Théologie évolutionniste
L'évolutionnisme intellectuel stipule que telle doctrine, vraie à son époque, ne le serait tout simplement plus aujourd'hui, car la vérité changerait avec le temps... Or, inutile de préciser pour tout bon catholique, Dieu ne change pas, la vérité ne change pas, elle est la même aujourd'hui qu'il y a deux mille ans... Ce qui ne semble pas être l'avis des "catholiques" évolutionnistes...
L'évolutionnisme: une thèse de plus en plus abandonnée parmi les scientifiques
"En réalité, la position moderniste qui suit Darwin sur l’origine simiesque de l’homme est en pleine déconfiture et a été désormais contredite. Toutes les disciplines annexes, embryologie, génétique, géologie, paléontologie, éprouvent de graves difficultés à intégrer l’évolutionnisme. C’est même ce que concluaient les scientifiques évolutionnistes au Congrès de Chicago en 1980" (Abbé Dominique Bourmaud, Cent ans de modernisme, Généalogie du concile Vatican II, Clovis, Étampes 2003, p. P 433).
"L'évolutionnisme, s'il n'est pas une hypothèse impossible, n'est pas démontré par les faits: ceux-ci tendent plutôt à l'exclure. En effet, la biologie, et particulièrement sa branche génétique, démontre l'impossibilité pour une espèce de provenir d'une espèce différente. Et la paléontologie est jusqu'à présent une construction arbitraire qui ne se fonde pas sur des faits dûment vérifiés. Le professeur Hurzeler en offre un cas typique en affirmant lors d'un entretien: "Ma découverte de l'oréopithèque retarde les origines de l'homme de 60 millions d'années." On voit des photographies de l'oréopithèque (12 000 000 années), de l'australopithèque (moins de un million d'années), du pithécanthrope (moins de 300 000 ans), de l'Homme de Néandertal (moins de 80 000 ans) et de l'homme de Cro-Magnon (moins de 30 000 ans). Mais l'article se termine sur cet aveu:"Assurément, bon nombre d'auteur en paléontologie admettent les macro mutations; c'est la manière la plus facile de résoudre le problème (de l'évolution des espèces). Mais jusqu'à présent, on manque absolument de preuves." (Hurzeler in Réalités, mars 1964 cité in Abbé Julio Meinvielle, De la Cabbale au Progressisme, Editions Saint-Rémi, 1970, note 6, p. 21. Voir aussi à ce sujet, le livre du même auteur: Teilhard de Chardin o la religion de la evolucion, éd. Theoria, Buenos Aires, 1965.)
L'évolutionnisme christique selon Teilhard de Chardin
"parmi les mythomanes de l’évolutionnisme, il y a Teilhard de Chardin, qui prétendait fonder sa théologie de l’évolutionnisme christique de l’homme sur l’évolution des espèces..."
Une thèse partagée par Jean-Paul II et Benoît XVI
Il semble que la théologie évolutionniste teilhardienne soit partagée par Mgr Ratzinger et reçut les éloges du pape Jean-Paul II (Abbé Dominique Bourmaud, Cent ans de modernisme, Généalogie du concile Vatican II, Clovis, Étampes 2003, p. 433).
Cette réputation du Cardinal Ratzinger d'être connu pour être le défenseur du teilhardisme, semble confirmé par cette phrase tirée de son livre Voici quel est notre Dieu:
- "Cela ne signifie pas que nous n'avons rien à apprendre des autres religions. Ou que la règle de ce qui est chrétien est fixée si définitivement que nous ne pourrions plus faire de progrès. L'aventure de la foi chrétienne est toujours nouvelle et son incommensurabilité est mise en valeur précisément par le fait que nous reconnaissions à Dieu ces possibilités" (Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, Le credo du nouveau pape, Plon/Mame, Lonrai 2005, p. 21).
Ici le cardinal Ratzinger semble donc défendre l'hypothèse condamnée par la prop. N° 1 du Syllabus, d'un Dieu sujet à des changements, à des nouveautés, à des évolutions: le Syllabus ne condamne-t-il pas ces propositions? Je cite:
- "I. Il n'existe aucun Être divin, suprême, parfait dans sa sagesse et sa providence, qui soit distinct de l'univers, et Dieu est identique à la nature des choses, et par conséquent assujetti aux changements ; Dieu, par cela même, se fait dans l'homme et dans le monde, et tous les êtres sont Dieu et ont la propre substance de Dieu. Dieu est ainsi une seule et même chose avec le monde, et par conséquent l'esprit avec la matière, la nécessité avec la liberté, le vrai avec le faux, le bien avec le mal, et le juste avec l'injuste" (prop. condamnée N° 1 du Syllabus, source: [1].
Se profile ici le modernisme de Teilhard de Chardin et donc semble-t-il malheureusement aussi celui du cardinal Ratzinger.