Différences entre les versions de « Fatima:Pèlerinage de réparation de la FSSPX (2005) »

De Christ-Roi
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Des pèlerins du monde entier se sont retrouvés à cette occasion, les cinq continents étaient là, la présence de l'Ukraine faisait rêver au triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Hormis les incendies très proches et menaçants, tout se déroulait admirablement bien. Cependant, le dernier jour, les autorités du sanctuaire ont voulu empêcher le bon déroulement de la procession.
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Des pèlerins du monde entier se sont retrouvés à cette occasion, les cinq continents étaient là, la présence de l'Ukraine faisait rêver au triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Hormis les incendies très proches et menaçants, tout se déroulait admirablement bien. Cependant, le dernier jour, les autorités du sanctuaire ont voulu empêcher notre procession finale.
  
  
Dans les derniers mètres qui nous séparent de la Capelhina, le service d'ordre du sanctuaire tient une barrière pour bloquer la procession. On nous réclame un document prouvant que nous avons reçu l’autorisation d’être présent à cette heure. Le recteur a pourtant été [http://www.dici.org/dl/nouvelles/Nouvelles_96.pdf dûment prévenu], et il a même rencontré le prieur de Lisbonne. Explications, demandes, propositions : rien n’y fait. La queue de la colonne est maintenant arrivée sur l’esplanade que nous remplissons sur toute sa longueur. Une dernière question est posée: « Que faisons-nous de tous ces pèlerins ? », « Vous retournez » est la réponse. Trop c’est trop, un ordre jaillit: « Nous entrons ! », et la barrière s’ouvre, poussée par quelques bras vigoureux, obligeant les cerbères à s’écarter, à la satisfaction des spectateurs outrés d’une telle attitude.
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Dans les derniers mètres qui nous séparent de la Capelhina, le service d'ordre du sanctuaire tient une barrière pour bloquer la procession. On nous réclame un document prouvant que nous avons reçu l’autorisation d’être présent à cette heure. Le recteur a pourtant été [http://www.dici.org/dl/nouvelles/Nouvelles_96.pdf dûment prévenu], il a même rencontré le prieur de Lisbonne. Explications, demandes, propositions : rien n’y fait. La queue de la colonne est maintenant arrivée sur l’esplanade que nous remplissons sur toute sa longueur. Une dernière question est posée: « Que faisons-nous de tous ces pèlerins ? », « Vous retournez » est la réponse. Trop c’est trop, un ordre jaillit: « Nous entrons ! », et la barrière s’ouvre, poussée par quelques bras vigoureux, obligeant les cerbères à s’écarter, à la satisfaction des spectateurs outrés d’une telle attitude.
  
  
 
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La foule s’agenouille autour de la Capelhina, et la prière s’élève sous forme de chants et de chapelet. Mais rapidement d'autres adversités vont s'enchainer pour nuire à notre recueillement. C'est d'abord une femme de ménage qui passe l'aspirateur bruyamment. Arrivent ensuite trois ou quatre religieuses qui chantent au micro. Nous répondons en insistant lourdement sur notre [http://romaaeterna.jp/jpch/ch625.html Christus vincit]. Nos autorités nous calment mais c'est maintenant un de nos religieux qui craque, il s’élance pour franchir la double barrière qui nous sépare du chœur et des importunes, il est arrêté par des gardiens. Les religieuses se taisent et le calme revient, pas pour longtemps. C'est maintenant les haut-parleurs d'ambiance du sanctuaire qui nous assourdissent de musique. Le volume est incroyablement élevé, tout le sanctuaire est immergé dans cette marrée sonore, la violence est à son comble, quasi-insupportable en ce lieu, en cette occasion, ce vacarme restera jusqu'à la fin de notre dévotion.
La foule s’agenouille autour de la Capelhina, et la prière s’élève sous forme de chants et de chapelet. Mais quel est ce bruit importun qui vient du sanctuaire ? Ce sont deux aspirateurs qui ont eu la bonne idée de choisir précisément ce moment pour entrer en action. Le trouble n’est pas vraiment important, une petite gêne. D’autant que les micros sont restés ouverts, ce qui peut paraître étrange, car il est rare de faire profiter les pèlerins de ce temps de nettoyage… Ayant apparemment fini leur travail, ils se retirent. Mais nous ne serons pas tranquilles bien longtemps. Mgr Guerra, le recteur du sanctuaire est décidément très courageux : après les malheureux gardiens et leur baroud ridicule, après les aspirateurs, arrivent trois ou quatre religieuses qui se mettent en peine de chantonner au micro en nous faisant de grands signes. La gêne est un peu plus importante : elle reste tolérable, et notre sono est suffisamment puissante pour soutenir les fidèles qui cherchent à se recueillir. Un habit religieux trop entreprenant va malencontreusement gâcher l’affaire. Le matador s’élance pour franchir la double barrière qui nous sépare du chœur, mais il est bientôt arrêté par des gardiens. Une confusion s’ensuit, et notre service d’ordre rétablit la situation en ramenant l’imprudent à sa place.
 
 
 
Abbe BouchacourtMalheureusement ce geste a excité la vindicte, et, passant à un quatrième plan, le recteur déchaîne les puissants haut-parleurs du sanctuaire, montés à pleine puissance. Ce n’est pas que la musique soit laide, mais l’on ne s’entend plus guère. La paix est toutefois rétablie, et la prière continue avec une ferveur redoublée : croient-ils que la Vierge fidèle n’entend pas ses enfants réunis à ses pieds malgré le vacarme ?
 
  
  

Version du 5 mars 2007 à 17:08

Après la profanation du sanctuaire de Fatima par un rite hindouiste et suite aux velléités des autorités locales de transformer Fatima en un centre inter-religieux, la FSSPX décida un pèlerinage de réparation à Fatima du 20 au 22 août 2005.


Des pèlerins du monde entier se sont retrouvés à cette occasion, les cinq continents étaient là, la présence de l'Ukraine faisait rêver au triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Hormis les incendies très proches et menaçants, tout se déroulait admirablement bien. Cependant, le dernier jour, les autorités du sanctuaire ont voulu empêcher notre procession finale.


Dans les derniers mètres qui nous séparent de la Capelhina, le service d'ordre du sanctuaire tient une barrière pour bloquer la procession. On nous réclame un document prouvant que nous avons reçu l’autorisation d’être présent à cette heure. Le recteur a pourtant été dûment prévenu, il a même rencontré le prieur de Lisbonne. Explications, demandes, propositions : rien n’y fait. La queue de la colonne est maintenant arrivée sur l’esplanade que nous remplissons sur toute sa longueur. Une dernière question est posée: « Que faisons-nous de tous ces pèlerins ? », « Vous retournez » est la réponse. Trop c’est trop, un ordre jaillit: « Nous entrons ! », et la barrière s’ouvre, poussée par quelques bras vigoureux, obligeant les cerbères à s’écarter, à la satisfaction des spectateurs outrés d’une telle attitude.


La foule s’agenouille autour de la Capelhina, et la prière s’élève sous forme de chants et de chapelet. Mais rapidement d'autres adversités vont s'enchainer pour nuire à notre recueillement. C'est d'abord une femme de ménage qui passe l'aspirateur bruyamment. Arrivent ensuite trois ou quatre religieuses qui chantent au micro. Nous répondons en insistant lourdement sur notre Christus vincit. Nos autorités nous calment mais c'est maintenant un de nos religieux qui craque, il s’élance pour franchir la double barrière qui nous sépare du chœur et des importunes, il est arrêté par des gardiens. Les religieuses se taisent et le calme revient, pas pour longtemps. C'est maintenant les haut-parleurs d'ambiance du sanctuaire qui nous assourdissent de musique. Le volume est incroyablement élevé, tout le sanctuaire est immergé dans cette marrée sonore, la violence est à son comble, quasi-insupportable en ce lieu, en cette occasion, ce vacarme restera jusqu'à la fin de notre dévotion.



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