Sagesse

De Christ-Roi
Aller à la navigation Aller à la recherche

Principe biblique de la sagesse

La crainte du SEIGNEUR

  • Vulgate, Psaumes CX (110), 10. Le commencement de la sagesse est la crainte du SEIGNEUR. La bonne intelligence est à tous ceux qui agissent conformément à cette crainte. Sa louange demeure dans les siècles de siècles.
  • Vulgate, Proverbes I, 7. La crainte du SEIGNEUR est le principe de la sagesse. La sagesse et la doctrine, les insensés les méprisent.
  • Vulgate, Proverbes IX, 7 Celui qui instruit un railleur se fait injure à lui-même; et celui qui reprend un impie se crée une tache. 8. Ne reprends pas un railleur, de peur qu'il ne te haïsse. Reprends un sage et il t'aimera. 9. Donne à un sage une occasion, et il recevra un surcroît de sagesse. Enseigne un juste, et il se hâtera de recevoir l' instruction. 10. Le principe de la sagesse est la crainte du Seigneur; et la science des saints est la prudence.

"Le don de Crainte ne produit pas la crainte servile, mais la crainte filiale : crainte respectueuse, résignée et confiante, semblable à celle de l'Homme-Dieu au jardin de Gethsémani" (Mgr Gaume)

"Écoutons saint Bernard. « C'est avec raison, dit-il, que la crainte de Dieu est appelée le commencement de la sagesse. En effet, Dieu commence à se faire goûter à l'âme lorsqu'il lui apprend à craindre et non à savoir : car craindre, c'est goûter : Timor, sapor est. Or, le goût rend sage, comme la science rend savant. Craignez-vous la justice et la puissance de Dieu ? vous goûtez Dieu juste et puissant. Sagesse vient de saveur. Voilà pourquoi la crainte, commencement de la sagesse, répand dans les profondeurs de l'être une saveur multiple qui régénère toute la famille intérieure de l'âme, purifie son royaume, le pacifie et le sanctifie. » (Serm. 23 in Cantic.)

"L'affirmation du grand mystique est d'autant plus vraie, que le don de Crainte ne produit pas la crainte servile, mais la crainte filiale : crainte respectueuse, résignée et confiante, semblable à celle de l'Homme-Dieu au jardin de Gethsémani" (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, tome II, Paris 1890, p. 376).