Différences entre les versions de « Saint Thomas »

De Christ-Roi
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Après avoir été brièvement condamné en 1277, puis réhabilité, il est canonisé en 1323 par le pape Jean XXII..
 
Après avoir été brièvement condamné en 1277, puis réhabilité, il est canonisé en 1323 par le pape Jean XXII..
  
==Saint Thomas sur l'islam==
 
  
'''St Thomas d'Aquin, ''Somme contre les gentils''.'''
 
  
''De l'Islam''  
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==Avis==
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[[image: Saint_Thomas,_Fontaine_de_la_Sagesse,_Antoine_Nicolas,_v._1648.jpg|frame|right|<center>Saint Thomas, ''Fontaine de la Sagesse'', Antoine_Nicolas, v. 1648</center>]]
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« '''Thomas d'Aquin fut l'un des grands libérateurs de l'esprit humain, en réconciliant raison et religion'''. Il lui ouvrit les voies de l'expérimentation scientifique, il rendit aux impressions sensorielles leur dignité de fenêtres de l'âme, et à l'intellect son droit divin à se nourrir de faits vérifiés. Il permit à la Foi de s'assimiler la substantifique moelle de la plus dense et la plus trapue des philosophies antiques » (G.K. Chesterton).
  
"Mahomet a séduit les peuples par des promesses de voluptés charnelles au désir desquelles pousse la concupiscence de la chair. Lâchant la bride à la volupté, il a donné des commandements conforme à ses promesses, auxquels les hommes charnels peuvent obéir facilement.
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« Ce que la scolastique nous a légué de plus utile, c'est peut-être cette précision [...]. Tout l'enseignement occidental, avec ses Premièrement, Deuxièmement, grand A, petit a, petit b, en a été imprégné. La subordination et l'emboîtement, la vision et la division, pas seulement additives, mais par hiérarchie d'importance et lien de dépendance, la logique des idées, la plan presque architectural dans l'exposé de la pensée ou des faits s'incorporent alors définitivement aux habitudes mentales de l'Occident » ( Jean-François Revel in ''Histoire de la philosophie occidentale'').
En fait de vérités, il n'en a avancé que de faciles à saisir par n'importe quel esprit médiocrement ouvert. par contre, il a entremêlé les vérités de son enseignement de beaucoup de fables et de doctrines des plus fausses. Il n'a pas apporté de preuves surnaturelles, les seules à témoigner comme il convient en faveur de l'inspiration divine, quand une oeuvre visible qui ne peut être que l'oeuvre de Dieu prouve que le docteur de vérité est invisiblement inspiré. Il a prétendu au contraire qu'il était envoyé dans la puissance des armes, preuves qui ne font point défaut aux brigands et aux tyrans.
 
 
 
D'ailleurs ceux qui dès le début crurent en lui ne furent point des sages instruits des sciences divines et humaines, mais des hommes sauvages, habitants des déserts, complètement ignorants de toute science de Dieu, dont le grand nombre aida, par la violence des armes à imposer sa loi à d'autres peuples.
 
 
 
Aucune prophétie divine ne témoigne en sa faveur. bien au contraire il déforme les enseignements de l'ancien et du nouveau testament par des récits légendaires, comme c'est évident pour qui étudie sa loi.
 
 
 
Aussi bien, par une mesure pleine d'astuces, il interdit à ses disciples de lire les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui pourraient le convaincre de fausseté. C'est donc chose évidente que ceux qui ajoutent foi à sa parole, croient à la légère."
 
 
 
 
 
==Quand les extrémistes de gauche citent Saint Thomas==
 
Forte émotion sur le site de Jeunesse solidarités qui cite, en toutes lettres et en respectant le titre canonique du docteur angélique, ce passage de la somme théologique: "Les biens que l’on possède en surabondance sont dus, de droit naturel, à la sustentation des pauvres".
 
 
 
-> ''Hasta la Cristiandad siempre!''
 
 
 
Quel bonheur de pouvoir être d’accord rien qu’une seule petite fois. Certes, Saint Thomas continuerait en disant que ce même droit naturel (petite pause, goûtons ce simple terme - "droit naturel" - sur un site d’extrême gauche...) voulu par Dieu engage '''un devoir du nanti vers le plus démuni et non forcément un droit de ce dernier envers ce premier'''.
 
  
Par définition, '''le christianisme propose et jamais n’impose''', ainsi, '''Thomas d’aquin ne saurait servir de garantie à la négation de la propriété et au massacre des capitalistes, mais plutôt à la conversion de ces derniers à certains principes de détachement des biens matériels'''.
 
  
Par exemple, par un enseignement doux, posé, basé sur la représentation de la souffrance d’autrui et largement diffusé, on pourrait induire les plus riches à céder, volontairement, leurs biens en faveur des plus démunis pour le seul plaisir de participer au bien-être commun et, pour les plus croyants, la certitude en prime de plaire à Dieu tout en investissant à un taux non imposable de 100% (au centuple) ''ad vitam eternam''.
 
  
Ca vaut tout de même mieux que de tous les passer à la kalach, de leur arracher leur capital (plus ou moins) durement acquis par la force, de les surtaxer et de tuer ainsi la poule aux d’or sous prétexte d’une idée d’égalité mal comprise.
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==[[L'islam vu par Saint Thomas d'Aquin|Saint Thomas sur l'islam]]==
  
L’idéal ne serait-il pas de convaincre les riches de travailler volontairement pour les pauvres et de leur faire aimer ça?
 
 
Rien n’est perdu, certains riches ont un coeur et, s’ils continuent à lire ''La Somme'', certains gauchistes finiront bien par s’en découvrir un [http://www.bafweb.com/2005/08/17/225#more-225].
 
 
 
      [[image: Saint_Thomas,_Fontaine_de_la_Sagesse,_Antoine_Nicolas,_v._1648.jpg]]
 
      Saint Thomas, ''Fontaine de la Sagesse'', Antoine_Nicolas, v. 1648
 
 
==Avis==
 
« '''Thomas d'Aquin fut l'un des grands libérateurs de l'esprit humain, en réconciliant raison et religion'''. Il lui ouvrit les voies de l'expérimentation scientifique, il rendit aux impressions sensorielles leur dignité de fenêtres de l'âme, et à l'intellect son droit divin à se nourrir de faits vérifiés. Il permit à la Foi de s'assimiler la substantifique moelle de la plus dense et la plus trapue des philosophies antiques » (G.K. Chesterton).
 
 
« Ce que la scolastique nous a légué de plus utile, c'est peut-être cette précision [...]. Tout l'enseignement occidental, avec ses Premièrement, Deuxièmement, grand A, petit a, petit b, en a été imprégné. La subordination et l'emboîtement, la vision et la division, pas seulement additives, mais par hiérarchie d'importance et lien de dépendance, la logique des idées, la plan presque architectural dans l'exposé de la pensée ou des faits s'incorporent alors définitivement aux habitudes mentales de l'Occident » ( Jean-François Revel in ''Histoire de la philosophie occidentale'').
 
  
 
==Liens externes==
 
==Liens externes==
[http://www.thomas-d-aquin.com/ Un site consacré à Saint Thomas]
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*[http://www.thomas-d-aquin.com/ Un site consacré à Saint Thomas]
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*[http://docteurangelique.free.fr docteurangelique.free.fr]
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*[http://bibliotheque.editionsducerf.fr Livres en ligne aux éditions du cerf]

Version actuelle datée du 6 novembre 2006 à 03:13

                         Saint Thomas d\'Aquin.JPG
                          Saint Thomas d'Aquin 
                          (Vers 1225 à Aquin - Italie -, mort le 7 mars 1274)

Théologien et philosophe dominicain, considéré comme l'un des principaux maîtres de la scolastique et de la religion catholique pour laquelle il est un Docteur de l'Église.

De son nom dérivent thomisme et thomiste, qualifiant, entre autres, sa philosophie.

Thomas d'Aquin est né en 1224 ou 1225 au château de Rocca Secca, dans le royaume des Deux-Siciles ; de 1230 à 1235, il est oblat à l’abbaye bénédictine du Mont-Cassin. À partir de 1239, il étudie à l'université de Naples où il découvre sans doute Aristote avec des traductions à partir de l'arabe fournies par Frédéric II. Il entre dans l’ordre des dominicains (ordre alors jeune et suscitant l'enthousiasme religieux et intellectuel) en 1244, contre l’avis de sa famille qui voulait en faire l'abbé du Mont-Cassin.

Sa mère le fait alors enlever et l’assigne à résidence. Retenu pendant un an à Rocca Secca, il lit la Bible et le Livre des sentences de Pierre Lombard. Thomas ne changeant pas d’avis, sa famille finit par accepter son choix. Il est ensuite étudiant à Paris de 1245 à 1248, puis suit son maître Albert le Grand (dominicain commentateur d'Aristote) à Cologne jusqu'en 1252. Il est bachelier biblique (lectures commentées des Écritures) à Paris de 1252 à 1254, puis bachelier sententiaire (i.e. commentateur du Livre des sentences du Lombard) de 1254 à 1256. De 1256 à 1259, il est maître en théologie (il est choisi avant l’âge requis). De 1259 à 1268, il enseigne la théologie en Italie, puis revient à Paris de 1269 à 1272.

Il retourne ensuite à Naples en 1272, comme maître régent de l’école dominicaine. À partir du 6 décembre 1273, il cesse d’écrire, peut-être parce qu’il tient désormais ses œuvres pour vaines ; sa santé décline et, aphasique, il meurt le 7 mars 1274, au monastère cistercien de Fossa Nova, en se rendant au concile de Lyon.

Pour suivre l'enseignement d’Aristote au XIIIe siècle, il va discuter et le plus souvent réfuter les commentaires d’Avicenne et d’Averroès, théologiens musulmans qui l'ont précédé dans la lecture d'Aristote. Averroès, par exemple, doutait de l'unicité de l'âme et de l'intellect, ce qu'entendait réfuter Thomas. Platon et Aristote avaient en leur temps exprimé un désaccord du même ordre.

La philosophie thomiste essaie de concilier l’autonomie humaine, l’immortalité de l’âme et la croyance en Dieu comme Cause Unique de tout bien. Sa certitude est que l’étude philosophique, aussi poussée soit-elle, ne contredira en aucun cas l’enseignement de la religion, puisque - écrit-il - les deux ont un même objet, qui est la vérité.

Après avoir été brièvement condamné en 1277, puis réhabilité, il est canonisé en 1323 par le pape Jean XXII..


Avis

Saint Thomas, Fontaine de la Sagesse, Antoine_Nicolas, v. 1648

« Thomas d'Aquin fut l'un des grands libérateurs de l'esprit humain, en réconciliant raison et religion. Il lui ouvrit les voies de l'expérimentation scientifique, il rendit aux impressions sensorielles leur dignité de fenêtres de l'âme, et à l'intellect son droit divin à se nourrir de faits vérifiés. Il permit à la Foi de s'assimiler la substantifique moelle de la plus dense et la plus trapue des philosophies antiques » (G.K. Chesterton).

« Ce que la scolastique nous a légué de plus utile, c'est peut-être cette précision [...]. Tout l'enseignement occidental, avec ses Premièrement, Deuxièmement, grand A, petit a, petit b, en a été imprégné. La subordination et l'emboîtement, la vision et la division, pas seulement additives, mais par hiérarchie d'importance et lien de dépendance, la logique des idées, la plan presque architectural dans l'exposé de la pensée ou des faits s'incorporent alors définitivement aux habitudes mentales de l'Occident » ( Jean-François Revel in Histoire de la philosophie occidentale).


Saint Thomas sur l'islam

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