Liberté de penser
"LA LIBERTE DE PENSER EST UN NON-SENS, UNE ABSURDITE ET UN PECHE" (Mgr de Ségur)
La liberté de penser est un non-sens. Nous ne sommes pas plus libres de penser sans règle que d'agir sans règle. Sous peine de désordre et de damnation, nous devons penser la vérité et la vérité seule, comme nous devons faire le bien et seulement le bien. N'est-ce pas évident?
Qui est libre de penser que cinq et cinq ne font pas dix? Qui est libre de penser que la partie est plus grande que le tout, que le vice ne vaut pas mieux que la vertu, que Charlemagne n'a pas existé, etc. ? Et pourquoi personne ne peut-il avoir cette liberté, sinon parce que ce sont là des vérités?
Ce principe universel qui régit l'intelligence humaine s'applique en premier lieu, et avec toute sa force, à ce qu'il y a de plus important dans l'ordre des vérités, je veux dire aux vérités religieuses. Les mystères de la foi chrétienne, les dogmes catholiques de la Trinité, de l'Incarnation divine, de la déchéance originelle, de la Rédemption, de la grâce, de l'Eglise, de l'éternité du feu de l'enfer et du bonheur du Paradis, etc., etc.; en un mot, tous les dogmes qui composent l'enseignement catholique sont imposés à notre intelligence, parce que ce sont des vérités, et que nous ne sommes pas libres de discuter la vérité, à plus forte raison de ne pas l'admettre.
[...] La liberté de penser qui est l'âme du protestantisme aussi bien que de la philosophie rationaliste moderne, est donc une de ces impossibilités que la légèreté d'une raison superficielle peut seule regarder comme admissible. Pour un bon esprit qui ne se paye pas de mots, cette liberté de penser est tout simplement une absurdité, et qui plus est, un péché.
Il en est de même de la liberté de conscience, de la libertté de tout dire et de tout faire; libertés, soit! mais libertés qui vous mènent droit en enfer si on ne les règle pas selon l'enseignement divin du Christ et de Son Eglise.
L'autorité catholique, loin de détruire la pensée humaine, la protège et la vivifie. C'est l'autorité de la vérité, dont l'immutabilité n'est pas celle de la borne qui arrête l'essor, mais le garde-fou qui prévient les écarts. L'autorité de l'Eglise est le garde-fou de l'intelligence humaine en ce qui touche directement ou indirectement la Religion, c'est--à-dire en toutes sortes de doctrines religieuses, philosophiques, scientifiques, politiques, etc.
Dans l'Eglise seule, l'esprit humain, abrité par l'autorité, trouve la véritable liberté de penser." (Mgr de Ségur, Causeries sur le protestantisme d'aujourd'hui, Libraie Saint-Joseph, Tolra libraire-éditeur, Rennes 1894, réédité aux Editions Saint-Rémi, p. 116-118.)
AU SERVICE ET POUR LA SECTE
"Ils écrasent l'auteur, le vendeur & l'acheteur de tout livre contraire à leurs systèmes" (Abbé Augustin Barruel)
Voyez ce que la secte fait elle-même pour empêcher la vérité de désiller les yeux du peuple. Par-tout où les adeptes règnent, demandez ce que c'est aujourd'hui que cette liberté de penser, de parler & d'écrire
[ici, encore une fois, l'Abbé Barruel est prophète! Il n'y a qu'à contempler l'ampleur aujourd'hui, dans notre société, de la pensée unique & du terrorisme intellectuel ]
"Ils écrasent l'auteur, le vendeur & l'acheteur de tout livre contraire à leurs systèmes...
Il est temps de concevoir enfin toute l'illusion de cette prétendue oppression de la pensée & du génie. Si le magistrat est dupe de ces cris, le peuple en est la victime; & c'est le peuple qu'il faut sauver de l'illusion, pour le sauver des révolutions. Celui-là est leur père, & non pas leur despote ou leur tyran, qui arrache à ces enfans tout instrument, qui peut devenir entre leurs mains, & contre eux-mêmes, le glaive de la mort.'
"Vainement le sophiste vous parle de discussions utiles. Demandez au Sénat de Rome pourquoi il se hâte de chasser du sol de la République tous ces sophistes de la Grèce, arrivés si experts dans les discussions; il vous répondra qu'on ne discute point, pour savoir si la peste est utile; qu'on se hâte d'écarter loin des peuples quiconque en est atteint, & tout ce qui peut en propager le germe. Redoutez pour ce peuple les discours, les préférences de ces vils séducteurs; mais redoutez encore plus leurs impies & séditieuses productions"
(Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 289-291).
"On ne met pas DIEU en discussion."
Le decadi ou la peine de mort
""Avec cette intelligence qui ne lui fit jamais défaut, elle (l'impiété sous la Terreur) institua le décadi portant peine de mort contre qui ne travaillerait pas le dimanche; c'est-à-dire qu'elle décréta la profanation permanente du jour sacré (et surtout la violation permanente de liberté de conscience, de la liberté religieuse, de la liberté de penser, etc...).
"La preuve évidente que la haine de la Religion fit substituer le calendrier républicain au calendrier catholique, est écrite en toutes lettres dans les deux pièces suivantes: un arrêté du 13 germinal an VI (3 avril 1798) dit expressément que "l'observation du calendrier français est une des institutions les plus propres à faire oublier le régime sacerdotal." Un message du 18 germinal an VII (8 avril 1799) ajoute: "Que le calendrier a pour objet de déraciner du coeur du peuple la superstition, en généralisant dans toutes les communes les fêtes décadaires."
( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, Editions Saint-Rémi, p. 143-144.)
"La peine de mort contre tout homme qui osera proposer en France le rétablissement de de la Royauté!" (Décret du 4 décembre... 1792)
"Qu'elle paraisse donc cette République de l'égalité & de la liberté, si long-temps appelée par les sophistes des Lycées & par les adeptes des arrières-Loges! Louis n'est plus sur le Trône; que Louis, & que nul Bourbons, & que nuls des mortels ne puisse désormais y prétendre. La Royauté est abolie, la France est proclamée République.
"C'est le premier décret des nouveaux conjurés qui sous le titre de Convention, succèdent à leur seconde Assemblée dite "Nationale" (Séance du 21 septembre 1792). Pour en sanctionner l'égalité, que tout titre de supériorité, de déférence même & d'honnêteté, soit proscrit! comme celui des Roi; que toute dénomination autre que celle de Citoyen soit bannie de la société (9 octobre). Pour que le seul aspect d'un Français qui a pu se montrer fidèle au Roi, ne puisse au moins en rappeler l'idée, que nul des Emigrés ne remettre le pied sur le sol de la nouvelle République; le décret de mort les y attend (10 novembre). La même peine est prononcée contre tout homme qui osera proposer en France le rétablissement de la Royauté (4 décembre)."
(Source: Décret de la Convention nationale du 4 décembre 1792, cité in Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, p. 156-157).
Aujourd'hui, l'interdiction pour toute association de juristes de penser que la France est une royauté avec une apparente vacance du trône, sous peine de NULLITE, de DISSOLUTION, d'EXPULSION ET d'INTERDICTION POUR DES EPOUX DE SE RENCONTRER
La liberté est minée dans son principe et violée dans son application la plus haute, sous l'empire d'une constitution qui, pourtant, la déclare solennellement inviolable!" ( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, Editions Saint-Rémi, p. 195-196.)
Parce que considérant que la France est une royauté, une association de juristes qu'une justiciable et citoyenne avait fondée avec son époux en octobre 2001, est
- DISSOUTE,
- EXPULSEE,
- et la justice lui INTERDIT de rencontrer son MARI, seul membre avec elle de l’association de juristes!
C'est ce qu'ils appellent la "liberté de penser"..., et le "droit d'association"...
Voir l'arrêt de la cour d’appel de Pau du 23 janvier 2006, superbe exemple de dictature interdisant la "liberté de penser"... pour les royalistes !
Le député Vanneste résiste au totalitarisme et dénonce l'homosexualité comme "une menace pour l'humanité": condamnation par le Tribunal correctionnel de Lille pour "injure envers les homosexuels"
La condamnation du député Vanneste par le Tribunal correctionnel de Lille pour "injure envers les homosexuels" (loi du 30 décembre 2004)
"Rude coup contre la liberté d'expression. Mercredi (25 janvier 2006), la justice a condamné pour «injures homophobes» (loi de décembre 2004) le député (UMP) Christian Vanneste. Il avait déclaré, hors de l'hémicycle, que l'homosexualité «était inférieure à l'hétérosexualité». Comment débattre, en démocratie, quand une opinion peut devenir délictueuse ?" (Ivan Rioufol, Le Figaro, 27 janvier 2006)
Qualifier d’"injure" la simple expression d'une désapprobation concernant un comportement, une pratique ou une philosophie, c'est imposer l'adhésion à une pensée unique et réprimer toute divergence avec elle. Est-ce là vraiment l’esprit démocratique?... [voir démocratie...]
L'affaire est née de la vive opposition de M. Vanneste à la loi du 30 décembre 2004, réprimant les injures et discriminations homophobes au même titre que les injures et discriminations racistes ou sexistes.
La répression se fait donc toujours aussi forte. Il devient vraiment difficile de défendre ses opinions en France.
Le député Vanneste est condamné
Par ailleurs, trois associations de défense des droits des homosexuels se sont vues attribuer chacune 2.000 € de dommages et intérêts. Vanneste ne s'en était pourtant pas pris aux homosexuels mais aux comportements homosexuels.
Ce jugement fera certainement jurisprudence. Amis de la nature et du pays réel, de l'amour authentique, craignez donc désormais que l'on vous poursuive pour vos opinions. Nul doute désormais que la résolution pro-gay votée par le Parlement européen sera bien appliquée en France... Il va falloir maintenant poursuivre 190 députés (qui sont contre l'homoparentalité) et 12000 maires (qui sont contre le mariage homo). (Michel Janva, Le Salon Beige [1])
Homophobie : 3000 euros d'amende contre Vanneste
Le député UMP du Nord a été condamné à 3.000 euros d'amende mardi par le tribunal correctionnel de Lille qui le jugeait pour "injure envers les homosexuels". Il va faire appel de sa condamnation.
Christian Vanneste a été condamné à 3.000 euros d'amende mardi par le tribunal correctionnel de Lille, qui le jugeait pour "injure envers les homosexuels". Christian Vanneste a également été condamné à verser à chacune des trois associations plaignantes 2.000 euros de dommages et intérêts, 1.000 euros au titre du remboursement des frais engagés, et à publier un extrait du jugement dans la Voix du Nord, l'Express et Le Monde.
Lors de l'audience, le 13 décembre, le procureur de la République avait réclamé l'application de la loi, sans préciser de peine particulière. L'avocat de M. Vanneste, Me Gérald Malle, a annoncé que son client ferait appel de sa condamnation. Christian Vanneste était visé par une plainte avec constitution de partie civile de trois associations, le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg), Act-Up Paris et SOS Homophobie, qui réclamaient chacune 7.500 euros de dommages et intérêts.
L'affaire est née de la vive opposition de M. Vanneste à la loi du 30 décembre 2004, réprimant les injures et discriminations homophobes au même titre que les injures et discriminations racistes ou sexistes. Christian Vanneste avait justifié sa position dans deux interviews, déclarant notamment dans la Voix du Nord: "Je n'ai pas dit que l'homosexualité était dangereuse. J'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité".
Il avait assumé ses propos devant le tribunal, affirmant qu'il n'avait "jamais parlé d'infériorité des homosexuels", mais "d'infériorité morale et sociale du comportement homosexuel par rapport au comportement hétérosexuel qui conduit au mariage et à la procréation".
Le député était visé par une plainte avec constitution de partie civile de trois associations, le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg), Act-Up Paris et SOS Homophobie, qui réclamaient chacune 7.500. Les plaignants se sont satisfaits du jugement. "C'est ce que nous attendions, symboliquement, et nous espérons que cette condamnation aura valeur de signal en direction des homophobes", a déclaré à la presse le président de SOS Homophobie, Flannan Obé.
Vanneste résiste au totalitarisme et dénonce l'homosexualité comme "une menace pour l'humanité"
L'élu UMP, poursuivi pour avoir présenté l'homosexualité comme "une menace pour l'humanité", a défendu ses propos mardi (24 janvier) à l'audience, tout en affirmant ne pas être homophobe : "je n'incrimine pas les personnes, je conteste le comportement".
Le député UMP du Nord Christian Vanneste, jugé mardi par le tribunal correctionnel de Lille pour "injure" envers les homosexuels, a assumé ses propos dépeignant l'homosexualité comme "une menace pour l'humanité". Visé par une plainte de SOS Homophobie, du Syndicat national des entreprises gays et d'Act Up Paris après des propos qu'il avait tenus dans deux journaux régionaux, Christian Vanneste s'est défendu d'être homophobe, tout en insistant sur "l'infériorité" de l'homosexualité par rapport à l'hétérosexualité. Le procureur de la République Laurent de Caigny a demandé dans son réquisitoire au tribunal d'"appliquer la loi" à son encontre, sans toutefois préciser la peine qu'il souhaitait. L'élu risque six mois d'emprisonnement et 22.500 euros d'amende. Les associations plaignantes réclament 7.500 euros de dommages-intérêts chacune.
"Je n'ai jamais parlé d'infériorité des homosexuels, je n'ai parlé que d'infériorité morale et sociale du comportement homosexuel par rapport au comportement hétérosexuel, qui conduit au mariage et à la procréation", a-t-il répété à l'audience. Toute la défense du député se base sur une distinction qu'il a résumée ainsi : "je n'incrimine pas les personnes, je conteste le comportement". "Je suis le premier à dire qu'il faut protéger les homosexuels contre les discriminations. Mais comme toutes les personnes !", a-t-il affirmé. "J'ai aussi le droit d'avoir une opinion sur ce débat philosophique (...)
Christian Vanneste "prend les Français à témoin"
D’abord parce que, même après le vote d’une loi, un représentant du peuple doit pouvoir expliquer pourquoi il s’y est opposé. Il n’ y a pas de délit à effet rétroactif !
Ensuite, parce que la déclaration des droits de l’Homme et la convention européenne protègent la liberté d’expression.
Enfin, parce qu’une décision de l’autorité judiciaire à l’encontre d’un parlementaire en matière d’opinion exerce une pression sur le pouvoir législatif qui porte atteinte à sa liberté de débattre.
La loi votée en décembre 2004 était une telle menace à l’encontre de la liberté d’opinion que le Ministre de la Justice de l’époque, M. Perben, avait déclaré le 7 mars 2004 à l’Assemblée Nationale : « ce dispositif ne remet aucunement en cause la liberté d’expression ni la possibilité pour celles ou ceux qui sont légitimement impliqués dans les débats sur les valeurs de continuer à exprimer ce qu’ils pensent sur les modes de vie, les orientations sexuelles ou sur tout autre sujet. »
M. Clément, alors rapporteur du projet de loi et aujourd’hui Ministre de la Justice précisait le même jour : « la liberté d’organiser des débats de société, sur l’homoparentalité par exemple est indispensable dans une société qui veut préserver la liberté d’expression. »
Il est donc aujourd’hui plus grave d’exprimer une opinion qui échappe au politiquement correct imposé par je ne sais qui, que d’agresser l’archiprêtre de Notre Dame de Paris au cours d’une parodie de mariage homosexuel dans l’enceinte de la cathédrale. Ces faits de violence extrêmement graves, à l’encontre d’une personne, ont été classés sans suite, comme M. Clément l’a indiqué lors d’une réponse à une question du député Claude Goasguen.
Il est aujourd’hui interdit sous peine de poursuite à tous [sic] citoyen d’exprimer un jugement négatif à l’encontre du comportement homosexuel. Cela signifie que ni un chrétien, ni un juif, ni un musulman ne peuvent exprimer la conviction qui est celle qui découle de leur foi sur cette question.
Seul un humoriste a peut-être encore ce droit. Qu’un discours politique soit moins libre qu’un sketch montre à quel niveau sombre la démocratie dans notre pays.
Christian VANNESTE