Différences entre les versions de « Famille »

De Christ-Roi
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"Rien de plus nécessaire, rien de plus délicieux, rien de plus honorable que la famille: voilà qui est vrai toujours. Mais, dans les temps actuels, où la société est divisée en mille partis qui se détestent, en attendant qu'ils se déchirent, la famille est le seul bien commun qui reste à l'homme. Si donc, j'établis avec la dernière évidence que la profanation du dimanche détruit cette chose si indispensable, si sainte et si douce, sera-t-il besoin d'autre motif pour ramener immédiatement le repos sacré du spetième jour? Eh bien! Oui; la profanation du [[dimanche|dimanche]] est la ruine de la famille. En effet, il n'y a pas de famille, sans la pratique des devoirs qui la constituent, et sans lien qui unit les membres qui la composent."
 
"Rien de plus nécessaire, rien de plus délicieux, rien de plus honorable que la famille: voilà qui est vrai toujours. Mais, dans les temps actuels, où la société est divisée en mille partis qui se détestent, en attendant qu'ils se déchirent, la famille est le seul bien commun qui reste à l'homme. Si donc, j'établis avec la dernière évidence que la profanation du dimanche détruit cette chose si indispensable, si sainte et si douce, sera-t-il besoin d'autre motif pour ramener immédiatement le repos sacré du spetième jour? Eh bien! Oui; la profanation du [[dimanche|dimanche]] est la ruine de la famille. En effet, il n'y a pas de famille, sans la pratique des devoirs qui la constituent, et sans lien qui unit les membres qui la composent."
  
([[Mgr Gaume| Mgr Gaume]], ''La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé'', [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], p. 69.)
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"[...] Or, nuls devoirs n'exigent autant de dévouement, de sollicitude, de sacrifices, de persévérance,c 'est--à-dire de véritable courage, que les devoirs de la famille. DIEU seul peut le donner et le soutenir. Le donnera-t-il si l'on ne daigne pas même le lui demander? et le demande-t-on sérieusement, quand on profane le jour consacré à la prière? [...] Mais sans prières, et surtout sans prièresen commun au pied des saints autels, sans participation commune au banquet divin, sans édification mutuelle, par conséquent sans la grâce divine, que devient le courage chrétien, que devient la famille?"
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([[Mgr Gaume| Mgr Gaume]], ''La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé'', [http://editions.saint-remi.chez.tiscali.fr/ Editions Saint-Rémi], p. 69; 73.)

Version du 7 février 2006 à 18:31

"Rien de plus nécessaire, rien de plus délicieux, rien de plus honorable que la famille: voilà qui est vrai toujours. Mais, dans les temps actuels, où la société est divisée en mille partis qui se détestent, en attendant qu'ils se déchirent, la famille est le seul bien commun qui reste à l'homme. Si donc, j'établis avec la dernière évidence que la profanation du dimanche détruit cette chose si indispensable, si sainte et si douce, sera-t-il besoin d'autre motif pour ramener immédiatement le repos sacré du spetième jour? Eh bien! Oui; la profanation du dimanche est la ruine de la famille. En effet, il n'y a pas de famille, sans la pratique des devoirs qui la constituent, et sans lien qui unit les membres qui la composent."

"[...] Or, nuls devoirs n'exigent autant de dévouement, de sollicitude, de sacrifices, de persévérance,c 'est--à-dire de véritable courage, que les devoirs de la famille. DIEU seul peut le donner et le soutenir. Le donnera-t-il si l'on ne daigne pas même le lui demander? et le demande-t-on sérieusement, quand on profane le jour consacré à la prière? [...] Mais sans prières, et surtout sans prièresen commun au pied des saints autels, sans participation commune au banquet divin, sans édification mutuelle, par conséquent sans la grâce divine, que devient le courage chrétien, que devient la famille?"

( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, Editions Saint-Rémi, p. 69; 73.)