Différences entre les versions de « La théorie de l'évolution des espèces »

De Christ-Roi
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*[http://www.staune.fr/-L-obscurantisme-scientifique-.html Jean Staune - L’obscurantisme scientifique]
 
*[http://www.staune.fr/-L-obscurantisme-scientifique-.html Jean Staune - L’obscurantisme scientifique]
 
*[http://www.staune.fr/La-fuite-en-avant-du-darwinisme.html Rosine Chandebois - La fuite en avant du darwinisme]
 
*[http://www.staune.fr/La-fuite-en-avant-du-darwinisme.html Rosine Chandebois - La fuite en avant du darwinisme]
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*[http://www.illustramedia.com/umolinfo.htm Unlocking The Mystery Of Life] - Admirable vidéo (en anglais)

Version du 1 mai 2006 à 12:21

Rémi Plus termine son ouvrage Dieu est innocent en montrant l'acharnement de l'évolutioniste Patrick Tort contre le créationisme. Patrick Tort a écrit un ouvrage de 5000 pages (1996) pour justifier le Darwinisme, voilà ce qu'il disait à un journaliste:

"[mon livre] est à la fois un outil d'initiation et de spécialisation, une oeuvre de réhabilitation et un instrument de combat contre les déviations... De faux débats hyper-médiatisés ont mis en évidence les théories révisionnistes de pseudo-chercheurs. C'est ce qu'on appelle les néo-créationnistes qui nient l'idée même d'évolution et opposent aux hypothèses scientifiques leurs articles de foi".

C'est donc bien un véritable combat qui est engagé entre les tenants de la toute puissance divine et les tenants du hasard déicide. On ne s'étonnera pas de voir Patrick Tort fréquenter les cercles de la Libre pensée.


Pie XII, encyclique Humani generis, 12 août 1950

«La fiction de cette fameuse évolution, faisant rejeter tout ce qui est absolu, constant et immuable, a ouvert la voie à une philosophie nouvelle aberrante, qui, dépassant l’idéalisme, l’immanentisme et le pragmatisme, s’est nommé existentialisme, parce que négligeant les essences immuables des choses, elle n’a souci que de l’existence de chacun…

Il nous reste à dire un mot des sciences qu’on dit positives, mais qui sont plus ou moins connexes avec les vérités de la foi chrétienne. Nombreux sont ceux qui demandent avec instance que la religion catholique tienne le plus grand compte de ces disciplines. Et cela est assurément louable lorsqu’il s’agit de faits réellement démontrés; mais cela ne doit être accepté qu’avec précaution, dès qu’il s’agit bien plutôt «d’hypothèses » qui, même si elles trouvent quelque appui dans la science humaine, touchent à la doctrine contenue dans la Sainte Ecriture et la «Tradition». Dans le cas où de telles vues conjecturales s’opposeraient directement ou indirectement à la doctrine révélée par Dieu, une requête de ce genre ne pourrait absolument pas être admise. C’est pourquoi le magistère de l’Eglise n’interdit pas que la doctrine de «l’évolution», pour autant qu’elle recherche si le corps humain fut tiré d’une matière déjà existante et vivante – car la foi catholique nous oblige à maintenir l’immédiate création des âmes par Dieu -, dans l’état actuel des sciences et de la théologie, soit l’objet de recherches et de discussions, de la part de savants de l’un et de l’autre parti, de telle sorte que les raisons qui favorisent ou combattent l’une ou l’autre opinion soient examinées et jugées avec le sérieux, la modération et la mesure nécessaires ; à la condition toutefois, que tous soient prêts à se soumettre au jugement de l’Eglise, à qui le Christ a confié le mandat d’interpréter avec autorité les Ecritures et de protéger la foi»... Mais quand il s’agit d’une autre vue conjecturale qu’on appelle le polygénisme, les fils de l’Eglise ne jouissent plus du tout de la même liberté. Les fidèles en effet ne peuvent pas adopter une théorie dont les tenants affirment ou bien qu’après Adam il y a eu sur terre de véritables hommes qui ne descendaient pas de lui comme du premier père commun par génération naturelle, ou bien qu’Adam désigne tout l’ensemble des innombrables premiers pères. En effet on ne voit absolument pas comment pareille affirmation peut s’accorder avec ce que les sources de la vérité et les Actes du magistère de l’Eglise enseignent sur le péché originel, lequel procède d’un péché réellement commis par une seule personne Adam et, transmis à tous par génération, se trouve en chacun comme sien (Pie XII, encyclique Humani generis, 12 août 1950).


Michael Denton (bio-chimiste)

Michael Denton est un bio-chimiste néo-zélandais. Son livre Evolution, une théorie en crise a été le détonnateur d'une remise en question du darwinisme. Michael Denton ne propose pas de nouvelle théorie, non plus qu'il défend la création divine, on a du mal à deviner ses convictions philosophiques. Son livre est une discussion impartiale comparant les faits expérimentaux et les théories évolutionnistes. Le lecteur attentif sera impressionné par l'objectivité des cas exposés et la patence des contradictions entre les faits et ces théories. Denton montre aussi que Darwin doutait et attendait des confirmations expérimentales de sa théorie. Il montre que ces confirmations ne sont pas venues et que les successeurs de Darwin se sont servis de sa théorie comme d'un principe pour rejeter toute découverte contradictoire et pour interpréter favorablement toute difficulté.


Yves Coppens (paléoanthropologue)

Dans un entretien, Yves Coppens s'étonne de la perfection des espèces vivantes préhistoriques. Voilà ce qu'il dit:

(...) toutes les espèces vivantes étaient miraculeusement adaptées à leur milieu. Y voir le fruit d’un simple jeu entre hasard et nécessité me paraissait si insensé que j’ai éprouvé le besoin de réfléchir à un autre type d’explication. Je le cherche encore, mais tout se passe comme si le milieu modelait le caryotype...

Cette denière phrase veut dire que c'est le milieu qui fabrique l'espèce, et non l'espèce qui s'adapte au milieu. Quel est ce mystérieux milieu ? Yves Coppens cherche encore, un jour peut-être il dira:

tout se passe comme si Dieu avait créé les espèces...


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