Clemenceau

De Christ-Roi
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Un républicain fanatique

Georges Clemenceau (1841-1929), homme politique français, président du Conseil de 1906 à 1909 et de 1917 à 1920. Son père, un ardent républicain, le rallia très tôt à ses idées.

Fanatique républicain, en 1863, il fut emprisonné 4 mois à la prison de Mazas pour avoir proclamé la République sur la place de la Bastille.

En 1876, il fut élu député de la Seine et prit la tête des radicaux qui siégeaient à l’extrême gauche de la Chambre. Il acquit rapidement une réputation de tombeur de ministères et combattit la politique coloniale de Jules Ferry. D’abord favorable à Boulanger, il s’en détacha dès que ce dernier devint suspect de césarisme. Pour défendre le régime contre le pouvoir personnel, il participa à la création de la Société des Droits de l’Homme et du Citoyen, avec Jules Joffrin.

Chef du mouvement radical, à l'extrême-gauche de l'échiquier politique, Clemenceau profite de son retour en grâce pour fonder le «parti républicain radical», au congrès de Paris des 21-23 juin 1901. C'est le plus anciens parti politique françaçis (auparavant, les élus se regroupaient par affinités mais ne disposaient d'aucune structure solide, avec financement et militants, pour les soutenir).

Dans ce laps de temps, il mène à son terme la séparation de l'Église et de l'État, réprime avec brutalité une grève des mineurs de Courrières et met fin en 1907 au soulèvement des vignerons du Languedoc. [1]

"Premier flic de France"

En 1909, il se distingua particulièrement par la manière sanglante dont fut réprimée la révolte des viticulteurs du Midi, et qui lui valut le surnom de "premier flic de France". [2]

Va-t-en guerre

De retour dans l'opposition, pendant les années dramatiques de la «Belle Époque» qui précèdent la Grande Guerre, Clemenceau s'affirme comme un revanchard et un va-t-en-guerre déterminé. En 1913, il écrit dans son journal L'Homme libre un article à sensation intitulé «Vivre ou mourir». On peut y lire cette adresse aux jeunes (lui-même a 72 ans) :

«Un jour, au plus beau moment où fleurit l'espérance... tu t'en iras... au-devant de la mort affreuse qui fauchera des vies humaines en un effroyable ouragan de fer. Et voilà qu'à ce moment suprême... ta cause te paraîtra si belle, tu seras si fier de tout donner pour elle que, blessé ou frappé à mort, tu tomberas content !»... [3]

Jusqu'au-boutiste

Du fait de sa détermination à poursuivre la guerre jusqu'à la victoire totale, il est finalement appelé à la tête du gouvernement et rassemble alors toutes les énergies du pays en vue de la victoire.

Sa détermination lui vaut les surnoms de «Tigre» et «Père de la Victoire»... les poilus qui combattent dans les tranchées l'appellent plus simplement «Le Vieux»..

Par haine de l'Allemagne, Clemenceau introduit dans le traité de paix de Versailles des termes humiliants qui serviront les desseins d'Adolf Hitler. [4]

Il écrivit ses articles anti-chrétiens dans le Temps, la Justice (dont il est fondateur en 1880), l’Aurore, la Dépêche, le Bloc, l’Homme libre (qu’il fonde en 1913 et qui devient au début de la guerre l’Homme enchaîné).