hui à Madrid.



Quito en Equateur, Amérique du sud

Marie du Bon Succès de la Purification ou de la Chandeleur
María del Buen Suceso de la Purificación o de Candelaria
Quito, Equateur

Le 21 janvier 1610, Notre-Dame commande la fabrication de sa statue à la voyante Mariana, mère supérieure du couvent: « Elles recourront à Moi avec l’invocation de Notre Dame du Bon Succès, dont Je te demande et te commande de faire construire la Statue pour la consolation et la préservation de mon Couvent et pour les âmes fidèles de ces temps, une époque où il y aura une grande dévotion envers Moi (...) Cette dévotion sera le bouclier entre la Justice Divine et le monde prévaricateur, pour empêcher l’actualisation de la terrible punition de Dieu que cette terre coupable mérite. Aujourd’hui même au lever du jour, tu devrais aller trouver l’Évêque et lui dire que Je t’ai demandé et commandé de faire sculpter mon image et de la placer à la tête de mon Couvent de façon à ce que sous ce titre, Je puisse prendre possession de ce qui m’appartient. Comme preuve que ce que tu dis est vrai, dis-lui qu’il mourra d’ici deux ans et deux mois et qu’il devrait commencer à ce préparer pour le jour de l’éternité, parce que sa mort sera violente. Il devrait consacrer ma Statue avec l’huile sainte et lui donner le nom de «Marie du Bon Succès de la Purification, ou de la Chandeleur». En cette occasion solennelle, il devrait lui-même mettre les clés du Cloître avec la Crosse, dans la main droite de ma Statue, comme preuve que le gouvernement des épouses de mon Très Saint Fils a été confié à Moi et qu’elle devraient consigner toutes leurs préoccupations à ma protection affectueuse et maternelle. (...) Maintenant sois docile à mes exhortations, et exige sans retard que ma sainte Statue soit sculptée, comme tu Me vois et hâte-toi à la mettre dans l’endroit que Je t’ai indiqué. (...) Je pourvoirai à la perfection de cette oeuvre. Les Archanges Gabriel, Michel et Raphaël prendront soin d’exécuter en secret ma Statue » [1](p.16).
Le matin du 16 janvier 1611, la Statue avait été achevée par les Anges. Le sculpteur, le Sieur Francisco del Castillo, arriva au Couvent pour donner la dernière couche de couleur à sa grande oeuvre. Mère Mariana le laissa entrer dans le Choeur pour vérifier la Statue sans cependant l’informer de ce qui s’était passé. Arrivé au Choeur, plein de stupeur, il regarda la Statue, et avec grande émotion s’exclama: «Mères, que s’est-il passé? Cette splendide Statue n’est pas mon oeuvre! Je n’arrive pas à exprimer ce que je ressens dans mon coeur! C’est une oeuvre angélique, parce qu’une oeuvre semblable ne pouvait pas être faite sur cette terre par aucune main faite d’argile!» [1](p.19).


Notes