Différences entre les versions de « De Lubac »

De Christ-Roi
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Henri de LUBAC 1896-1991
 
 
 
Moderniste né à Cambrai le 20 février 1896, entré au noviciat de la Compagnie de Jésus en 1913. Il vécut l’essentiel de sa carrière théologique à Lyon. À la faculté de théologie de l’Institut catholique d’une part, où il enseigna, à partir de 1929, la théologie fondamentale et l’histoire des religions. Au scolasticat jésuite de Fourvière d’autre part, où il noua de riches amitiés et exerça une profonde influence. Pendant l’Occupation, il écrit un livre destiné à connaître un grand retentissement: ''Le Drame de l’humanisme athée'' (1944).
 
 
 
Après la Libération, il publie plusieurs ouvrages, dont ''Surnaturel'' (1946). '''Ce dernier ouvrage attire sur lui des suspicions de [[Pie XII|Pie XII]] qui aboutiront — après la parution en 1950 de l’encyclique ''Humani Generis'' fustigeant la «théologie nouvelle» dont de Lubac est le porte-étendard — à son retrait pour dix ans de l’enseignement théologique. De Lubac profite alors de cette mise à l'écart de Rome pour écrire trois études sur le bouddhisme (1951, 1952, 1955) et deux livres destinés à une grande audience un peu plus tard..., ''Méditation sur l’Église'' (1953) et ''Sur les chemins de Dieu'' (1956).
 
 
 
Au terme de ces années de bannissement, il connaît une réhabilitation générale lorsqu’en août 1960 Jean XXIII l’appelle à Rome comme '''expert de la Commission théologique préparatoire au concile'''.
 
 
 
Membre de l’Institut depuis 1957, il devait ensuite être élevé au cardinalat par Jean-Paul II en 1983.
 
 
 
Pionner de la nouvelle culture de [[dialogue|dialogue]] avec le monde,
 
il prétendait '''ressourcer la foi''' en l'adaptant au présent et donc au siècle... Le montrent clairement, la série des ''Paradoxes'' (1946 et 1959) et les nombreuses publications sur [[Teilhard de Chardin|Teilhard de Chardin]] (1962 et 1964, 1966, 1968, 1977).
 
 
 
Le titre qu'Henri de Lubac donne en 1938 à son premier livre (et peut-être son plus célèbre), ''Catholicisme'', est déjà tout un programme. Les modernistes se prétendaient catholiques.
 
 
 
Après avoir contribué de manière décisive à l’élaboration des grands textes de Vatican II (avant tout les
 
* '''Constitutions sur la Révélation, sur l’Église et sur l’Église dans le monde de ce temps'''),
 
c’est encore sur les thèmes ecclésiologiques qu’il revient avec prédilection vers le terme de sa carrière théologique:
 
* ''Paradoxe'' et ''mystère de l’Église'' (1967),
 
* ''La Révélation divine'' (1968),
 
* ''Athéisme et sens de l’homme''.
 
* Une double enquête de «Gaudium et Spes» (1968),
 
* ''La Foi chrétienne'' (1969),
 
* ''L’Église dans la crise actuelle'' (1969),
 
* ''Les Églises particulières dans l’Église universelle'' (1971),
 
* ''Entretiens autour de Vatican II'' (1985)"
 
 
 
(Source: Encyclopédie Universalis)
 

Version actuelle datée du 26 novembre 2005 à 20:52