Dimanche

De Christ-Roi
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"TOUS LES PEUPLES DE LA TERRE CONNAISSENT LE SEPTIEME JOUR" (Saint Théophile)

"Vers le milieu du second siècle, ce docte évêque d'Antioche (Théophile) écrivait à son ami Autolycus: "Tous les peuples de la terre connaissent le septième jour."

Développant naguère cette pensée, l'estimable auteur du Dimanche ajoute: "La vérité d'un jour réservé à Dieu est impérissable, comme la connaissance même de l'Être suprême. On peut encore en déchiffrer les caractères primitifs, malgré les surcharges de l'erreur; et l'on retrouve partout, jusqu'à un certain point, la division septénaire, l'observation d'un jour sur sept, et la sanctification de ce jour par le repos et par le culte." (M. Le Courtier, p. 31. - voir aussi Dom Calmet, Commentaire sur la Génèse, liv. II; Godescard, Le Dimanche, ch. I et II; Perennès, Isntit. du dimanche, p. 51-67, etc.)

(Source: Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, Editions Saint-Rémi, p. 19.)

"QU'IL N'EXISTE PAS DANS LE CODE DIVIN DE PRECEPTE DONT LA PROFANATION ENTRAÎNE AUSSI INFAILLIBLEMENT LA RUINE DE TOUS LES AUTRES" ( Mgr Gaume)

"Vous ne trouverez pas dans le code divin de précepte dont la violation entraîne aussi infaillibement la ruine de tous les autres.

"Savez-vous quel fut chez tous les peuples, et si haut qu'on puisse remonter dans les annales du monde, le cri de guerre de tous les hommes dont l'orgueil entreprit de dtrôner Dieu? L'athéisme ? Non. Le déisme? Non. La volupté? Non; mais la destruction du jour de la prière. Sur tous les étendards, je vois écrit ce que David y lisait déjà, il y a trois mille ans: Effaçons les jours de fête de Dieu des calendriers de toute la terre (Quiescere faciamus omnes dies festos Dei a terra. Ps., LXXXIII.) Le calendrier républicain en est la preuve.

Ici, mieux qu'ailleurs, se vérifie le mot du comte de Maistre: "Le mal a un instinct infaillible: il ne frappe pas toujours fort, mais il frappe toujours juste." Supprimez le dimanche, ou ce qui revient au même, faites qu'il soit généralement profané chez un peuple, et bientôt vous n'avez plus ni connaissance ni pratique de la Religion, ni fréquentation des sacrements, ni culte extérieur. L'expérience en est faite; elle est palpable à toutes les mains, visible à tous les yeux."

( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, Editions Saint-Rémi, p. 36-37.)